Parler de thèse depuis trois décennies

Michel Beau, l’Art de la thèse, éd. de 2006, couvertureL’Art de la thèse, de Michel Beaud, existe depuis 1985. À une époque, il y en a même eu une version québécoise. Sa plus récente édition date de 2006.

C’est un ouvrage pratique et, comme tout ouvrage pratique, la valeur de ses conseils est inégale : «il est utile de réfléchir avant d’agir» (p. 74); «Et vous-même, pensez régulièrement à vous ressourcer, en allant marcher une journée ou de tout autre manière qui vous convienne» (p. 51).

On y trouve des choses inattendues : «Test : avant de décider de faire une thèse» (p. 14); «Test : avant le choix de votre directeur de thèse» (p. 31). Des phrases étonnent, qui n’en sont pas moins justes : «il en est des directeurs de thèse comme des médicaments, il faut savoir en faire bon usage» (p. 30); «Que nul ne s’en offusque : comme des médicaments, il y a un bon usage du directeur de thèse» (p. 106).

On pourrait lui reprocher de ne pas connaître l’existence des logiciels de bibliographie ou de ne pas tenir compte des cultures disciplinaires en matière de rédaction scientifique (on n’écrit pas une thèse en lettres comme une thèse en astronomie).

À d’autres égards, l’Art de la thèse est un livre utile. On y insiste sur les difficultés du travail de thèse, sans jamais dorer la pilule. On y rappelle qu’il faut prendre note de tout et ne jamais se fier à sa mémoire (p. 95). On y souligne l’importance de la veille bibliographique. On y donne des chiffres nécessaires : en France, depuis 1983, en sciences sociales et humaines, 3000 thèses sont soutenues par année (p. 10), dont environ 7 % en littérature française (p. 177-193), soit environ 200 thèses par année. On y distingue le plan de travail du plan de thèse (p. 60, p. 97-98, p. 105); ce n’est pas la même chose.

On retiendra particulièrement deux passages. Dans le premier (p. 55-56), on propose une réflexion sur le statut des hypothèses dans le travail de thèse : une hypothèse, c’est un outil de découverte; une hypothèse, c’est un moment d’une réflexion (elle peut donc changer en cours de travail). Dans le second (p. 69-71), on montre bien que ce qui distingue le travail de maîtrise du travail de doctorat est le recours à la théorie; sans ce recours, pas de thèse possible.

Après trois décennies, cet ouvrage n’a guère perdu de son actualité.

 

Référence

Beaud, Michel, l’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du Net, Paris, La Découverte, coll. «Grands repères», série «Guides», 2006, 202 p. Ill. Édition révisée, mise à jour et élargie en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo.

Parlons thèse sur la thèse

Tis, le Dico du doc, éd. de 2015, couverture

Le sujet ne touche pas tout le monde (euphémisme) : la vie des étudiants au doctorat. Il n’est pas particulièrement spectaculaire (bis). Comment le rendre intéressant, voire drôle ? La dessinatrice Tis, elle-même «jeune docteur [sans e] dans une discipline des sciences humaines et sociales et rescapée [avec e] du parcours doctoral», aborde la question d’au moins deux façons : par un site Web, par les deux tomes de La thèse nuit gravement à la santé. Ces ouvrages se donnent pour objectif d’aller au-delà des préjugés que beaucoup entretiennent envers les études supérieures.

Celui de 2012, le Dico du doc, se présente sous la forme d’un bref dictionnaire illustré en 24 planches. Sous forme de «véritable thérapie par le rire» (quatrième de couverture), il s’agirait «de décrire le monde vécu des doctorants et jeunes docteurs» (p. 3).

Devant les dessins, l’Oreille tendue a souri une fois (p. 25).

Le livre de 2014, Anecdoc. Journal intime des doctorants, regroupe 220 anecdotes (de doctorants venus de disciplines diverses) et 50 dessins (de Tis) : «les doctorants ont la parole et nous racontent leurs histoires» (quatrième de couverture). On retrouve dans ces témoignages anonymes, mais traités de façon systématique (un chapitre couvre une question à la fois), les sujets évoqués, parfois allusivement, dans le premier tome : l’entrée en thèse, la cueillette de données, les tâches d’enseignement, les relations avec le directeur de thèse, les colloques (dans le premier tome : «Kolloques (ou colloques)»), le manque de soutien des proches, les problèmes de santé, la rédaction (et la publication scientifique), la vie en laboratoire et, enfin, la soutenance, «cette émouvante délivrance» (p. 141). La question du financement des études n’a pas droit pas à un chapitre; il en question tout du long («Mon plus beau moment, ça a été quand j’ai appris que je n’étais pas obligée de me prostituer pour financer ma thèse», p. 14).

Comme on pouvait s’y attendre, il y a plusieurs histoires d’horreur (maltraitance, inconduite sexuelle, plagiat, suicide, etc.), mais pas que. Les spécificités disciplinaires sont bien prises en compte, les situations sont concrètes, quelques anecdotes sont cocasses. Un propriétaire d’archives agonit une médiéviste (p. 21). Un doctorant en neurosciences doit réanimer une de ses souris (p. 22). Une docteure (avec e) en histoire découvre la culture espagnole : «beaucoup d’archives ferment entre 14 h et 16 h, pour la sieste, et certaines ne rouvrent même pas» (p. 33). Une docteure (avec e) en droit, nerveuse, appelle sa directrice «Monsieur» (p. 64). Un doctorant en biologie se bute à l’incompréhension de… sa psy : «Elle a essayé de comprendre pourquoi je faisais une thèse : quels sont les éléments qui m’ont conduit à vouloir faire une thèse… Est-ce une réaction à des propos haineux d’enseignants dans l’enfance ?» (p. 105) Une docteure (avec e) en biologie verse dans la superstition : «Mon collègue de bureau était mexicain. Un jour, il avait renversé un lièvre sur la route. Il l’a récupéré et il a fait un porte-bonheur avec l’une des pattes. Du coup, à chaque manip’ on se frottait les aisselles avec ce truc dégueu pour nous porter chance !» (p. 138) Le jour venu, une doctorante en sciences économiques est entourée de ses «demoiselles d’honneur de soutenance» (p. 148).

Devant les dessins, l’Oreille a souri une fois (p. 40).

C’est peut-être elle le problème.

P.-S.—Le lecteur attentif aura noté la présence de l’expression «du coup». Elle apparaît au moins huit autres fois dans le livre. Pour qui fréquente des francophones européens, cela paraît un nombre peu élevé d’occurrences.

P.-P.-S.—Il existe un genre de manuels qui portent sur la thèse. Appelons-le Thèses sur la thèse et consacrons-lui une rubrique.

 

Références

Tis, La thèse nuit gravement à la santé 1. Le dico du doc, Neuchâtel, Éditions Alphil-Presses universitaires suisses, 2015, 30 p. Ill. Édition originale : 2012.

Tis, La thèse nuit gravement à la santé 2. Anecdoc. Journal intime des doctorants, Neuchâtel, Éditions Alphil, Presses universitaires suisses, 2015, 149 p. Ill. Édition originale : 2014.

Quarante ans plus tard…

Umberto Eco, Comment écrire sa thèse, 2016, couverture

Vous écrivez un livre en 1977 pour expliquer à vos étudiants, surtout italiens, comment écrire une thèse. Vous mettez le livre à jour en 1985. Puis un éditeur français le traduit en 2016 sans l’actualiser, à quelques détails près, comme si rien n’avait changé en trente ans dans le monde de la recherche universitaire. Heureusement que vous vous appelez Umberto Eco (1932-2016) : il faut être une star pour avoir droit à ce traitement de faveur. Michel Beaud, sur un sujet semblable et pour la même période, a dû, lui, proposer plusieurs versions de son ouvrage sur l’Art de la thèse.

Comment écrire sa thèse est nécessairement daté. Dans les années 1970-1980, on dactylographiait sa thèse : «Pour certaines thèses de logique, de mathématique ou de langues non européennes, à moins de disposer d’une machine à écrire IBM à sphère dont on peut remplacer la sphère normale par celle de l’alphabet en question, il ne vous reste plus qu’à écrire ces signes à la main, ce qui est un peu laborieux» (p. 297). La photocopie paraissait alors une nouveauté : «Mais toute bibliothèque qui se respecte possède désormais une photocopieuse dont l’utilisation est très bon marché» (p. 110). Internet balbutiait : «Certaines bibliothèques spécialisées sont en outre mises en réseau informatique avec des mémoires centrales et peuvent vous dire en quelques secondes dans quelles bibliothèques se trouve un livre donné» (p. 108). C’était un autre monde.

