Le niveau baisse ! (2013)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Ainsi, au Québec, l’objectif ministériel au chapitre de la connaissance de la langue française veut qu’à l’examen terminal de niveau collégial, l’élève produise un texte en 800 mots comportant moins de 30 fautes, un critère qui aurait naguère mis en échec un élève en première secondaire.»

Source : Normand Thériault, le Devoir, 9 mars 2013

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Sport et politique

Gordie Howe dans The Simpsons

Nous avons déjà vu des élus accrocher leurs patins politiques et une première ministre mêler les métaphores sportives.

Dans la Presse+ du 8 novembre 2016, on pouvait lire un nouvel exemple de cette fusion du vocabulaire sportif et du vocabulaire politique : «Un politicien d’expérience comme Denis Coderre […] est reconnu pour jouer les coudes plutôt haut dans les coins de patinoire […].»

Qui joue «les coudes plutôt haut dans les coins de patinoire» — même si la patinoire n’a pas, au sens strict, de coin — ne s’en laisse pas — mais pas du tout — imposer. Gordie Howe, «Mister Elbows», était reconnu pour cela.

Howe et l’omnimaire de Montréal, même combat ?

P.-S. — Oui, c’est de la langue de puck.

Lectures en questions

Antoine Brea et Patrick Nicol, couvertures

Les livres répondent à des questions. Quelles sont quelques-unes de ces questions pour les livres lus (avec plaisir et intérêt) récemment par l’Oreille tendue ?

Vox populi : Qu’est-ce que la parole (intime, publique) aujourd’hui ?

Récit d’un avocat : Qu’est-ce qu’un motif (pour agir, pour mourir) ?

Toutes les femmes sont des Aliens : Qu’est-ce qu’une mère ? À quoi ça sert ?

On n’est pas là pour disparaître : Qu’est-ce que cela représente que de donner son nom — et donc une durée — à une maladie de la mémoire perdue ? D’être un descendant d’Alois Alzheimer ? D’être Alois Alzheimer soi-même ?

 

Références

Brea, Antoine, Récit d’un avocat, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 100, 2016, 115 p.

Nicol, Patrick, Vox populi. Roman, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 98, 2016, 89 p.

Rosenthal, Olivia, On n’est pas là pour disparaître, Paris, Gallimard, coll. «Folio», 4890, 2007, 235 p.

Rosenthal, Olivia, Toutes les femmes sont des Aliens suivi de Les oiseaux reviennent et de Bambi & co, Paris, Verticales, coll. «Minimales», 2016, 148 p.

Olivia Rosenthal, couvertures