Autopromotion (mais pas que) 219

Érudit (logo)En 2015, la plateforme de diffusion numérique Érudit a mis en ligne une série de courtes vidéos sur l’édition scientifique.

Au programme :

Marc Couture, «L’importance des chercheurs dans la diffusion en libre accès»

Dominic Forest, «La fouille de textes et la visualisation de données»

Magda Fusaro, «Les défis d’un dépôt institutionnel numérique»

Yves Gingras, «La dérive des facteurs d’impact pour les revues savantes»

Bibi, «Rôle des presses universitaires à l’heure du numérique»

 

[Complément du 1er février 2016]

Jean-Claude Guédon, «La grande conversation scientifique»

 

[Complément du 2 mars 2016]

Jean-Claude Guédon, «Les accords majeurs pour le libre accès»

 

[Complément du 25 octobre 2016]

Vincent Larivière, «L’oligopole des grands éditeurs commerciaux»

Des nouvelles du plongeon arctique

Un huard, le dollar canadien

Le 11 mars 2010, puis le 27 juillet 2011, l’Oreille tendue disait un mot du huard, le dollar canadien.

Celui-ci piquant du nez ces jours-ci, regardons comment il se porte.

Son plumage ?

«Vivre avec un huard déplumé» (la Presse+, 8 janvier 2016).

«Le huard perd encore des plumes» (la Presse+, 9 décembre 2015).

«Le huard risque de perdre encore quelques plumes, selon des économistes» (le Devoir, 17 juillet 2015, p. A7).

Son vol ?

«Voyager là où le huard vole haut» (la Presse, 25 avril 2015, cahier Affaires, p. 1).

«Le huard doit voler de ses propres ailes» (le Devoir, 17 septembre 2014, p. B3).

«Vents contraires pour le huard» (la Presse+, 15 septembre 2014).

«La chute du huard en quatre questions» (la Presse, 9 janvier 2014, cahier Affaires, p. 5).

«Le huard poursuit sa descente» (la Presse, 23 février 2013, cahier Affaires, p. 4).

«Le huard reprend son envol» (la Presse, 22 août 2012, p. A1).

«Le huard monte encore…» (la Presse, 27 janvier 2012, p. A1).

«Les cambistes conservent leur calme devant l’envolée du huard» (la Presse, 27 juillet 2011, cahier Affaires, p. 1).

Sa personnalité ?

«Pourquoi le huard devrait-il mieux aimer 2016 ?» (la Presse+, 2 janvier 2016)

«Ne laissez pas le huard gâcher vos vacances» (la Presse, 1er février 2014, cahier Affaires, p. 6).

«Une année moche attend le huard» (la Presse+, 29 décembre 2013).

«Le huard se fait malmener» (le Devoir, 4 décembre 2013, p. B1).

Levez les yeux au ciel.

P.-S. — L’éditeur favori de l’Oreille tendue déteste cette utilisation du mot huard. Ce billet est pour lui.

P.-P.-S. — Il y a le plumage du huard et il y a celui des autres : «Le huard fait perdre des plumes aux transporteurs aériens» (le Devoir, 29 janvier 2014, p. B4).

À saveur d’étonnement

Ne lui demandez pas pourquoi : l’Oreille tendue a une imposante collection d’occurrences de la locution à saveur (voir ici, par exemple).

Elle peut cependant assurer ses lecteurs qu’elle n’avait jamais, avant aujourd’hui, lu ceci, à propos de la nouvelle saison de l’émission de télévision les Beaux Malaises : «Un épisode à saveur sexuelle qui crée un vrai malaise» (le Devoir, 13 janvier 2016, p. B8).

On n’arrête pas le progrès, genre.

Autopromotion 218

Sélection du Reader's Digest, 1971

 

Quand elle était petite, l’Oreille tendue lisait Sélection du Reader’s Digest. Elle se souvient notamment de sa chronique médicale, dont un certain «Georges» était le héros : «Je suis la vessie de Georges»; «Je suis le poumon de Georges»; «Je suis la glande surrénale de Georges»; etc.

Devenue grande, elle donne, dans le numéro de janvier 2016 de cette revue, une entrevue à Sophie Mangado, «Le déclin du français ? Un mythe !» (p. 12-14), au sujet de son plus récent livre, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue).

Question du jour : est-elle la langue de Georges ou son oreille ?

 

Référence

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture