L’oreille tendue de… Tucker Coe

Tucker Coe, le Poster menteur, éd. de 1986, couverture

«J’étais seul dans le couloir. Je tendis l’oreille mais, n’entendant personne dans l’escalier, je sortis mon portefeuille pour y prendre ma carte d’achat d’essence à crédit, la seule carte de crédit que je possède. C’est un mince rectangle de plastique et, depuis quelques années, ces cartes de crédit sont devenues l’outil le plus précieux des cambrioleurs.»

Tucker Coe, le Poster menteur, Paris, Gallimard, coll. «Carré noir», 573, 1986, 246 p., p. 174. Traduction de R. Fitzgerald. Édition originale : 1972.

Tucker Coe et l’État policier en 1972

Tucker Coe, le Poster menteur, éd. de 1986, couverture

«Ils ne le touchèrent pas, eux non plus. Plantés de part et d’autre du cadavre, ils le contemplèrent un moment; on aurait dit l’illustration de quelque rêve paranoïaque d’un état policier : deux flics brutaux dominant leur victime prostrée.»

Tucker Coe, le Poster menteur, Paris, Gallimard, coll. «Carré noir», 573, 1986, 246 p., p. 24. Traduction de R. Fitzgerald. Édition originale : 1972.