«Quand on me laissait enfin seul, je tendais l’oreille pour comprendre ce qui se passait dans la pièce adjacente» (p. 28).
Christian Guay-Poliquin, le Poids de la neige, Saguenay, Éditions La Peuplade, 2016, 296 p.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Quand on me laissait enfin seul, je tendais l’oreille pour comprendre ce qui se passait dans la pièce adjacente» (p. 28).
Christian Guay-Poliquin, le Poids de la neige, Saguenay, Éditions La Peuplade, 2016, 296 p.
«Quand on me laissait enfin seul, je tendais l’oreille pour comprendre ce qui se passait dans la pièce adjacente.»
Christian Guay-Poliquin, le Poids de la neige, Saguenay, Éditions La Peuplade, 2016, 296 p., p. 28.
«Cet effroi bête et inexplicable grandissait toujours et devenait de la terreur. Je demeurais immobile, les yeux ouverts, l’oreille tendue et attendant.»
Guy de Maupassant, «Sur l’eau», dans Contes et nouvelles. 1875-1884. Une vie. Roman, Paris, Robert Laffont, coll. «Bouquins», 1988, 2 t., t. 1, p. 167.
«Il était effrayant, cet animal, à rire continuellement tout seul, comme si sa profession l’égayait. Même, quand il avait fini son sabbat et qu’il tombait sur le dos, il ronflait d’une façon extraordinaire, qui coupait la respiration à la blanchisseuse. Pendant des heures, elle tendait l’oreille, elle croyait que des enterrements défilaient chez le voisin.»
Émile Zola, l’Assommoir, Paris, Garnier-Flammarion, coll. «G-F», 198, 1969, 445 p., p. 338-339. Chronologie et introduction par Jacques Dubois. Édition originale : 1876.
«Parvenus à ce point nous nous effondrons
dans des fauteuils de cinéma pour voir
le verbe aimer brûler au kérosène;
s’arracher à l’attraction —
— terrestre, décoller en direction de l’étoile
94 Ceti. Nous tendrons l’oreille pour
entendre son chant inhumain, son fa dièse
froid. Des frissons nous hérissent.»
René Lapierre, les Adieux. Poésie, Montréal, Les Herbes rouges, 2017.