
L’autre jour, l’Oreille tendue a discuté avec le journaliste Thomas Laberge, du Groupe Capitales Médias, de la langue politique au Québec. C’est ici.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).

L’autre jour, l’Oreille tendue a discuté avec le journaliste Thomas Laberge, du Groupe Capitales Médias, de la langue politique au Québec. C’est ici.
La 498e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.
La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 58 007 titres.
Illustration : «Art d’écrire», deuxième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1763, planche V
La 497e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.
La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 57 892 titres.
Illustration : «Art d’écrire», deuxième volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1763, planche IV
L’Oreille tendue a une bouche. Elle a tendance à l’ouvrir. Conséquences ?
Depuis septembre, dans des publications écrites, elle a parlé…
…des mots de 2021 (dans le Journal de Montréal / de Québec),
…des termes disparus du sport (dans la Presse+),
…de la permanence de la forme épistolaire (dans la Presse+),
…de l’avenir du français (dans les Diplômés),
…de Voltaire (pour TVA nouvelles),
…du mot en w- (dans The Globe and Mail).
C’est bien assez.
Depuis la nuit des temps, l’Oreille tendue collabore à Épistolaire, la revue de l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire. De sa chronique, «Le cabinet des curiosités épistolaires», elle a tiré un recueil en 2011, Écrire au pape et au Père Noël.
La 47e livraison d’Épistolaire vient de paraître (2021, 393 p., ill., cahier couleurs, ISSN : 0993-1929). L’Oreille y parle des lettres et du feu, chez Diderot, Isabelle de Charrière, Mme du Deffand, Anne Hébert, etc.
Table des matières
Haroche-Bouzinac, Geneviève, «Avant-propos», p. 7.
«Dossier. Le geste épistolaire, représentations croisées dans les pratiques quotidiennes, les arts et la littérature»
Richard-Pauchet, Odile et Albrecht Burkhardt, «Un geste en voie de disparition», p. 11-18.
«I. Pratiques au quotidien, sacrées et profanes»
Bernard-Pradelle, Laurence, «Parler de soi à travers autrui ou le geste énigmatique de l’épistolier Marc Antoine Muret (1580)», p. 21-34.
Henryot, Fabienne, «Les clarisses et l’art épistolaire dans l’hagiographie classique», p. 35-48.
Kerhervé, Alain, «Le poids de la plume en Angleterre au XVIIIe siècle», p. 49-67.
Reynaud, Cécile, «“Quelle belle chose que la poste !” Hector Berlioz (1803-1869) et l’écriture épistolaire», p. 69-84.
«II. Représentations du geste épistolaire dans les arts et la littérature»
Bril, Damien, «Anne d’Autriche en régente : le portrait à la lettre ou le pouvoir en main», p. 87-96.
Cheny, Anne-Marie, «La pratique épistolaire d’un “prince de la République des lettres”», p. 97-109.
Tardy, Cécile, «Vincent Voiture d’après Philippe de Champaigne : culture mondaine, culture savante», p. 111-119.
Haroche-Bouzinac, Geneviève, «Le Message de l’amour : Pieter de Hooch (1629-1684)», p. 121-128.
Dupuy-Vachey, Marie-Anne, «Du “billet doux” à la “mauvaise nouvelle”. La lettre sous le pinceau des artistes au Siècle des lumières», p. 129-138.
Lanno, Dorothée, «Un secret partagé : la lettre dans les représentations figurées de l’amitié (fin XVIIIe-début XIXe siècles)», p. 139-148.
Tüskés, Anna, «Écrivains et lecteurs de lettres dans la peinture hongroise des XIXe et XXe siècles», p. 149-158.
Taktak, Salwa, «Le geste épistolaire dans Julie ou la Nouvelle Héloïse de J.-J. Rousseau : les représentations et les enjeux dramatiques», p. 159-172.
«III. Représentations contemporaines»
De Vita, Philippe, «Le virtuel à l’œuvre : la lettre dans une séquence du Fleuve de Jean Renoir», p. 175-181.
Dutel, Jérome, «Si nous n’étions que de lettres ? Lettres de femmes (2013) d’Augusto Zanovello», p. 183-189.
Tebbani, Lynda-Nawel, «Le geste épistolaire dans la poésie chantée de la musique classique algérienne», p. 191-198.
Olivier, Claire, «Enveloppe moi, l’épistolaire selon Annette Messager et Jean-Philippe Toussaint», p. 199-208.
Péron-Douté, Eugénie, «L’épistolaire dans l’œuvre de Chloé Delaume», p. 209-216.
Conant-Ouaked, Chloé, «Prenez soin de vous de Sophie Calle : un dispositif épistolaire multiple au sein de l’art contemporain», p. 217-227.
«Perspectives»
Tonolo, Sophie, «De la direction maternelle à l’art d’être grand-mère : l’éducation par la lettre vers 1690», p. 231-242.
Plainemaison, Jacques, «Ibis, confidente de Jean Genet, et le groupe de ses amis», p. 243-253.
De Vita, Philippe, «Trois lettres du cinéma hollywoodien classique : une présence paradoxale», p. 255-261.
Antonutti, Isabelle, «Histoire d’une découverte : lettres, 1942, Bordeaux, Paris», p. 263-274.
«Chroniques»
Schwerdtner, Karin, «Des lettres, des enquêtes et des émotions. Entretien avec Hélène Gestern», p. 277-290.
Melançon, Benoît, «Le cabinet des curiosités épistolaires», p. 291-293. Sur les lettres et le feu. [HTML] [PDF]
«Recherche»
Cousson, Agnès (édit.), «Bibliographie», p. 297-342. Avec la collaboration de Guy Basset, Luciana Furbetta, Benoît Grévin, Benoît Melançon, Bénédicte Obitz, Clémence Revest et Déborah Roussel.
«Comptes rendus», p. 343-378.
«Résumés du dossier», p. 379-390.
«Légendes des illustrations et figures», p. 391-393.