Le manuel d’Umberto Eco n’est pas inutile pour autant. Contrairement à certains ouvrages qui visent le même public (la Thèse. Un guide pour y entrer… et s’en sortir, 2016, par exemple), celui-là regorge d’exemples, parfois très détaillés; l’auteur reproduit même quelques-unes de ses propres fiches de travail. Il tient en très haute estime la bibliographie : «Il est odieux de dire un livre a été publié sans préciser par qui» (p. 116). (Ce n’est pas l’Oreille tendue, elle-même bibliographe, qui contestera pareil cri du cœur.) Les pages sur la scientificité des sciences humaines et sociales (p. 60-68) sont excellentes. Le ton est souvent humoristique : «Détails ? Non, correction. Si vous avez la cravate de travers, vous la redresserez, et même un hippie n’aime pas avoir des crottes de pigeon sur l’épaule» (p. 322).

Le chapitre qui reste le plus utile est le cinquième, «La rédaction» (p. 229-285). Les conseils qu’y donne Eco s’appliquent bien au-delà de l’écriture académique. L’étudiant doit savoir à qui il s’adresse, il doit se demander comment écrire, il lui faut apprendre à citer et à faire des notes. Eco énumère «Conseils, pièges, usages». Il exhorte à la «fierté scientifique» : «Au moment où vous parlez, c’est vous qui êtes l’expert. Si on découvre que vous êtes un mauvais expert, tant pis pour vous, mais vous n’avez pas le droit d’hésiter. Vous êtes un fonctionnaire de l’humanité qui parle au nom de la collectivité sur ce sujet donné. Soyez humble et prudent avant d’ouvrir la bouche, mais une fois que vous avez commencé à parler, soyez orgueilleux» (p. 284); «Ne soyez pas geignard ni complexé, c’est pénible» (p. 285). On notera aussi qu’il n’aime pas les points d’exclamation (p. 241, p. 293).

En séminaire et avec ses étudiants aux cycles supérieurs, l’Oreille ne cesse de répéter qu’il faut définir les termes que l’on emploie dans un mémoire ou une thèse. Elle a trouvé en Eco une âme sœur : «en général, les thèses qui n’ont pas l’amabilité d’expliquer les termes qu’elles utilisent (et qui procèdent par clins d’œil rapides) laissent soupçonner que leurs auteurs sont bien moins sûrs d’eux que ceux qui explicitent chaque étape et chaque référence» (p. 230); «Définissez toujours un terme quand vous l’employez pour la première fois. Si vous ne savez pas comment le définir, évitez de l’employer. S’il s’agit d’un des termes principaux de votre thèse et que vous ne savez pas le définir, laissez tomber la thèse. Vous vous êtes trompé de sujet (ou de métier)» (p. 242).

Il est bon, parfois, de ne pas se sentir seul.

P.-S.—Le livre n’a pas été mis à jour depuis 1985 ? On s’étonne donc de voir y apparaître le mot «email» (p. 291).

 

Références

Beaud, Michel, l’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du Net, Paris, La Découverte, coll. «Grands repères», série «Guides», 2006, 202 p. Ill. Édition révisée, mise à jour et élargie en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo.

Bernheim, Emmanuelle et Pierre Noreau (édit.), la Thèse. Un guide pour y entrer… et s’en sortir, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2016, 344 p. Ill.

Eco, Umberto, Comment écrire sa thèse, Paris, Flammarion, 2016, 338 p. Ill. «Postface du traducteur», Laurent Cantagrel. Édition originale : 1977.

