Autopromotion 208

Ce soir, autour de 21 h 30, l’Oreille tendue sera à l’émission de télévision BazzoTV, à Télé-Québec, histoire de causer de son plus récent livre, Le niveau baisse !

 

[Complément du jour]

L’émission est en rediffusion le vendredi à 14 h et le dimanche à minuit.

 

[Complément du jour]

On peut (re)voir l’émission ici.

 

Référence

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Les langues du nouveau premier ministre

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, a été élu premier ministre du pays hier soir.

L’Oreille tendue a déjà traité de sa (non-)maîtrise de la langue française.

Ici, lors d’un récent débat télévisé.

, pour évoquer la langue de son père, Pierre Elliott Trudeau.

Les années qui viennent risquent d’être étonnantes sur le plan linguistique.

Du mononc’

Étymologie simple : mon oncle => mononcle => mononc’. C’est affaire de prononciation.

Parmi les mononc’, il y a celui qui est réputé lent. Il doit lasser sa place aux plus pressés : «Tasse-toi mononcle, viens-t-en le jeune !» (la Presse, 12 mars 2001)

Ce fut à une époque une publicité télévisée de Volkswagen. Sur Twitter, Marie-France Bazzo s’en est souvenue quand le président de la firme automobile a récemment (été) démissionné.

Tweet de Marie-France Bazzo, 23 septembre 2015, «Le PDG de #Volkswagen démissionne : “Tasse-toi mononcle !”»

Il y a aussi, chez les mononc’, le libidineux. On lui doit des jokes de mononc’. Le terme a beaucoup été utilisé pour parler de Marcel Aubut, ci-devant président du Comité olympique canadien, qui vient d’abandonner son poste à la suite de plaintes pour harcèlement sexuel. Dans le Journal de Montréal d’hier, son vieil ami le journaliste Réjean Tremblay a écrit un texte sur l’affaire Aubut. Il n’a pas été très bien reçu. Marie-France Bazzo, encore, sur Twitter, encore :

On connaît encore celui qui n’est plus à la mode, le ringard : «Mononcles et matantes s’abstenir» (la Presse, 10 février 2002).

Ces catégories ne s’excluent pas l’une l’autre : on peut être lent, libidineux et vieux.

P.-S. — Toujours sur Twitter, le chroniqueur politique Vincent Marissal a proposé le néologisme mononclatisation à la suite de sa lecture du texte de Réjean Tremblay. (L’Oreille tendue ne parierait pas sur le succès de celui-ci.) Pour sa part, @revi_redac le traite de «TurboMononcle».

P.-P.-S. — Il faut être pas mal mononc’ pour publier un communiqué de presse dans lequel, au lieu du mot femmes, on parle «de certaines personnes de la gent féminine».

P.-P.-P.-S. — Plus banalement, mononc’ est un hypocoristique : «Heye, mononc’, raconte-moi l’histoire du Rocket.»

P.-P.-P.-P.-S. — Il a déjà été question du mononc’ ici.

 

[Complément du 22 septembre 2017]

Accueillons un nouveau membre de la famille : celui qui corrige les fautes de langue des autres.

Ce «mononc»-là est un défenseur de la Charte de la langue française du Québec, la ci-devant loi 101.

 

[Complément du 9 juillet 2018]

Il y a (eu) mononclatisation. Il y a aussi mononclisation, par exemple dans ce tweet.

 

[Complément du 7 février 2020]

Dans le Devoir du jour, on peut lire une occurrence de mononcle comme adjectif : «un personnage exagérément mononcle». À l’oreille de l’Oreille, cet usage paraît peu fréquent. (Elle peut se tromper.)

 

[Complément du 17 mars 2021]

Autre adjectif, encore chez Marie-France Bazzo : «droite identitaire “mononquesque”» (Nous méritons mieux, p. 119).

 

[Complément du 20 juin 2024]

Dans la Presse+ du jour : «Place aux vacances pour les élus. Entre ingérence, incurie et “mononcleries”.»

 

[Complément du 23 juin 2024]

Sur Twitter : «mononclisme».

 

Référence

Bazzo, Marie-France, Nous méritons mieux. Repenser les médias au Québec, Montréal, Boréal, 2020, 213 p.

