Autopromotion (indirecte) 852

Michel Biron, les Vertiges du personnage contemporain, 2025, couverture

En 2000, l’Oreille tendue lançait la collection «Socius» aux Presses de l’Université de Montréal.

Le premier titre de la collection était l’Absence du maître, de Michel Biron.

Le 21e, les Vertiges du personnage contemporain, est aussi de Michel Biron. Il arrive en librairie cette semaine.

 

Références

Biron, Michel, l’Absence du maître. Saint-Denys Garneau, Ferron, Ducharme, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. «Socius», 2000, 320 p.

Biron, Michel, les Vertiges du personnage contemporain. Le roman québécois depuis 2000, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, coll. «Socius», 2025, 232 p.

Avis de déménagements

Bandeau du site de photos de Benoît Melançon

Au fil des ans, l’Oreille tendue a créé plusieurs blogues sur la plateforme Tumblr. En mars 2025, son compte a été supprimé sans explication. Des courriels pour essayer de comprendre ce qui s’était passé sont restés lettre morte.

Que faire avec le contenu de ces blogues ?

Les Curiosités voltairiennes sont désormais une rubrique ici même. Tout ce qui se trouvait sur Tumblr ne sera pas repris, mais la reconstruction est en cours.

Les Pancartes de la GGI, celles de la Grève générale illimitée de 2012, sont maintenant de ce côté.

Trottoirs de Montréal a été plus difficile à reconstituer, mais l’essentiel devrait être .

La Confluence des tweets (devenu Confluences) et Merci de votre compréhension vont nécessiter, un de ces jours, un considérable ménage. Pour l’instant, les photos ont été reprises en vrac.

Vivez la vie urbaine était alimenté par Chloé Baril, qui l’avait créé, et l’Oreille. Celle-ci ne peut plus y contribuer. Ce blogue reste toujours visible.

Ce sera tout pour aujourd’hui.

 

[Complément du 18 octobre 2025]

Hier, ce courriel, toujours sans justification :

Bonjour,

Après examen de votre compte, nous avons décidé de le réactiver. Vous devriez dès maintenant pouvoir à nouveau vous y connecter en utilisant votre adresse e-mail et votre mot de passe.

Nous vous remercions pour votre patience dans le cadre de cette procédure. N’hésitez pas à nous contacter pour toute autre question.

L’équipe Trust & Safety de Tumblr

Pour l’instant, seul un blogue est de retour en ligne : la Confluence des tweets. Il ne sera évidemment pas mis à jour.

La saga, cependant, continue. Nouveau courriel envoyé hier : et mes autres blogues, hein ?

À suivre.

Capitanat et langue à Montréal

Portrait de Nick Suzuki durant sa première entrevue en français

Depuis 1975, cinq francophones ont été capitaines des Canadiens de Montréal — c’est du hockey : Yvan Cournoyer, Serge Savard, Guy Carbonneau, Pierre Turgeon, Vincent Damphousse. Un anglophone pouvait s’exprimer en français : Bob Gainey. Au cours de ces cinquante ans, dans plus de la moitié des saisons, le représentant officiel du Tricolore ne parlait pas la langue de la majorité de ses fans. C’est le cas depuis plus de 25 ans. (Les autres joueurs ? N’en parlons pas.)

Pour les entraîneurs, la situation est un peu différente. Il est attendu d’eux qu’ils parlent français. L’embauche d’un unilingue anglophone en 2011, Randey Cunneyworth, avait d’ailleurs causé un scandale politicosportif.

La question refait surface dans l’actualité ces jours-ci. Nick Suzuki, qui entreprend sa septième saison à Montréal et sa quatrième comme capitaine de l’équipe, vient d’accorder une très brève entrevue en français, sa toute première.

Qu’en penser ? Plus tôt aujourd’hui, l’Oreille tendue est allée discuter de la question au micro d’Annie Desrochers, dans le cadre de l’émission le 15-18 de la radio de Radio-Canada. Ça s’écoute ici.

La prochaine étape ? Que plusieurs joueurs des Canadiens de Montréal maîtrisent la langue de puck.

P.-S.—On ne peut évidemment pas aborder ce sujet sensible sans avoir une pensée pour mademoiselle Miron.

P.-P.-S.—Dans le CH et son peuple (2024), Brendan Kelly aborde à plusieurs reprises le statut changeant du français au cours de l’histoire de l’équipe montréalaise. Le livre se termine d’ailleurs sur un appel aux joueurs à apprendre la langue majoritaire de leur ville (p. 211-212).

 

Références

Kelly, Brendan, le CH et son peuple. Une province, une équipe, une histoire commune, Montréal, Éditions de l’Homme, 2024, 211 p. Ill. Préface de Claude Legault.

Melançon, Benoît, Langue de puck. Abécédaire du hockey. Édition revue et augmentée, Montréal, Del Busso éditeur, 2024, 159 p. Préface d’Olivier Niquet. Illustrations de Julien Del Busso.

Melançon, Benoît, Langue de puck, édition revue et augmentée de 2024, couverture

Autopromotion 851

«Architecture et parties qui en dépendent. Maçonnerie», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XII

La 671e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 78 200 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Maçonnerie», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XII

Autopromotion 850

Ken Dryden, The Class, éd. de 2024, couverture

L’Oreille tendue a déjà eu l’occasion de parler ici de deux des livres précédents de Ken Dryden : Scotty (2019) et The Series (2022).

Dans le Devoir de ce matin, elle en présente un troisième, The Class (2023), sous le titre «1947-2025. Le dernier Ken Dryden» (p. A7).

Ken Dryden vient de mourir, à 78 ans.

P.-S.—L’Oreille n’a cependant pas eu l’occasion de donner sa citation préférée de ce livre : «On the eve of the first game against Boston, I received a telegram from my father. It read : “Ruin the Bruins. Love, Dad.” After we’d beaten them in game seven, I telegrammed back : “Bruins ruined. Love, Ken“» (p. 248 n.). Traduction libre : «La veille du premier match contre Boston, j’ai reçu un télégramme de mon père. Ça disait : “Écrapoutis les Bruins. Je t’aime, Papa.” Après les avoir battus dans le septième match, je lui ai répondu, aussi par télégramme : “Bruins écrapoutis. Je t’aime, Ken”.»

 

Références

Dryden, Ken, Scotty. A Hockey Life Like no Other, Toronto, McClelland & Stewart, 2019, viii/383 p. Ill. Traduction : Scotty. Une vie de hockey d’exception, Montréal, Éditions de l’Homme, 2019, 439 p. Préface de Robert Charlebois.

Dryden, Ken, The Series. What I Remember, What it Felt Like, What it Feels Like Now, Toronto, McClelland & Stewart, 2022, 191 p. Ill. Traduction : la Série du siècle. Telle que je l’ai vécue, Montréal, Éditions de l’Homme, 2022, 204 p.

Dryden, Ken, The Class. A Memoir of a Place, a Time, and Us, Toronto, McClelland & Stewart, 2024, 479 p. Édition originale : 2023.