«Le jour est venu et moi aussi» (Patrick Bruel, «Place des grands hommes», 1990).
«A cottage built of lilacs and laughter» (Ella Fitzgerald, «Polka Dots and Moonbeams», 1974).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Le jour est venu et moi aussi» (Patrick Bruel, «Place des grands hommes», 1990).
«A cottage built of lilacs and laughter» (Ella Fitzgerald, «Polka Dots and Moonbeams», 1974).
(Une définition du zeugme ? Par là.)
Pour les gens cultivés / à cultiver : «Le souci pour la malbouffe est omniprésent à l’école. À quand la préoccupation pour la “malculture” ?» (le Devoir, 18 février 2013, p. A6).
Pour les hipsters qui s’ennuient de la banlieue (suburbia) : «Quand les hipsters de Brooklyn déménagent en banlieue. “Creating Hipsturbia” http://nyti.ms/14XmtiC» (@mcbeaucage).
Pour les mordus du mouvement numérique : «La gifification de l’éco RT @strem RT @suzlortie Vimeo acquires GIF-making app Echograph to challenge Vine & Cinemagram http://venturebeat.com/2013/02/14/vimeo-acquires-gif-making-app-echograph-to-challenge-vine-cinemagram/#YWC6Moe870y4F7o6.02» (@fdaudens).
Remarque. L’Oreille tendue se serait contentée de gification et s’interroge sur ce fifi.
Pour les amateurs de musique (pour) jeune(s) : «Le batteur des Black Keys a passé les dernières journées à en découdre avec les inconditionnels de Justin Bieber, surnommés les “Beliebers”, sur Twitter» (la Presse, 19 février 2013, cahier Arts, p. 2).
Pour les amis de la nature : croisez un ours blanc (polar bear) et un grizzly, et vous aurez un grolar. Ou un pizzly. (Merci à @PhAnnocque.)
Pour ceux qui aiment se prendre à leur propre jeu : «Idée de nouveau mot : le “johnnisme”. Qui voudrait dire “Écouter un truc ringard au 2nd degré tant de fois qu’on en devient vraiment fan”» (@Bouletcorp, via @PimpetteDunoyer).
Pour les jumeaux : «Happy birthday, twin ! http://bit.ly/RToWHI #twin You are my two-ther. Twin+Brother» (@vassb, via @sabouria).
Pour les fans d’étymologie : «Le “sextage”, vraiment ? C’est quoi ce mot-là, une combinaison de sexe et… ?» (@caroline_gm).
Soit ce tweet : «Aussies baristas call a skinny decaf a “Why Bother ?”» (@Nigella_Lawson).
Et celui-ci : «J’aime bien, dans un café de la gare de Montréal, commander un expresso déca. Juste pour entendre la préposée crier “un expresso sans plomb”» (@Ant_Robitaille).
On se moque d’eux. Pourquoi se donner la peine de boire cela («Why Bother ?») ? Pourquoi se priver de l’essence du café (le «plomb») ? S’il y a des buveurs de décaféiné dans la salle, en Australie («Aussies») comme au Québec, ils devraient se plaindre.
L’Oreille tendue sera aujourd’hui, de 13 h à 14 h, à l’émission Plus on est de fous, plus on lit ! de la radio de Radio-Canada pour parler de David Foster Wallace et notamment de la biographie que lui consacre D.T. Max (2012).
Rediffusion ce soir entre 20 h et 21 h.
Peut-être aura-t-elle l’occasion de parler du bikini DFW, du coussin DFW, des t-shirts DFW, des tatouages DFW, de la présence de DFW dans les Simpsons ou, plus sérieusement, du rapport entre Aaron Swartz et DFW. Ce n’est pas sûr.
Pour en savoir plus (en anglais)…
Un blogue sur Infinite Jest
Une entrevue avec D.T. Max
Plusieurs articles de D.T. Max sur David Foster Wallace dans The New Yorker
La liste de discussion Wallace-l
[Complément du jour]
On peut (ré)entendre l’entretien ici.
[Complément du 6 février 2013]
Par quel titre aborder l’œuvre de David Foster Wallace ? L’Oreille tendue confesse un faible pour Consider the Lobster and Other Essays (2005).
Référence
Max, D.T., Every Love Story Is a Ghost Story. A Life of David Foster Wallace, New York, Viking, 2012, 309 p.
Chaleur sèche ou pas, l’Oreille est toujours tendue.
L’autre jour, au sauna, elle écoutait son fils cadet et un pote d’icelui disserter de leur vie scolaire.
Conclusion ? Swag tient toujours le haut du pavé. Yolo est connu. Genre reste fréquent (mais pas style). On aime beaucoup lol et trololol. Et dude constitue la formule d’interpellation par excellence : «Hey, dude, je sue.»
Ils ne connaissent toutefois pas encore le verbe dudoyer : «to address someone as “Dude”», pour reprendre la définition repérée par @emckean.
Cela viendra bien assez tôt.
[Complément du 12 juin 2014]
Dude est d’un emploi ancien au Québec. On le trouve dans une bande dessinée du journal la Patrie, «Les aventures de Timothée», le 3 décembre… 1904 : «Quoi est-ce qu’y veut ce dude là» (p. 13). Cette BD est reproduite dans Pierre Véronneau, «Introduction à une lecture de la bande dessinée québécoise, 1940-1910», Stratégie. Lutte idéologique, 13-14, printemps 1976, p. 59-75, p. 67.