Né le 31 janvier 1919

Dessin de Jackie Robinson par John Collins, The Gazette, 4 juin 1946

 

«Nobody’s Jackie Robinson.»
Robert B. Parker, Hush Money, 1999

L’Oreille tendue n’a jamais caché son admiration pour le baseballeur Jackie Robinson (1919-1972). Celui-ci étant né un 31 janvier, ci-dessous, pour rappel, les textes qu’elle lui a consacrés.

Sur le livre numérique «augmenté» ou «enrichi» — texte, photos, vidéos, liens — de Lyle Spencer, Fortitude. The Exemplary Life of Jackie Robinson, le 22 avril 2013.

Sur le film biographique 42 de Brian Helgeland, le 25 avril 2013.

Sur Robinson et Maurice Richard — c’est du hockey —, le 15 avril 2015.

 

[Complément du 31 janvier 2019]

Sur le documentaire consacré à Robinson par Ken Burns, le 11 avril 2016.

Sur Mohamed Ali et Robinson, le 4 juin 2016.

Sur l’exposition The Color Line. Les artistes africains-américains et la ségrégation, le 23 novembre 2016.

Sur la présence de Robinson à UCLA, le 25 mai 2017.

Sur Ella Fitzgerald et Robinson, le 2 février 2018.

Sur Robinson et Olympe de Gouges, le 13 décembre 2018.

L’Oreille a aussi été invitée à présenter Robinson aux auditeurs de l’émission de radio Aujourd’hui l’histoire (Radio-Canada), le 17 janvier 2019.

 

[Complément du 31 janvier 2021]

Chez l’ami Laurent Turcot :

 

[Complément du 28 juillet 2023]

Sur la biographie True. The Four Seasons of Jackie Robinson, le 5 mai 2022.

Sur l’ouvrage collectif 42 Today. Jackie Robinson and His Legacy, le 9 janvier 2023.

 

[Complément du 31 janvier 2025]

Sur la correspondance reçue par Robinson, le 3 mai 2022.

Sur un surnom de Branch Rickey, le 2 mai 2022.

Sur le Jackie Robinson Day, le 15 avril 2014.

 

Illustration : John Collins, «The Colored Comet», The Gazette, Montréal, 4 juin 1946.

 

Référence

Parker, Robert B., Hush Money. A Spenser Novel, New York, G. P. Putnam’s Sons, 1999, 309 p.

L’insuffisance du moderne

Certains ont l’œil; ce n’est pas le cas de l’Oreille tendue. Cela étant, celle-ci ne désespère pas, un jour, peut-être, de comprendre quelque chose à la peinture. Elle va donc à l’occasion au musée, histoire de ne pas rester complètement sourde picturalement.

Hier, elle était au Musée des beaux-arts de Montréal pour l’exposition la Couleur du jazz. Une modernité des années 1920. Montréal, le Groupe de Beaver Hall. Elle y a (re)vu les scènes urbaines d’Adrien Hébert, un autoportrait de Lilias Torrance Newton (1931), un étonnant nu de Prudence Heward, Jeune femme sous un arbre (1931).

Lui est aussi revenue une des grandes vérités adverbiales : moderne, c’est plouc; résolument moderne, c’est mieux.

Exemples (il y en avait peut-être d’autres).

Exposition la Couleur du jazz. Une modernité des années 1920. Montréal, le Groupe de Beaver HallExposition la Couleur du jazz. Une modernité des années 1920. Montréal, le Groupe de Beaver HallExposition la Couleur du jazz. Une modernité des années 1920. Montréal, le Groupe de Beaver Hall

Un adverbe vous manquerait et tout serait dépeuplé.

P.-S. — Ce n’est pas la première fois que l’Oreille est résolument attirée par cet adverbe. Voir ici.

 

[Complément du 27 janvier 2016]

Le sport aussi peut être «résolument moderne», dixit la Presse+ du jour.

Résolument moderne, dit la Presse+ du 27 janvier 2016

 

[Complément du 4 mars 2018]

Une cuisine ? Une cuisine, dixit la Presse+ d’hier.

Une cuisine «résolument moderne», la Presse+, 3 mars 2018

 

[Complément du 1er septembre 2019]

Musée du jour : Pointe-à-Callières et son exposition «À table ! Le repas français se raconte». Surprise ! On était déjà «résolument moderne» au XVIIIe siècle !

Exposition «À table !», Montréal, 2019

 

[Complément du 22 juin 2020]

Le mal n’est pas tout récent si on se fie à un polar de 1968, Chauffé à blanc : «Le blanc et le bordeaux dominaient dans la pièce au mobilier résolument moderne» (p. 58).

 

[Complément du 18 septembre 2022]

Plus fort que le «résolument moderne» ? La Presse+ d’hier proposait «résolument très moderne».

«résolument très moderne», la Presse+, 17 septembre 2022

 

Référence

Coe, Tucker, Chauffé à blanc, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 1176, 1968, 250 p. Traduction de M. Elfvik.

Florilège belléen

Portrait d’André Belleau

Un colloque se tiendra les 17 et 18 septembre sur l’œuvre d’André Belleau (le programme est ici). L’Oreille tendue, qui y participera, a relu cette œuvre. Pour Twitter, elle en a extrait quelques phrases. Les voici rassemblées.

«Le pianiste de Prague», Liberté, 22 (4), avril 1962, p. 218-224. [Nouvelle] https://id.erudit.org/iderudit/30133ac

«Nous les rédacteurs sportifs sommes les derniers poètes épiques de l’espèce» (p. 218).

