Le zeugme du dimanche matin et d’Éric Chevillard

«Dans cette campagne profonde, je m’étais retiré avec un livre, un sandwich et l’intention de passer une après-midi tranquille dans le silence et l’isolement, et seul un autre homme, en effet, avait eu la même idée que moi, mais lui pour s’exercer à la trompette.»

Éric Chevillard, l’Autofictif, 3269, 11 avril 2017.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Autopromotion 296

Dossier «André Belleau II : le texte multiple», 2017, couvertureEn septembre 2015, l’Université du Québec à Montréal accueillait le colloque «André Belleau et le multiple». Ses Actes ont été rassemblés dans deux livraisons de la revue Voix et images. La première a paru à l’automne 2016 : «André Belleau I : relire l’essayiste» (Voix et images, numéro 124, automne 2016, p. 9-93; ISBN : 0318-9201). La seconde vient de sortir des presses : «André Belleau II : le texte multiple» (Voix et images, numéro 125, hiver 2017, p. 9-134; ISBN : 0318-9201). L’Oreille tendue, qui est une fan, y reprend sa «Bibliographie d’André Belleau».

Table des matières du dossier

Bélanger, David, Jean-François Chassay et Michel Lacroix, «André Belleau : le texte multiple», p. 7-12. https://doi.org/10.7202/1039911ar

Lefort-Favreau, Julien, «Portrait de l’intellectuel “intermédiaire”. Engagement de la parole et du geste chez André Belleau», p. 13-23. https://doi.org/10.7202/1039912ar

Parent, Marie, «Trahir Belleau, ou y a-t-il une intellectuelle dans la salle ?», p. 25-34. https://doi.org/10.7202/1039913ar

Dumont, François, «La poésie à distance», p. 35-45. https://doi.org/10.7202/1039914ar

Chassay, Jean-François, «André Belleau, lecteur de Norbert Wiener», p. 47-58. https://doi.org/10.7202/1039915ar

Cambron, Micheline, «André Belleau à la radio ou la théorie littéraire dialoguée», p. 59-70. https://doi.org/10.7202/1039916ar

Dion, Robert, «André Belleau à l’épreuve de l’étranger. L’exemple de l’Allemagne», p. 71-84. https://doi.org/10.7202/1039917ar

Livernois, Jonathan, «“Un coup délivré de Trudeau…” À propos de la correspondance entre André Belleau et Pierre Vadeboncoeur (1978-1985)», p. 85-94. https://doi.org/10.7202/1039918ar

Nepveu, Pierre, «Rabelais au pluriel. André Belleau et l’unité perdue», p. 95-102. https://doi.org/10.7202/1039919ar

Lacroix, Michel, «Douze textes brefs sur Belleau», p. 103-116. https://doi.org/10.7202/1039920ar

Melançon, Benoît, «Bibliographie d’André Belleau», p. 117-134. https://doi.org/10.7202/1039921ar

L’oreille tendue de… Gustave Flaubert

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale, éd. de 1961, couverture

«Mme Arnoux se réveilla. L’aboiement du chien continuait. Elle tendit l’oreille. Cela partait de la chambre de son fils. Elle s’y précipita pieds nus. C’était l’enfant lui-même qui toussait.»

Gustave Flaubert, l’Éducation sentimentale. Histoire d’un jeune homme, Paris, Classiques Garnier, 1961, xii/473 p., p. 281. Introduction, notes et relevé de variantes par Édouard Maynial. Édition originale : 1869.

Autopromotion 295

«Présences de Gilles Marcotte», Études françaises, 53, 1, 2017, couverture

L’Oreille tendue a déjà eu l’occasion de parler de Gilles Marcotte (1925-2015). Elle le refait dans la plus récente livraison de la revue Études françaises (Presses de l’Université de Montréal) :

«Présences de Gilles Marcotte», Études françaises, 53, 1, 2017, 169 p. Numéro préparé par Micheline Cambron, Pierre Popovic et le Comité de rédaction. ISSN : 0014-2085; ISBN : 978-2-7606-3740-5.