Langue de chefs

En 2011, l’Oreille s’était tendue au moment du débat télévisé entre les candidats au poste de premier ministre du Canada. Rebelote hier soir. Dans l’ordre alphabétique…

Gilles Duceppe (Bloc québécois) C’est celui qui avait le français le plus solide. Comme en 2011, il lui arrivait de passer du registre soigné — «Or», «On ne le sait pas», «Dès lors que», «Cependant» — au registre familier — «moyen ben supérieur», «oubedon». Il est toutefois difficile de trouver une logique dans ces passages d’un registre à l’autre. Sauf erreur, il a été le seul à recourir à des formules comme «Les Québécois et les Québécoises». Il aime beaucoup l’expression «faire en sorte que»; il l’a reprise au moins trois fois dans la même phrase. En bon Québécois, il oublie que quitter est un verbe transitif direct (il lui faut un complément d’objet). Son «de d’autres» a fait frémir les oreilles de l’Oreille. Sa déclaration finale — «Vous pouvez compter sur moi» — aurait été plus forte s’il avait regardé la caméra plutôt que le plafond.

Stephen Harper (Parti conservateur du Canada) Au fil des ans, sa maîtrise du français s’est améliorée, mais, curieusement, la soirée d’hier a été laborieuse pour lui. On l’a entendu confondre «référendaire» et «référendum». Il aime parsemer ses propos d’expressions populaires — «gros bon sens», «passé date» —, ce qui témoigne d’une certaine aisance avec les registres linguistiques. En revanche, à d’autres moments, il se lance dans des phrases emberlificotées jusqu’à l’incorrection («en ne pas coupant»). Comme Thomas Mulcair, son emploi de par est calqué sur l’anglais by : «par 20 %». L’Oreille tendue serait curieuse de connaître le nombre de mots différents qu’il a prononcés : à vue de nez, à l’exception de celui d’Elizabeth May, son vocabulaire paraissait le plus limité parmi les participants, avec une forte présence d’«économie» et «économique».

Elizabeth May (Parti vert du Canada) Elle n’a commencé à apprendre le français que récemment, et cela s’entend. Elle confond les genres — «son gestion» —, elle n’est pas capable de prononcer certains mots — «surplusse», «abusse» —, elle en invente d’autres — «capabilité» —, elle a du mal avec le pluriel — «les paradis fiscals». Sa syntaxe est laborieuse («investissements grands», «à cause de les ordres», «Monsieur Harper déteste d’agir», «beaucoup années», «je fais la politique autrement»). S’il est vrai qu’elle s’est améliorée au fil des ans — comparez cette vidéo de 2011 à celle-ci, de 2015 —, les échanges sont trop rapides dans un débat pour qu’elle puisse parler sans multiplier les fautes. Pour la comprendre, il est préférable de connaître l’anglais.

Thomas Mulcair (Nouveau parti démocratique) Le français est une langue seconde pour lui, mais il s’y sent à l’aise. La preuve ? Il parle sans chercher ses mots, son débit est bien plus vif que celui de Stephen Harper ou Elizabeth May, il est capable de lancer des bons mots («arme de distraction massive», «Pour le reste, il y a Mastercard») et il multiplie les incorrections lexicales sans état d’âme. Par exemple, il a employé un grand nombre d’anglicismes hier soir : «à date», «question divisive», «soutenable» (pour sustainable), «rencontrer des objectifs» ou «cette obligation». Son rapport au français, à cet égard, est proche de celui de son prédécesseur au NPD, Jack Layton. Si les oreilles de l’Oreille ne l’ont pas trompée, il aurait inventé le verbe «pâturer» (pour «pâtir»). Son pronom personnel favori est je : ce n’est pas son parti qui dirigerait le Canada s’il était élu, mais lui, avec ses «trente-cinq années d’expérience». (Et non : le «droit de retrait» n’est pas un «droit de retraite».)

