Dans la Presse+d’hier, cette phrase : «Vivre avec une étiquette. Jonathan Sénécal connaît le tabac.» (Sénécal joue au football pour les Carabins de l’Université de Montréal.)
Au Québec, qui connaît le tabac est réputé avoir de l’expérience et tirer des leçons de celle-ci.
Autre exemple, chez Michel Tremblay : «C’est alors que Santuzza fit son entrée. Vêtue, elle, de noir, des pieds à la tête. La special guest connaissait le tabac !» (p. 84)
On l’aura compris : ce tabac est de même nature que la musique dans connaître la musique.
«Aussitôt le canot a fait demi-tour, emportant l’ancien monarque à l’abri, vers le confort de son navire et les neuf années qu’il lui restait à vivre» (p. 172).
«Les enquêteurs ont fouillé à travers l’océan Indien et dans le passé du pilote, exhumant des détails troublants qui n’ont rien démontré de façon définitive» (p. 215).
«Au moment où Maigret lui parlait, elle ne le regardait pas et elle sembla ne pas l’avoir entendu. Il répéta sa question, d’une voix plus forte. Cette fois, elle pencha la tête, tendant sa bonne oreille.»
Georges Simenon, Maigret et les vieillards, dans les Essentiels de Maigret, présentation de Benoît Denis, Paris, Omnibus, coll. «Tout Simenon», 2011, p. 733-832, p. 743. Édition originale : 1960.