«Et ça fonctionne. Lisez vos journaux, tendez l’oreille, regardez les médias sociaux, partout sur le globe la démagogie sonne l’hallali. La chasse est ouverte. Les réactionnaires le clament sur tous les tons, sur toutes les tribunes, tous les jours, à toute heure. Ils sentent l’odeur du sang. Ils vont la prendre, leur Bastille. Il n’y a plus que des ennemis et des intérêts communs. Et l’exécution de leurs adversaires est imminente» (p. 22).
(Le hockey est partout dans la culture québécoise et canadienne. Les chansons sur ce sport ne manquent pas, plusieurs faisant usage de la langue de puck. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Voici une ‘tite histoire
Concernant un canon
Il tire en désespoir
Il porte bien son nom C’est Boom Boom qu’on l’appelle
Il lance comme un boulet
Passez-lui la rondelle
C’t’un défonçeur de filet
Boom Boom !
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
Quand il était bébé
Comme couche il portait bien
En hiver comme en été
Un gilet du Canadien
Comme écolier on dit
Y était un petit bonhomme
Tous ses devoirs il fit
Dans le rush [?] du Forum
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
Ses études terminées
Et son cours en latin
Tout d’suite il met d’côté
Et court vite en patins
Pour jouer du hockey
Sur la glace dans les ruelles
La police l’a empêché
V’là qu’il joue professionnel
Boom Boom !
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
Jouant pour Canadien
La joute fut diffusée
L’annonceur fut d’entrain
Avala son dentier
Au jeu de ce [sic] recrue
Tout le monde émerveillé
Et l’autre gardien de but
Y était pas là y était caché
Boom Boom !
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
Quand Boom Boom et Maurice
Ainsi que le Gros Bill
Jouent cont’ une aut’ équipe
Ces joueurs qu’ont du style
On préfère Béliveau
Juliette [?] a bien compris
Ainsi que Maurice
En autant qu’c’est Duplessis
Boom Boom !
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
On sait que l’or est rare
Aussi que l’uranium
C’qui est de plus rare encore
C’est un billet pour le Forum
J’espère qu’un jour viendra
Avant de quitter ce monde
Que je pourrai z’être là
Lorsque Boom Boom lance et compte
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
C’est pas pour rien qu’on l’appelle qu’on l’appelle
Boom Boom !
Guettez-vous bien car il tire comme un canon
Boom Boom !
La 658e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.
La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 76 900 titres.
À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.
(Le hockey est partout dans la culture québécoise et canadienne. Les chansons sur ce sport ne manquent pas, plusieurs faisant usage de la langue de puck. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Ron le hockey c’est don ben rendu plate
C’est don pus comme dans l’temps d’Bronco Horvath Ça droppe le puck dans l’fond pis ça joue comme des chaudrons
En plus ça gagne treize millions par saison
[Ron Fournier]
Ah oui
J’ai une question totchée pour toé mon Ron
Saurais-tu où c’qui joue Gilbert Dionne ?
Mon chum André m’a dit qui vivrait quequ’part en Europe
Pis qu’y s’rait joueur-entraîneur comme Reggie Dunlop
À vos postes amateurs de sport
Et allumez vos radios d’char
Garrochez-vous su’l’téléphone
Pour dire «Salut mon Ron !»
Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron !
Parce que personne
Mais personne
Ne peut te battre mon Ron !
Eille
Écoute mon Ron dis-moé si ç’a d’l’allure
J’ai jonglé de t’ça à’manufacture
J’te f’rais un méchant trade j’enverrais Brisebois à Dallas
Cont’ Danny Ross ou bedon Craig Vargas
[Ron Fournier]
On est avec Pete
[Parlé]
Euh… Salut Ronald. ’Coute c’est a’première fois qu’j’appelle, chus un peu nerveux. Écoute Ronald moé j’voudrais t’parler d’soccer. Ch’tun gros fan de soccer. Mais tsé le soccer à Montréal, ben, ben, c’est plate, han Ron, ça pogne pas.
Salut Ron mon vieux compagnon
J’te trouve ben blood pis ben d’adon
J’te félicite pour ton programme
Pis j’salue ta p’tite dame
Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron !
Parce que personne
Mais personne
Ne peut te battre mon Ron !
Salut Ron j’tournerai pas autour du pot
Y as-tu d’quoi d’plus plate qu’une game des Expos
En plus ça t’coûte huit piasses pour deux hot-dogs pis ein’orangeade
D’mande-toé pas pourquoi y a personne au stade
[Ron Fournier]
Pas pire pas pire
Mon Ron je l’sais pas si tu vas me r’placer
On avait jasé y a dix ans passés
Accotés su’a cantine du parc que j’me rappelle pus l’nom
Au tournoi d’balle des Chevaliers d’Colomb
Salut mon Ron mon vieux pirate
Avec toi on s’dilate la rate
On est une gang à t’écouter
Chez Carrosserie Gary
Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron ! Ron !
Parce que personne
Mais personne
Ne peut te battre mon Ron !
[Parlé]
Salut Ron te souviens-tu en 1986, Mats Naslund qui avait déjoué l’goaler des Bruins Bob Beers dans l’cinquième match d’la finale d’la division Adams. Savais-tu, Ron, que c’gars-là s’en est jamais remis. J’ai lu sa biographie Behind the Shadow pis j’vous conseille d’ach’ter ça, c’t’une vraie belle leçon d’courage. Écoute le gars a fait une dépression qui a duré deux ans pis y a été obligé d’accrocher ses patins en 90 alors qu’il jouait, si j’me rappelle bien, pour les Spit Jack de Baltimore dans la East Coast League, oué, c’est ça. Eille, Ron, c’técœurant, le gars s’est faitte passer d’ssus par l’autobus de l’équipe alors que ses coéquipiers l’avaient enfermé dans sa poche de hockey. Eille, badlucké d’même, ça s’peut même pas. Y a été dix ans en chaise roulante, y a porté un plâtre de bassin pendant un an pis astheure y marche avec deux cannes pis y est gérant d’un bowling en Saskatchewan. Moé, des histoires de même, mon Ron, ben ça m’lève le poil, pis fallait que j’partage ça avec les auditeurs. En même temps, j’aimerais ça savoir si tu pourrais m’donner les résultats d’la ligue semi-pro entre le Mission de Joliette et les Blaireaux de Blainville pour savoir si Jean Perron a finalement mis fin à sa séquence de quarante et une défaites consécutives. Allo ? Euh Ron ? Allo Ron ?
Karaoke
Tous les stars d’un soir
Viennent chanter comme des pieds pour un cinq minutes de gloire
Eh ben
Au resto-bar des champions
On a d’la broue en spécial
V’nez fredonnner des chansons
En mangeant des pinottes en écales
Karaoke
Tous les stars d’un soir
Viennent chanter comme des pieds pour un cinq minutes de gloire
Eh ben
Au resto-bar des champions
On a d’la broue en spécial
V’nez fredonnner des chansons
En mangeant des pinottes en écales