«La rue s’allume», Liberté, 46 (8, 4), juillet-août 1966, p. 25-28; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 17-19; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 59-63; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 59-64. https://id.erudit.org/iderudit/30058ac

«J’aime la chanson actuelle de toute ma faiblesse» (p. 28).

«Kid Sentiment», Liberté, 57 (10, 3), mai-juin 1968, p. 204-205. [Compte rendu du film Kid Sentiment de Jacques Godbout, 1968] https://id.erudit.org/iderudit/60378ac

«Mais voilà, il faut se tuer à rappeler des évidences» (p. 204).

«D’un navet…», Liberté, 59-60 (10, 5-6), septembre-décembre 1968, p. 80-83. [Compte rendu de le Cinéma canadien de Gilles Marsolais, 1968] https://id.erudit.org/iderudit/29566ac

«Quand donc le ridicule va-t-il finir par tuer ?» (p. 82)

«L’automate comme personnage de roman», Études françaises, 8, 2, mai 1972, p. 115-129; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 28-34. https://doi.org/10.7202/036513ar

«il faut tenir compte des rapport entre les technologies de pointe d’une époque et la littérature en général» (p. 120).

[s.t.], Liberté, 109 (19, 1), janvier-février 1977, p. 91. [Sur Françoise Loranger] https://id.erudit.org/iderudit/30877ac

«la langue, ce n’est pas un vieux meuble»

«Culture populaire et culture “sérieuse” dans le roman québécois», Liberté, 111 (19, 3), mai-juin 1977, p. 31-36; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 141-144; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 159-165; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 157-163. https://id.erudit.org/iderudit/30808ac

«Chez nous, c’est la culture qui est obscène» (p. 31).

«Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», Liberté, 127 (22, 1), janvier-février 1980, p. 29-33; repris, sous le titre «Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 107-109; repris, sous le titre «Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 91-95; repris, sous le titre «Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 89-94. https://id.erudit.org/iderudit/29834ac

«Enseigner la littérature, c’est faire en sorte que certains textes ne s’achèvent pas» (p. 31).

«L’effet Derome ou Comment Radio-Canada colonise et aliène son public», Liberté, 129 (22, 3), mai-juin 1980, p. 3-8; repris, sous le titre «L’effet Derome», dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 82-85; repris, sous le titre «L’effet Derome», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 107-114; repris dans Laurent Mailhot (édit.), l’Essai québécois depuis 1845. Étude et anthologie, Montréal, Hurtubise HMH, coll. «Cahiers du Québec. Littérature», 2005, p. 187-193; repris, sous le titre «L’effet Derome», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 105-112. https://id.erudit.org/iderudit/29869ac

«Décidément, [Bernard] Derome a l’anglais obscène» (p. 5).

«André Belleau. 11 novembre 1981», Montréal, Entreprises Radio-Canada, Les transcriptions radio, coll. «Le travail de la création», 8, 1981, 10 p. Recherchiste et interviewer : Marcel Bélanger. Réalisateur : Fernand Ouellette.

«On est Rimbaud à dix-huit ans, on ne peut pas être un essayiste à dix-huit ans» (p. 8).

«Maroc sans noms propres», Liberté, 149 (25, 5), octobre 1983, p. 129-134; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 59-62; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 49-55; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 49-55. https://id.erudit.org/iderudit/30604ac

«Le malheur d’être touriste alors qu’il faudrait être un voyageur !» (p. 131)

«Petite essayistique», Liberté, 150 (25, 6), décembre 1983, p. 7-10; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 7-9; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 85-89; repris dans Lise Gauvin et Gaston Miron (édit.), Écrivains contemporains du Québec depuis 1950, Paris, Seghers, 1989, p. 72-73; repris dans Marie Malo, Guide de la communication écrite au cégep, à l’université et en entreprise, Montréal, Québec/Amérique, 1996, p. 269-270; repris dans Jean-François Chassay (édit.), Anthologie de l’essai au Québec depuis la Révolution tranquille, Montréal, Boréal, 2003, p. 205-208; repris dans François Dumont (édit.), Approches de l’essai. Anthologie, Québec, Nota bene, coll. «Visées critiques», 2003, p. 159-163; repris dans Laurent Mailhot (édit.), l’Essai québécois depuis 1845. Étude et anthologie, Montréal, Hurtubise HMH, coll. «Cahiers du Québec. Littérature», 2005, p. 182-187; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 83-87. https://id.erudit.org/iderudit/30652ac

«Un écrivain est toujours d’abord et avant tout un réécriveur» (p. 7).

«Entretien autobiographique avec Wilfrid Lemoine», Liberté, 169 (29, 1), février 1987, p. 4-27. Transcription par François Ricard d’un entretien radiophonique du 4 mai 1978 dans la série «À la croisée des chemins» (réalisation d’Yves Lapierre). https://id.erudit.org/iderudit/31100ac

«L’administrateur est un créateur de discours, comme un écrivain, au fond» (p. 17).

«Le lecteur de polars. Extraits des Cahiers de lecture (1969-1986)», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Miscellanées en l’honneur de Gilles Marcotte, Montréal, Fides, 1995, p. 219-237. Texte édité et présenté par Benoît Melançon et Pierre Popovic.

«Je suis sans doute un lecteur naïf» (p. 233).

Cahiers de lecture III, 20 mai 1980-1er juillet 1986, inédits.

«Les mensonges sans lesquels on ne peut vivre sont des vérités» (11 août 1980).