Autopromotion 414

«Le franglais, c’est full overrated», Nicolas Guay, Twitter, 14 juillet 2014

Les relations entre le français et l’anglais ne sont jamais simples au Québec.

Il en sera question plus tard cette semaine avec la diffusion à Télé-Québec du documentaire I speak français.

Il en sera aussi question cet après-midi, entre 15 h et 16 h, à l’émission Pas tous en même temps, au micro de Karyne Lefebvre.

Dans les deux cas, l’Oreille tendue en sera.

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien d’aujourd’hui ici.

Autopromotion 411

Portrait de Benoît Melançon tiré du documentaire I speak français (2019)Karina Marceau a réalisé un documentaire sur la place de la langue française et de la langue anglaise chez les jeunes Québécois (de 18 à 30 ans).

I speak français sera diffusé à Télé-Québec le 20 mars à 20 h (rediffusion : 21 mars à 14 h et à 23 h, 24 mars à 20 h). Il sera présenté en avant-première au Théâtre Outremont le 15 mars à 20 h, en présence de la réalisatrice.

L’Oreille tendue en est, mais elle n’est pas de la bande-annonce qui tourne actuellement sur Facebook. Ses lecteurs ne seront pas étonnés d’apprendre qu’elle ne partage ni les sentiments de Mathieu Bock-Côté ni ceux de Denise Bombardier.

Dans le Journal de Montréal du jour, Karina Marceau rapporte les positions de l’Oreille, défendues notamment dans son livre Le niveau baisse !

P.-S.—Qu’est-ce qui est «circonscrit» ? Il faudra attendre la diffusion du film pour le savoir.

 

[Complément du 17 mars 2019]

Pour en savoir plus sur le documentaire, on peut lire le Devoir ou écouter Radio-Canada.

 

Référence

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Langue de truck

Compétent : «Capable de bien juger d’une chose en vertu de sa connaissance approfondie en la matière» (le Petit Robert, édition numérique de 2014).

À la télé, Ford prétend produire un «camion compétent». Dodge aussi.

Ford et Dodge disent n’importe quoi.

Rater sa sortie

The Sopranos, «Made in America», scène finaleEn conférence publique à Montréal, il y a plus de vingt-cinq ans, Robert Darnton avouait ne pas avoir la télévision : «I don’t own a television set», avait-il dit. Pour des raisons qui tiennent probablement plus à la formulation qu’à l’aveu lui-même, l’Oreille tendue n’a jamais oublié cette phrase.

Contrairement à l’historien américain, elle a la télé, essentiellement pour deux choses : les sports, les séries. En 2018, elle a ainsi pu assister à deux épisodes de clôture spectaculairement calamiteux.

Il y a d’abord eu l’épisode final de la troisième saison de la série Billions, «Elmsley Count», où les deux rivaux, qui ont tout perdu, se réunissent pour préparer leur retour. Disons-le simplement : cela n’a strictement aucun sens. La prochaine saison, annoncée pour 2019, devrait le confirmer.

Puis, il y a eu celui de la sixième et dernière (ouf !) saison de House of Cards. Autocitation de l’Oreille, sur Twitter : «Dire de la sixième saison de House of Cards que c’est une daube est bien en deçà de la vérité : “Jumping the shark”…»; «Après House of Cards 6, Homeland 6, c’est Shakespeare.»

Si vous le voulez bien, passons à autre chose.

P.-S.—Ne posez pas la question pour rien : oui, évidemment, l’épisode final des Sopranos, «Made in America», était parfaitement réussi.

Autopromotion 395

Revue Épistolaire, 44, 2018, couverture

Depuis la nuit des temps, l’Oreille tendue collabore à Épistolaire, la revue de l’Association interdisciplinaire de recherches sur l’épistolaire. De sa chronique, «Le cabinet des curiosités épistolaires», elle a tiré un recueil en 2011, Écrire au pape et au Père Noël.

