«Car comme pour les meilleurs domestiques, l’art des vrais serveurs, c’est de tendre l’oreille.»
Amor Towles, Un gentleman à Moscou, Paris, Fayard, 2018. Traduction de Nathalie Cunnington.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Car comme pour les meilleurs domestiques, l’art des vrais serveurs, c’est de tendre l’oreille.»
Amor Towles, Un gentleman à Moscou, Paris, Fayard, 2018. Traduction de Nathalie Cunnington.
«Drouin joignit les mains :
—Meleu meleu meleu !
Ils tendirent l’oreille. La pleine lune cachée par les nuages répandait juste assez de lumière pour qu’ils voient les peupliers qui frissonnaient dans la profondeur du bois noir.
— Meleu meleu, meleu meleu.»
Jean-François Vaillancourt, Esprit de corps. Roman, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 149, 2020, 302 p., p. 60.
«Toute ma promenade, j’ai tendu l’oreille. Ce matin le décor était sonore.»
Clément Laberge, «11. Écoute», entrée de blogue, Jeux de mots et d’images, 11 décembre 2020.
«Voilà, je tends l’oreille, nous sommes nombreux à tendre l’oreille afin que la parole de celles et ceux qui parlent puisse advenir.»
Yannick Haenel, «Procès des attentats. Procès des attentats de janvier 2015, onzième jour : réflexions sur la parole», CharlieHebdo.fr, 17 septembre 2020.
«Écoutez le silence, c’était sa phrase préférée. Il la prononçait souvent. Écoutez le silence, alors on tendait l’oreille comme des idiots sans rien entendre.»
Arnaldur Indridason, les Fils de la poussière, traduction d’Éric Boury, Paris, Seuil, coll. «Points. Policier», P5093, 2019 (1997), 352 p., p. 181.