À la série des mots qui changent de genre d’un côté à l’autre de l’Atlantique — vidéo, porno, loto —, ajoutons country.
Ce sera tout. Merci.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
À la série des mots qui changent de genre d’un côté à l’autre de l’Atlantique — vidéo, porno, loto —, ajoutons country.
Ce sera tout. Merci.
Cory Doctorow a créé et popularisé, en anglais, le mot enshittification — on voit souvent enshitiffication —, au point où l’American Dialect Society en a fait son mot de l’année en 2023. Définition de Wikipedia ? «A pattern of decreasing quality» («Une tendance à la baisse de la qualité»).
Google Traduction ne se foule pas, qui propose comme équivalent français… enshitification, avec une f en moins, ou enshittification.
Wikipédia suggère merdification ou emmerdification.
Dans une journée d’étude tenue la semaine dernière (voir ici), Antoine Raimbert, traducteur agréé et président du cabinet Cartier et Lelarge, a proposé une version québécoise : schnouttification, comme dans schnoutte.
C’est noté. Merci.
«Je tends l’oreille pour de vrai. Le calorifère cliquette. Pas de signe de l’au-delà pour Boucher. Qu’il se débrouille tout seul comme un grand. Je me couche, les yeux bien ouverts.»
Marc-André Dufour-Labbé, La soif que j’ai. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2024, 139 p., p. 135.
En forêt, vous rasez tout ? Pour les uns, à droite de l’Atlantique, on parlera de coupe rase; à gauche, de coupe à blanc.
À votre service.
P.-S.—On ne confondra évidemment pas cette coupe avec celle de la biscotte.
De l’article Chiasme
De l’article Ensemble de l’œuvre
De l’article Foxer
De l’article Hostie
De l’article Marde
De l’article Pour la suite du monde