Sentant poindre, pour le dire en langue de puck, une légère léthargie, l’Oreille tendue va aller faire un tour à l’orée de la forêt. De retour de l’autre côté de la pause.
Autopromotion 649
L’Oreille tendue est née il y a pile-poil treize ans. Avec ses bénéficiaires, elle célèbre donc aujourd’hui ses noces de muguet.
En chiffres, cela donne 4905 articles, dont 951 contiennent un complément (ou plusieurs), pour 2 973 795 vues.
«Depuis le 1er jour», dixit WordPress, sa meilleure journée reste le 29 avril 2012, avec 6 094 vues. Ce jour-là, l’Oreille débordait de swag. C’était le bon vieux temps.
Illustration : J.-H. Bernard, ptre, Manuel de diction. Parlons bien, Saint-Hyacinthe (Québec), Les éditions de la bonne chanson, 1950, 102 p., p. 9.
Extinction des lumières de Noël
L’Oreille tendue s’éclipse quelques jours. De retour après la pause.
P.-S.—Non, elle n’essaie pas de passer un sapin à ses bénéficiaires.
Crise de genre du jour
L’Oreille tendue blogue en ces lieux depuis le 14 juin 2009. Cette enseigne est féminine, mais l’auteur des textes est un homme. Rien de plus facile à découvrir : il suffit de cliquer, en haut à gauche, sur le bouton «À propos». Cela paraît clair. Pourtant…
L’Oreille est citée dans un mémoire de master de 2018 d’une façon qui la trouble dans son genre, pour paraphraser boiteusement Judith Butler.
Dans le texte, il est question d’une «[C]anadienne francophone» qui tiendrait «apparemment» le «blog» que vous êtes en train de lire. En note, cette «[C]anadienne francophone» devient un homme.
L’Oreille ne sait plus où elle en est. Devra-t-elle avoir recours au pronom iel, ainsi que le lui suggère @machinaecrire ? Il y a certain chroniqueur du Devoir que cela pourrait irriter.
Autopromotion 601
L’été dernier, entre deux coups de pinceau, l’Oreille tendue a donné un long entretien à Emmanuelle Lescouët. Ça vient de paraître, sur le Carnet de la Fabrique du numérique, sous le titre «Penser publiquement la recherche». Ça se lit ici.
Il y est question de préhistoire du Web, de WordPress, du blogue, de recherche universitaire, d’enseignement, de vulgarisation, de Wikipédia, de Tumblr, de Twitter, de médias, de Word et même de TikTok — entre autres choses.