André Belleau : pistes

Portrait d’André Belleau

Le colloque «André Belleau et le multiple» se termine aujourd’hui (programme ici). L’Oreille tendue a beaucoup écrit sur cet essayiste québécois essentiel. Ci-dessous, quelques rappels (la liste n’est pas exhaustive).

Une bibliographie de ses œuvres

Quelques citations

Des souvenirs

Un zeugme

Un conseil pédagogique

Une analyse du français de Pierre Elliott Trudeau

Deux lectures de Bernard Derome (ici et )

Un bel adage sur les guidounes (et les reines) (et les langues)

Une remarque sur Gérard Pelletier

Une réflexion de Pierre Nepveu

Citation médiatico-sportive du jour

André Belleau, portrait

«Nous les rédacteurs sportifs sommes les derniers poètes épiques de l’espèce. Nous seuls savons encore employer le superlatif et l’hyperbole avec sincérité, sans faire semblant. Nul besoin d’intoxication préalable. Nous ne sommes pas tous des imbéciles, quoi-qu’on [sic] en pense. Nous connaissons le sens des mots. Nous savons ce qu’est l’enthousiasme. Nous sommes curieux de records, de performances et pour nous, l’adresse, la ruse, la force, le courage sont des vertus inestimables comme pour Homère. Qui d’autre que nous, aujourd’hui, peut traiter son sujet comme nous traitons le nôtre, c’est-à-dire avec majesté ? […] Quand je pense à tous ces marginaux de la culture qui nous méprisent, eux qui en sont réduits à l’emploi du mot “formidable”, je me mets en colère…»

André Belleau, «Le pianiste de Prague» (nouvelle), Liberté, 22 (4), avril 1962, p. 218-224, p. 218-219. https://id.erudit.org/iderudit/30133ac

P.-S. — Le colloque «André Belleau et le multiple» s’ouvre aujourd’hui (programme ici).

Autopromotion 196

Un peu plus tôt aujourd’hui, l’Oreille tendue était à l’émission le 15-18 de la radio de Radio-Canada, au micro d’Annie Desrochers, pour causer de hockey, de P.K. Subban, de philanthropie et de langue.

On peut (ré)entendre l’entretien ici.