Avis de déménagements

Bandeau du site de photos de Benoît Melançon

Au fil des ans, l’Oreille tendue a créé plusieurs blogues sur la plateforme Tumblr. En mars 2025, son compte a été supprimé sans explication. Des courriels pour essayer de comprendre ce qui s’était passé sont restés lettre morte.

Que faire avec le contenu de ces blogues ?

Les Curiosités voltairiennes sont désormais une rubrique ici même. Tout ce qui se trouvait sur Tumblr ne sera pas repris, mais la reconstruction est en cours.

Les Pancartes de la GGI, celles de la Grève générale illimitée de 2012, sont maintenant de ce côté.

Trottoirs de Montréal a été plus difficile à reconstituer, mais l’essentiel devrait être .

La Confluence des tweets (devenu Confluences) et Merci de votre compréhension vont nécessiter, un de ces jours, un considérable ménage. Pour l’instant, les photos ont été reprises en vrac.

Vivez la vie urbaine était alimenté par Chloé Baril, qui l’avait créé, et l’Oreille. Celle-ci ne peut plus y contribuer. Ce blogue reste toujours visible.

Ce sera tout pour aujourd’hui.

 

[Complément du 18 octobre 2025]

Hier, ce courriel, toujours sans justification :

Bonjour,

Après examen de votre compte, nous avons décidé de le réactiver. Vous devriez dès maintenant pouvoir à nouveau vous y connecter en utilisant votre adresse e-mail et votre mot de passe.

Nous vous remercions pour votre patience dans le cadre de cette procédure. N’hésitez pas à nous contacter pour toute autre question.

L’équipe Trust & Safety de Tumblr

Pour l’instant, seul un blogue est de retour en ligne : la Confluence des tweets. Il ne sera évidemment pas mis à jour.

La saga, cependant, continue. Nouveau courriel envoyé hier : et mes autres blogues, hein ?

À suivre.

Autopromotion 851

«Architecture et parties qui en dépendent. Maçonnerie», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XII

La 671e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 78 200 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Maçonnerie», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XII

Curiosité voltairienne (et linguistique)

Marie-Ève Thuot, la Trajectoire des confettis, 2019, couverture

«— De toute façon, maugréa Louis, pourquoi on aurait la mission de protéger la langue des Français, quand ils nous ont envoyés dans un climat merdique pour avoir de la fourrure de castor, avant de nous domper au premier problème ?

— Tu t’en viens soûl, Louis.

— C’est notre langue… protesta Jacques. Tu comprends tout de travers.

— Qu’est-ce que tu chantais, Zack ? demanda Cécilia, qui peinait à suivre la conversation et s’accrochait de nouveau aux mélodies.

— Attention, Louis nous sort les deux trucs qu’il se rappelle de ses cours d’histoire du secondaire.

— C’était Jean Leloup, répondit Charlie à Cécilia.

— Qui se soucie de ces quelques arpents de neige ?

— Ben Louis, il les a pas compris, ses cours d’histoire du secondaire, pour nous sortir des affaires de même. Le français, c’est notre langue.

La langue de Voltaire ! s’écria Zack en coupant court à la cacophonie, son téléphone en main. Tiens, écoutez ce qu’il pensait de notre beau pays : “Quand deux ou trois marchands de Normandie, sur l’espérance d’un petit commerce de pelleterie, établirent une colonie dans le Canada, pays couvert de neiges et de glaces huit mois par année, habité par des barbares, des ours et des castors.” Ça ferait une bonne pub de voyage, en fait…

— Lâche ton cell, Zack.»

Marie-Ève Thuot, la Trajectoire des confettis. Roman, Montréal, Les Herbes rouges, 2019, 615 p.,  p. 73-74.

 

Au début du vingt-troisième chapitre de Candide (1759), le conte de Voltaire, «Candide et Martin vont sur les côtes d’Angleterre; ce qu’ils y voient», Candide discute avec Martin sur le pont d’un navire hollandais : «Vous connaissez l’Angleterre; y est-on aussi fou qu’en France ? — C’est une autre espèce de folie, dit Martin. Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu’elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut.»

Les barbares, les ours et les castors ? Cela est tiré du 151e chapitre de l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations (1756), des «Des possessions des Français en Amérique», et de Wikipédia.

 

Voltaire est toujours bien vivant.

Autopromotion 849

«Architecture et parties qui en dépendent. Maçonnerie», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XI

La 670e livraison de XVIIIe siècle, la bibliographie de l’Oreille tendue, est servie.

La bibliographie existe depuis le 16 mai 1992. Elle compte 78 100 titres.

À partir de cette page, on peut interroger l’ensemble des livraisons grâce à un rudimentaire moteur de recherche et soumettre soi-même des titres pour qu’ils soient inclus dans la bibliographie.

Illustration : «Architecture et parties qui en dépendent. Maçonnerie», premier volume des planches de l’Encyclopédie, Paris, 1762, planche XI