Justin Trudeau (Parti libéral du Canada) Certains rapprochent le français de Justin Trudeau de celui de son père, l’ancien premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau. Il faudrait plutôt le comparer à celui d’un autre ancien premier ministre, Jean Chrétien, dont on disait qu’il était le Canadien qui parlait le plus mal les deux langues officielles du Canada, le français et l’anglais. Sa page Wikipédia met «professeur» comme profession, indique qu’il a été scolarisé en français et qu’il est député d’une circonscription montréalaise. Elle rappelle qu’il a travaillé «comme enseignant de français à la West Point Grey Academy et à l’école secondaire Sir Winston Churchill à Vancouver». (On peut s’interroger sur la langue qu’il a transmise à ses élèves.) Pourtant, Justin Trudeau confond souvent les genres — les concepteurs de l’émission de radio La soirée est encore jeune ont fait un montage de quelques-unes de ses perles le 5 septembre —, ce qui étonne fort de la part d’un francophone. Il souhaite «rendre nos produits vers les marchés» et «rendre nos ressources vers les marchés», et «annuler les F-35», ce qui n’étonne pas moins. Surtout, il fait souffrir la syntaxe du français : «le gouvernement se peut d’être»; «c’est pas ce qu’on a d’besoin»; «C’est ce que le Parti Libéral a un plan pour faire»; il faut «reprendre sa place de respect face à la planète»; «ce qu’ils ont toujours vu le Canada comme étant». Des cinq candidats présents hier soir, il aurait dû être un des deux les plus à l’aise en français, avec Gilles Duceppe. Cela n’a pas du tout été le cas.

P.-S. — Pas plus tard que cette semaine, l’Oreille livrait ses impressions sur le français des chefs politiques fédéraux au journaliste Andy Riga du quotidien montréalais The Gazette. C’est ici.

P.-P.-S. — Le débat était animé par Anne-Marie Dussault et les questions étaient posées aux chefs par les journalistes Yves Boisvert (la Presse) et Patrice Roy (Radio-Canada). Ce dernier a étonné beaucoup de monde quand il s’est excusé auprès de ses enfants pour un «mauvais mot» qu’il s’apprêtait à dire en ondes. Ce «mauvais mot» ? «Dégoûtés.» Patrice Roy n’entend pas ce que peut dire l’Oreille dans la douceur de son foyer. Si «dégoutés» est un «mauvais mot» pour lui, il serait fréquemment horrifié.

 

[Complément du 26 septembre 2015]

Il a été question de ce texte à l’émission radiophonique les Voies du retour (Radio-Canada en Outaouais) et dans la Presse+ (l’Oreille a donné une entrevue à Judith Lachapelle).

 

[Complément du 28 septembre 2015]

L’article paru dans The Gazette a été commenté par Maxime Coutié à l’émission Gravel le matin le 24 septembre. Ça se (ré)écoute ici.

Le mauvais mot de Patrice Roy, «dégoûtés»

 

Florilège belléen

Portrait d’André Belleau

Un colloque se tiendra les 17 et 18 septembre sur l’œuvre d’André Belleau (le programme est ici). L’Oreille tendue, qui y participera, a relu cette œuvre. Pour Twitter, elle en a extrait quelques phrases. Les voici rassemblées.

«Le pianiste de Prague», Liberté, 22 (4), avril 1962, p. 218-224. [Nouvelle] https://id.erudit.org/iderudit/30133ac

«Nous les rédacteurs sportifs sommes les derniers poètes épiques de l’espèce» (p. 218).

«La rue s’allume», Liberté, 46 (8, 4), juillet-août 1966, p. 25-28; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 17-19; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 59-63; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 59-64. https://id.erudit.org/iderudit/30058ac

«J’aime la chanson actuelle de toute ma faiblesse» (p. 28).

«Kid Sentiment», Liberté, 57 (10, 3), mai-juin 1968, p. 204-205. [Compte rendu du film Kid Sentiment de Jacques Godbout, 1968] https://id.erudit.org/iderudit/60378ac

«Mais voilà, il faut se tuer à rappeler des évidences» (p. 204).

«D’un navet…», Liberté, 59-60 (10, 5-6), septembre-décembre 1968, p. 80-83. [Compte rendu de le Cinéma canadien de Gilles Marsolais, 1968] https://id.erudit.org/iderudit/29566ac

«Quand donc le ridicule va-t-il finir par tuer ?» (p. 82)

«L’automate comme personnage de roman», Études françaises, 8, 2, mai 1972, p. 115-129; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 28-34. https://doi.org/10.7202/036513ar

«il faut tenir compte des rapport entre les technologies de pointe d’une époque et la littérature en général» (p. 120).

[s.t.], Liberté, 109 (19, 1), janvier-février 1977, p. 91. [Sur Françoise Loranger] https://id.erudit.org/iderudit/30877ac

«la langue, ce n’est pas un vieux meuble»

«Culture populaire et culture “sérieuse” dans le roman québécois», Liberté, 111 (19, 3), mai-juin 1977, p. 31-36; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 141-144; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 159-165; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 157-163. https://id.erudit.org/iderudit/30808ac

«Chez nous, c’est la culture qui est obscène» (p. 31).

«Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», Liberté, 127 (22, 1), janvier-février 1980, p. 29-33; repris, sous le titre «Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 107-109; repris, sous le titre «Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 91-95; repris, sous le titre «Portrait du prof en jeune littératurologue (circa 1979, détails)», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 89-94. https://id.erudit.org/iderudit/29834ac

«Enseigner la littérature, c’est faire en sorte que certains textes ne s’achèvent pas» (p. 31).

«L’effet Derome ou Comment Radio-Canada colonise et aliène son public», Liberté, 129 (22, 3), mai-juin 1980, p. 3-8; repris, sous le titre «L’effet Derome», dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 82-85; repris, sous le titre «L’effet Derome», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 107-114; repris dans Laurent Mailhot (édit.), l’Essai québécois depuis 1845. Étude et anthologie, Montréal, Hurtubise HMH, coll. «Cahiers du Québec. Littérature», 2005, p. 187-193; repris, sous le titre «L’effet Derome», dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 105-112. https://id.erudit.org/iderudit/29869ac

«Décidément, [Bernard] Derome a l’anglais obscène» (p. 5).

«André Belleau. 11 novembre 1981», Montréal, Entreprises Radio-Canada, Les transcriptions radio, coll. «Le travail de la création», 8, 1981, 10 p. Recherchiste et interviewer : Marcel Bélanger. Réalisateur : Fernand Ouellette.

«On est Rimbaud à dix-huit ans, on ne peut pas être un essayiste à dix-huit ans» (p. 8).

«Maroc sans noms propres», Liberté, 149 (25, 5), octobre 1983, p. 129-134; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 59-62; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 49-55; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 49-55. https://id.erudit.org/iderudit/30604ac

«Le malheur d’être touriste alors qu’il faudrait être un voyageur !» (p. 131)

«Petite essayistique», Liberté, 150 (25, 6), décembre 1983, p. 7-10; repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ? Essais, Montréal, Primeur, coll. «L’échiquier», 1984, p. 7-9; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Papiers collés», 1986, p. 85-89; repris dans Lise Gauvin et Gaston Miron (édit.), Écrivains contemporains du Québec depuis 1950, Paris, Seghers, 1989, p. 72-73; repris dans Marie Malo, Guide de la communication écrite au cégep, à l’université et en entreprise, Montréal, Québec/Amérique, 1996, p. 269-270; repris dans Jean-François Chassay (édit.), Anthologie de l’essai au Québec depuis la Révolution tranquille, Montréal, Boréal, 2003, p. 205-208; repris dans François Dumont (édit.), Approches de l’essai. Anthologie, Québec, Nota bene, coll. «Visées critiques», 2003, p. 159-163; repris dans Laurent Mailhot (édit.), l’Essai québécois depuis 1845. Étude et anthologie, Montréal, Hurtubise HMH, coll. «Cahiers du Québec. Littérature», 2005, p. 182-187; repris dans Surprendre les voix. Essais, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 286, 2016, p. 83-87. https://id.erudit.org/iderudit/30652ac

«Un écrivain est toujours d’abord et avant tout un réécriveur» (p. 7).

«Entretien autobiographique avec Wilfrid Lemoine», Liberté, 169 (29, 1), février 1987, p. 4-27. Transcription par François Ricard d’un entretien radiophonique du 4 mai 1978 dans la série «À la croisée des chemins» (réalisation d’Yves Lapierre). https://id.erudit.org/iderudit/31100ac

«L’administrateur est un créateur de discours, comme un écrivain, au fond» (p. 17).

«Le lecteur de polars. Extraits des Cahiers de lecture (1969-1986)», dans Benoît Melançon et Pierre Popovic (édit.), Miscellanées en l’honneur de Gilles Marcotte, Montréal, Fides, 1995, p. 219-237. Texte édité et présenté par Benoît Melançon et Pierre Popovic.

«Je suis sans doute un lecteur naïf» (p. 233).

Cahiers de lecture III, 20 mai 1980-1er juillet 1986, inédits.

«Les mensonges sans lesquels on ne peut vivre sont des vérités» (11 août 1980).