Table des matières

Cambron, Micheline, Pierre Popovic et le Comité de rédaction, «Présentation», p. 5-9. https://doi.org/10.7202/1039558ar

Daunais, Isabelle, «L’essayiste discret», p. 11-22. https://doi.org/10.7202/1039559ar

Dumont, François, «L’étrangeté de la poésie», p. 23-41. https://doi.org/10.7202/1039560ar

Beaudet, Marie-Andrée, «Gilles Marcotte, lecteur du XIXe siècle québécois», p. 43-57. https://doi.org/10.7202/1039561ar

Cambron, Micheline, «Gilles Marcotte, Montréaliste», p. 59-73. https://doi.org/10.7202/1039562ar

Biron, Michel, «La passion du banal», p. 75-89. https://doi.org/10.7202/1039563ar

Popovic, Pierre, «M. Marcotte, Gilles, la sociocritique, l’École de Montréal, le CRIST, et pour suivre…», p. 91-105. https://doi.org/10.7202/1039564ar

Lecture

Marcotte, Gilles, «Clara», p. 109-113. https://doi.org/10.7202/1039565ar

Envois

Brault, Jacques, «Un écrivain et son lecteur», p. 117-120. https://doi.org/10.7202/1039566ar

Melançon, Robert, «L’écrivain», p. 121-123. https://doi.org/10.7202/1039567ar

Brochu, André, «L’un des plus grands», p. 125-130. https://doi.org/10.7202/1039568ar

Lapointe, Martine-Emmanuelle, «Gilles Marcotte au CRILCQ», p. 131-132. https://doi.org/10.7202/1039569ar

Nardout-Lafarge, Élisabeth, «Gilles Marcotte, lecteur de Réjean Ducharme», p. 133-141. https://doi.org/10.7202/1039570ar

Sing, Pamela V., «Un encadrement probablement pas comme les autres», p. 143-146. https://doi.org/10.7202/1039571ar

Melançon, Benoît, «Instantanés», p. 147-152. https://doi.org/10.7202/1039572ar

Nepveu, Pierre, «Monologues extrêmes», p. 153-155. https://doi.org/10.7202/1039573ar

Documents

«Bibliographie des articles de Gilles Marcotte parus à Études françaises», p. 157-158. https://doi.org/10.7202/1039574ar

Collaborateurs, p. 159-164.

Résumés, p. 165-169.

Non, non, non

Les bélugas «décédés» du journal Métro

Non, non, non : ces bélugas sont morts.

Décéder : «Mourir* (personnes). Il est décédé depuis dix ans. […] Employé surtout dans l’Administration ou par euphémisme, au passé composé et au participe passé» (le Petit Robert, édition numérique de 2014).

Répétons-le une fois encore (ce ne sera pas la dernière) : laissez-les mourir.

 

[Complément du 7 juin 2017]

Tout à l’heure, à la radio de Radio-Canada : «19 des 21 caribous sont décédés.» Les caribous sont des bélugas : ils ne décèdent pas; ils meurent.

 

[Complément du 19 juin 2017]

Les buses sont des bélugas : elles ne décèdent pas; elles meurent.

Une «buse décédée», Journal de Montréal, 12 juin 2017

 

[Complément du 4 avril 2018]

Sur les ondes de la radio de Radio-Canada, le 6 août 2012 : le cheval d’Éric Lamaze est «décédé». Non : ce cheval est une buse.

Dans un cabinet de vétérinaire :

«Elle décédera en deux ou trois jours.»
Était-il question d’une chatte ? D’une chienne ? D’une femelle iguane ?
Non. L’experte parlait d’une mite.

La mite est un cheval.

 

[Complément du 2 février 2023]

Les marmottes sont des bélugas.

[Complément du 13 avril 2023]

Entendu à la radio le 6 avril : «Mon lilas est décédé.» Si les animaux ne peuvent pas décéder, les arbres encore moins !