L’Oreille est surtout tendue vers la langue de puck — c’est du hockey.
Il lui arrive néanmoins de s’intéresser à la langue du Super Bowl — c’est aujourd’hui et c’est du football.
On peut lire ça ici.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
L’Oreille est surtout tendue vers la langue de puck — c’est du hockey.
Il lui arrive néanmoins de s’intéresser à la langue du Super Bowl — c’est aujourd’hui et c’est du football.
On peut lire ça ici.
La 286e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.
Refusons la réforme absurde de l'orthographe et le nivellement vers le bas ! #Jesuiscirconflexe #ReformeOrthographe
— Christian Estrosi (@cestrosi) February 4, 2016
Ce matin, vers 8 h 20, l’Oreille tendue sera au micro d’Alain Gravel, à la radio de Radio-Canada, pour parler de la réforme de l’orthographe. Celle de 1990.
Pour en savoir plus sur la question : le rapport de l’Académie française qui expose les rectifications; un texte de la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française sous la forme de questions / réponses.
[Complément du jour]
On peut (ré)entendre l’entretien ici.
L’Oreille tendue s’intéresse aux discours sur le sport. Elle s’intéresse donc aux discours médiatiques sur le sport. Voilà pourquoi elle a collaboré au volume collectif ci-dessous. Elle y cause de Maurice Richard — c’est du hockey — et de journalisme sportif.
Derèze, Gérard, Jean-François Diana et Olivier Standaert (édit.), Journalisme sportif. Méthodes d’analyse des productions médiatiques, Bruxelles, De Beck supérieur, coll. «Info&Com», 2015, 247 p. ISBN : 978-2-8041-6403-4.
Derèze, Gérard, «Introduction», p. 7-8.
Diana, Jean-François, «Le sport : de l’objet de passion au sujet d’étude», p. 9-23.
Wille, Fabien, «Les mutations du journalisme sportif : la légitimation et la responsabilité sociale», p. 25-41.
Lochard, Guy, «Les programmes de plateau», p. 43-59.
Wille, Fabien, «Analyser le direct télévisuel», p. 61-79.
Birot, Ludovic et Damien Féménias, «Analyser des flux médiatiques d’information», p. 81-100.
Bonnet, Valérie, «Analyser des productions radio», p. 101-115.
Standaert, Olivier, «La pratique d’entretiens de recherche avec des journalistes», p. 117-133.
Papa, Françoise, «Analyser l’espace web. De la constitution du corpus à l’analyse du fragment», p. 135-161.
Pécout, Christophe, «Analyser une affiche», p. 163-178.
Papa, Françoise, «Analyser un événement sportif dans sa diversité médiatique», p. 179-194.
Tétart, Philippe, «La presse sportive au regard de l’historien. Question, méthodes et sources», p. 195-210.
Melançon, Benoît, «Maurice Richard : le récit journalistique de la mort d’un mythe sportif», p. 211-225. https://doi.org/1866/28752
En 2001, l’Oreille tendue cosignait, avec Pierre Popovic, le Village québécois d’aujourd’hui. Glossaire. Trois ans plus tard paraissait sa deuxième édition, revue, corrigée et full upgradée, le Dictionnaire québécois instantané. Dans un cas comme dans l’autre, il avait fallu inventer une bière : ce fut La Môsus, puis La Torrieuse. C’était faire preuve d’une bien piètre imagination.
C’est du moins la réflexion qu’on peut se faire devant l’excellente chronique de Jean-François Nadeau parue dans le Devoir de ce lundi. On y découvre l’existence de noms de bière aussi subtils que La Diable au corps, L’Obscur Désir, L’Affranchie, La Libertine, La Désérables, La Noire Sœur, La Chipie, La Matante, La Joufflue, La Ciboire, La Valkyrie. Conclusion du chroniqueur ? «Le marketing de la bière, y compris dans sa variante micro-domestique pseudo-cool, continue de mettre en scène comme avant un vieil imaginaire parfaitement réactionnaire destiné aux hommes de demain.»
La Môsus et La Torrieuse avaient, au final, bien meilleur goût.
Références
Melançon, Benoît et Pierre Popovic, le Village québécois d’aujourd’hui. Glossaire, Montréal, Fides, 2001, 147 p.
Melançon, Benoît, en collaboration avec Pierre Popovic, Dictionnaire québécois instantané, Montréal, Fides, 2004 (deuxième édition, revue, corrigée et full upgradée), 234 p. Illustrations de Philippe Beha. Édition de poche : Montréal, Fides, coll. «Biblio-Fides», 2019, 234 p.
Nadeau, Jean-François, «En bière», le Devoir, 25 janvier 2016, p. A3.