«Septembre serait doux. À la radio, le bulletin de nouvelles m’a fait tendre l’oreille et me rapprocher de la cuisine […].»
Sébastien Dulude, Amiante, Saguenay, La Peuplade, 2024, 209 p., p. 103.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Septembre serait doux. À la radio, le bulletin de nouvelles m’a fait tendre l’oreille et me rapprocher de la cuisine […].»
Sébastien Dulude, Amiante, Saguenay, La Peuplade, 2024, 209 p., p. 103.
«Je vais démarrer maintenant. Si tu tends l’oreille, tu entendras que mon moteur fonctionne très bien.»
Henning Mankell, les Bottes suédoises. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points», P4600, 2017, 363 p., p. 35. Édition originale : 2015. Traduction d’Anna Gibson.
«Cherchant à nouveau à distinguer la respiration de Stan à ses côtés, elle se redressa dans le lit et comprit aussitôt pourquoi elle ne l’entendait pas. Il n’était plus là. Il avait dû se lever. Elle attendit quelques instants, l’oreille tendue, puis sortit du lit, alluma la lampe du couloir et descendit l’escalier à pas de loup en appelant le nom de Stan à plusieurs reprises à voix basse pour ne pas réveiller leur fille. Son mari ne répondait pas.»
Arnaldur Indridason, le Mur des silences, Paris, Métailié, coll. «Métailié noir», 2022, 332 p., p. 50. Édition originale : 2020. Traduction d’Éric Boury.
«Toute la matinée avait été ainsi marquée du signe de la gaucherie et de la gêne. Pendant qu’il écoutait ses visiteurs, il tendait l’oreille aux bruits de la chambre, trouvait des prétextes pour s’y rendre.»
Georges Simenon, les Gens d’en face, Paris, Fayard, coll. «Le livre de poche», 1971, 217 p., p. 67. Édition originale : 1933.
«Il tend l’oreille dans le noir et soudain il est parfaitement conscient.
Il y a quelque chose qui a changé. Quelque chose n’est plus comme d’habitude.
Il étend prudemment la main jusqu’à toucher le visage de sa femme. Du bout des doigts, il sent la chaleur de son corps. Ce n’est donc pas elle qui est morte. Aucun des deux n’a encore laissé l’autre seul.
Il tend l’oreille dans le noir.»
Henning Mankell, Meurtriers sans visage. Roman, Paris, Christian Bourgois éditeur, coll. «Points», P1122, 2003, 385 p., p. 12. Édition originale : 1991. Traduction de Philippe Bouquet.