Autopromotion 237

Spirale, 256, printemps 2016, couverture

Deux collègues de l’Oreille tendue, Francis Gingras et Claire Legendre, ont coordonné un dossier dans le plus récent numéro du magazine Spirale, «Sacrer ou se taire : actualité de la censure» (numéro 256, printemps 2016, p. 27-53).

L’Oreille y rend compte de l’ouvrage De la censure. Essai d’histoire comparée de Robert Darnton (traduction de Jean-François Sené, Paris, Gallimard, coll. «NRF Essais», 2014, 391 p. Ill.). https://www.erudit.org/fr/revues/spirale/2016-n256-spirale02591/82633ac/

Pour Gilles Marcotte : exercices de lecture

Affiche du colloque Gilles Marcotte, 28 avril 2016

Les lecteurs de l’Oreille tendue le savent : Gilles Marcotte a compté pour elle.

Le 28 avril, un colloque, «Pour Gilles Marcotte : exercices de lecture», est consacré à son œuvre, au Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) de l’Université de Montréal. L’Oreille y causera de Marcotte critique de cinéma.

Le programme est ici.

 

[Complément du 11 août 2022]

Le texte de l’Oreille a paru : Melançon, Benoît, «Gilles Marcotte va aux vues», dans Karine Cellard et Vincent Lambert (édit.), Espaces critiques. Écrire sur la littérature et les autres arts au Québec (1920-1960), Québec, Presses de l’Université Laval, 2018, p. 311-323. https://doi.org/1866/28564

 

[Complément du 30 août 2023]

On peut désormais lire le texte de l’Oreille ici.

La perte du souci philologique

Soit le graffiti suivant, dans un ascenseur de l’Université de Montréal :

Graffiti, Université de Montréal, 14 avril 2016

Malgré les erreurs de transcription, on peut y reconnaître un extrait de la chanson «Ne me quitte pas» de Jacques Brel :

Je f’rai un domaine
Où l’amour s’ra roi
Où l’amour s’ra loi
Où tu seras reine

Le souci philologique n’est plus ce qu’il était, jusques et y compris à l’université.

Petite annonce (théâtrale)

Guillaume Corbeil, Unité modèle, 2016, couverture

 «L’endroit qu’on habite
C’est pas juste un numéro sur une porte
C’est une émotion»

Pièce de théâtre récente en parfait état de marche : Unité modèle de Guillaume Corbeil. Cinq actes (et un prologue), trois personnages («Le représentant», «La représentante», «Émile»), un lieu (l’unité modèle de Diorama, complexe immobilier en plusieurs phases), des listes (d’objets, de marques), des assemblages antithétiques («Sensuelle et intelligente», «Viril et délicat», p. 31; «Un monument érigé à la mémoire du présent», p. 79), des antimétaboles («Pour que vous viviez vos rêves / Et que vous rêviez votre vie», p. 50), des répétitions habilement réparties «Selon la disposition de l’unité». Admirable construction en clichés (publicitaires, télévisuels, cinématographiques, amoureux, gastronomiques, sociaux) pièce sur pièce. Verbes au conditionnel à tous les étages. Érotisme de bon aloi. Abondance d’images au goût du jour. Crise finale (ou pas). En prime : «Un look urbain et sport» (p. 24); «Champlures traditionnelles / Provençales / Classiques / Urbaines / Ou contemporaines» (p. 35); au dernier étage, «ce qu’on a appelé le chalet urbain» (p. 47). À partager le plus rapidement et le plus largement possible.

 

Référence

Corbeil, Guillaume, Unité modèle, Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 07, 2016, 109 p. Ill.