Curiosité voltairienne (et automobile)

François Barcelo, J’haïs le hockey, 2011, couverture

«Tout est bien qui finit bien. Je remonte à vélo. Mais je n’ai pas le temps de donner un coup de pédale, que la Honda de Colombe arrive en trombe dans le stationnement du poste de police et s’arrête devant moi. Je laisse encore tomber mon vélo et je m’approche. Elle baisse la vitre de son côté. Je m’apprête à annoncer joyeusement que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais elle ne me laisse pas ouvrir la bouche.»

François Barcelo, J’haïs le hockey, Montréal, Coups de tête, coll. «Roman noir», 45, 2011, 111 p., p. 91.

 

Au cinquième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, on lit : «Je demande très humblement pardon à Votre Excellence, répondit Pangloss encore plus poliment, car la chute de l’homme et la malédiction entraient nécessairement dans le meilleur des mondes possibles.»

 

Voltaire est toujours bien vivant.

Curiosité voltairienne (et jazzée)

Mauricio Segura, Oscar, 2016, couverture

«Les habitants du quartier étaient condamnés à se livrer au jeu des suppositions, puisqu’à cause de ses incessants voyages presque plus personne ne le fréquentait. Assurément, la blessure était toujours béante, voire infectée, mais apparemment il faisait de grands efforts pour feindre que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes : il louait volontiers en entrevue la qualité de la musique d’Art T. pour aussitôt faire dévier la conversation sur son univers musical à lui, ses propres ambitions.»

Mauricio Segura, Oscar. Roman, Montréal, Boréal, 2016, 231 p., p. 125.

 

Au cinquième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, on lit : «Je demande très humblement pardon à Votre Excellence, répondit Pangloss encore plus poliment, car la chute de l’homme et la malédiction entraient nécessairement dans le meilleur des mondes possibles.»

 

Voltaire est toujours bien vivant.