La 44e livraison d’Épistolaire vient de paraître (2018, 347 p., ISSN : 0993-1929). L’Oreille y parle des écrivains publics. Il y est notamment question de Louis Sébastien Mercier, de Jean Echenoz — on ne se refait pas —, d’une websérie de TV5 et de Jacques Poulin.

Table des matières

Haroche Bouzinac, Geneviève, «Avant-propos», p. 5.

Dossier «Avec ou sans enveloppe»

«La lettre et le secret»

Haroche Bouzinac, Geneviève, «“La moitié du plaisir des lettres…”», p. 9-11.

«Jeux de l’enveloppe»

Le Pluard, Quentin, «L’enveloppe au regard du droit», p. 15-24.

Béranger, Marine, «Fonctions et usages des enveloppes de lettres dans la Mésopotamie des IIIe et IIe mil. avant J.-C. (2340-1595 av. J.-C.)», p. 25-43.

Allorant, Pierre, «Correspondre en temps de guerre, avec ou sans enveloppe. Entre secret et intimité, recto verso», p. 45-58.

Albaret, Laurent, «Carte postale militaire, carte-lettre ou lettre du soldat : évolution d’une pratique sociale dans la Première Guerre mondiale», p. 59-72.

«Virtuosités de l’adresse»

Crinquand, Sylvie, «“Des lettres carrées, de belles lettres ovales”… des lettres quadrillées : matérialité de la lettre chez quelques poètes romantiques anglais», p. 75-84.

Musitelli, Pierre, «Le chiffre comme unique refuge : la correspondance sous surveillance de Pietro et Alessandro Verri», p. 85-96.

Pagès, Alain, «Le message des enveloppes», p. 97-110.

Bohac, Barbara, «Les quatrains-adresses de Mallarmé, images d’une société refondée : du jeu mondain au Jeu essentiel», p. 111-121.

«Variations de la carte postale»

Bautista Naranjo, Esther, «“Mon cœur mis à nu” : les marques de l’intimité dans la correspondance d’écrivain. Le cas de Rubén Darió», p. 125-136.

Trézéguet, Clément, «Colette, des lettres et un certain sens du secret», p. 137-146.

Reverseau, Anne, «Lyrisme de la carte postale : effets d’adresse et diffusion de masse», p. 147-161.

Schwerdtner, Karin, «Entre dire et taire : lettres et cartes postales de Dominique Desanti à Simone de Beauvoir», p. 163-172.

Alarcón, Luis Felipe, «“À qui d’autre qu’à toi.” La philosophie comme lettre d’amour», p. 173-182.

Esmein-Sarrazin, Camille et Bénédicte Obitz-Lumbroso, «L’enveloppe, nouvel objet d’étude ? Conclusion à deux voix», p. 183-187.

«Perspectives»

De Moares, Marcos Antonio, «L’épistolaire au-delà de la littérature : les enjeux et les perspectives de l’interdisciplinarité», p. 191-196.

Cailleba, Patrice, «La longue genèse du Capital de Karl Marx», p. 197-207.

Lumbroso, Olivier, «Les lettres internationales adressées à Émile Zola. L’écriture-monde et l’affaire Dreyfus», p. 209-224.

Anton, Sonia, «La correspondance Jean Dubuffet / Jacques Berne. La question du lieu épistolaire», p. 225-239.

«Chroniques»

Obitz-Lumbroso, Bénédicte, «Entretien avec Martin Belskis. Autour de Dans le square», p. 243-246.

Cousson, Agnès (édit.), «Bibliographie», p. 247-275. Contributions de Déborah Roussel, Luciana Furbetta, Benoît Grévin, Clémence Revest, Anaïs Guittonny, Andrzej Rabsztyn et Benoît Melançon.

Melançon, Benoît, «Le cabinet des curiosités épistolaires», p. 277-279. Sur les écrivains publics. [HTML] [PDF]

«Recherche»

«Comptes rendus», p. 283-340.

 

[Complément du 21 mars 2019]

 

 

Écrire au pape et au Père Noël, 2011, couverture