Autopromotion 225

Ce matin, vers 8 h 20, l’Oreille tendue sera au micro d’Alain Gravel, à la radio de Radio-Canada, pour parler de la réforme de l’orthographe. Celle de 1990.

Pour en savoir plus sur la question : le rapport de l’Académie française qui expose les rectifications; un texte de la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française sous la forme de questions / réponses.

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien ici.

Portrait cartographique du jour

Jean Echenoz, Envoyée spéciale, 2016, couverture

«L’individu d’âge mûr est l’homme au front orné d’une tache de vin en forme de Nouvelle-Guinée que nous avons aperçu déjà rue de Pali-Kao puis ici-même, plus récemment. Il paraît préoccupé, rude, son humeur maugréante approfondit une ride verticale sur sa tache de naissance, matérialisant la frontière qui sépare sur les cartes de cette île, en pointillés comme c’est l’usage, les provinces indonésiennes orientales d’avec la Papouasie Nouvelle-Guinée à proprement parler» (p. 76).

Jean Echenoz, Envoyée spéciale. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2016, 312 p.

P.-S. — L’Oreille tendue a dit le bien qu’elle pense de ce roman ici.

L’arroseur arrosé

Dans le Devoir des 30 et 31 janvier 2016, ceci : «Les messages qui émergeront sur les réseaux sociaux, mélange d’attaques violentes, d’affligeantes banalités et de syntaxe à faire pleurer un Bescherelle, ne feront que cimenter ce [que le personnage de Thomas Bernedi du roman Étoiles tombantes de Ghislain Taschereau (2015)] supposait de plus dégueulasse ou décourageant chez ses semblables.»

Bescherelle comme modèle de syntaxe ? C’est peu plausible. (Un guide de conjugaison, si, puisque c’est pour cela que Bescherelle est passé à la postérité.)

Est pris qui croyait prendre.