Le zeugme du dimanche matin et d’Olivier Norek

Olivier Norek, les Guerriers de l’hiver, 2024, couverture

«Immunisé contre la mauvaise foi, apaisé par la double exécution matinale, Mekhlis avait vite retrouvé toute sa superbe, et le chemin de sa tente pour y faire ses bagages. Il y découvrit le général Habarov, dont le grade et le statut le prémunissaient d’une balle dans la tête davantage qu’un simple officier.»

Olivier Norek, les Guerriers de l’hiver. Roman, Paris, Michel Lafon, 2024, 446 p., p. 209.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Camille Giguère-Côté

Camille Giguère-Côté, le Show beige, 2024, couverture

«Moi, je travaille de neuf à cinq à mon compte comme comptable agréé, j’ai un tunnel carpien, pis la mémoire tellement saturée de chiffres que je passe tous les prénoms des actrices qui ont joué Virginie avant de tomber sur le nom de mes enfants.»

Camille Giguère-Côté, le Show beige, Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 40, 2024, 131 p., p. 70. Précédé d’un «Mot de l’autrice». Suivi de «Contrepoint. Une anthropologue colorée au pays du beige», par Jean-Philippe Pleau.

 

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Les zeugmes du dimanche matin et de Caroline Lamarche

Caroline Lamarche, le Jour du chien, éd. 2025, couverture

«Et je vois que l’envers est creusé d’une strie, qu’il y a là une imperfection — une blessure — qui attire la poussière et le regard, et donne envie de s’introduire au cœur même du caillou, là où la poussière ne le regard ne peuvent pénétrer» (p. 31).

«Le soir même, me grisant de liberté et d’air pluvieux, puis tous les jours» (p. 73).

Caroline Lamarche, le Jour du chien, Paris, Éditions de Minuit, coll. «Double», 146, 2025, 102 p. Édition originale : 1996. Nouvelle édition revue et corrigée par l’autrice.

 

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Les zeugmes du dimanche matin et de Simenon

Georges Simenon, Malempin, 1940, couverture

«J’étais gavé. Gavé de nourriture, de boissons, de chaleur, de bien-être et de rêves. Jamais, depuis, il ne m’a été donné de me soûler aussi complètement de vie confuse» (p. 262).

«Il y a longtemps que je n’ai pas mangé du soleil et de la vie comme je le fais le long de ce trottoir, de cette palissade où éclatent des affiches multicolores et j’ai de la peine à prendre mon frère au sérieux» (p. 318).

Georges Simenon, Malempin. Roman, dans Pedigree et autres romans, Paris, Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 553, 2009, p. 223-328 et 1526-1539. Édition originale : 1940. Édition établie par Jacques Dubois et Benoît Denis.

 

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