De la thèse

Tiphaine Rivière, Carnets de thèse, 2015, couverture

Ce roman graphique se laisse lire sans déplaisir. L’auteure a voulu tout couvrir : le choix de faire une thèse, le dépôt du sujet, les relations avec les autres doctorants et le directeur de thèse, les problèmes d’argent, la difficulté à aboutir, la procrastination, le couple qui éclate, la soutenance (et son pot), l’incertitude professionnelle (après la thèse), les questions de la famille, les types de doctorants, les problèmes (individuels et collectifs) de financement, etc. Le portrait n’est flatteur ni pour l’Université (française) ni pour le directeur de thèse. Deux citations (cruelles) : «Je pense que je vais bien faire bouger le monde de la ponctuation à la Renaissance !» (p. 14); «Littérature médiévale, fait chier… Ma culture Moyen Âge c’est Game of Thrones… Éventuellement Robin des Bois à cause du ménestrel» (p. 41).

Qu’on se rassure : le personnage principal finira par soutenir.

 

Référence

Rivière, Tiphaine, Carnets de thèse, Paris, Seuil, 2015, 179 p.

Recommandations professorales

L’Oreille tendue enseigne au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal. Cette année, elle y donnait un séminaire introductif pour tous les nouveaux doctorants. Sur le blogue (privé) du séminaire, elle a fait quelques recommandations de lectures à ses étudiants. En voici une sélection, qui concerne surtout le travail de thèse et le numérique.

Aït Ali, Nawel et Jean-Pierre Rouch, «Le “je suis débordé” de l’enseignant-chercheur. Petite mécanique des pressions et ajustements temporels», article électronique, Temporalités, 18, 2013. https://doi.org/10.4000/temporalites.2632

Armand, Cécile, «Valoriser et partager ses recherches au travers du numérique – 14 octobre 2013», blogue ENthèSe — Ressources pour la thèse et au-delà, 19 octobre 2013. http://enthese.hypotheses.org/924

«Being Professional Academic – Does it Have to Mean Being Boring?», blogue The Thesis Whisperer, 20 novembre 2013. http://thesiswhisperer.com/2013/11/20/being-professional-academic-does-it-have-to-mean-being-boring/

Blanchard, Antoine, «Ce que le blog apporte à la recherche», dans Marin Dacos (édit.), Read/Write Book. Le livre inscriptible, Marseille, OpenEdition press, coll. «Read/Write Book», 1, 2010, p. 157-166. http://books.openedition.org/oep/172

Cohen, Dan, «Professors, Start Your Blogs», blogue Dan Cohen, 21 août 2006. http://www.dancohen.org/2006/08/21/professors-start-your-blogs/

Dacos, Marin, «Comment mieux faire connaître mes recherches ?», blogue Blogo numericus, 23 novembre 2009. http://blog.homo-numericus.net/article10288.html

Daniels, Jessie, «From Tweet to Blog Post to Peer-Reviewed Article: How to be a Scholar Now», Impact of Social Sciences, 25 septembre 2013. http://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2013/09/25/how-to-be-a-scholar-daniels/

«De l’usage de Twitter à la formation des chercheurs (une tribune à méditer)», blogue la Boîte à outils des historiens, 6 février 2014. http://www.boiteaoutils.info/2014/02/de-lusage-de-twitter-la-formation-des.html

«Doctorants : être ou ne pas être sur Twitter», blogue Doctrix. Pour un autre regard sur le doctorat, 30 septembre 2013. http://blog.educpros.fr/doctrix/2013/09/30/doctorants-etre-ou-ne-pas-etre-sur-twitter/

«Doctores cum Twitto», blogue le Gazouilleur. Twitter, les réseaux sociaux, les autres et moi, 28 octobre 2013. http://legazouilleur.wordpress.com/2013/10/28/doctores-cum-twitto/

Dubois, François-Ronan, «Intervention à l’Assemblée générale des carnetiers», blogue Contagions. Heurs et malheurs de l’analyse transmédiatique, 9 avril 2014. http://contagions.hypotheses.org/514

Un thésard sur sa pratique du blogue.

Gagnon, Alex, «Madame Bovary, c’est nous. Essai en quinze actes», blogue Littéraires après tout, 26 janvier 2014. http://litterairesaprestout.blogspot.ca/2014/01/madame-bovary-cest-nous-essai-en-quinze.html

Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ? Comment cela est-il reçu autour de nous ?

Gagnon, Alex, «Les yeux collés en l’air», blogue Littéraires après tout, 9 mars 2014. http://litterairesaprestout.blogspot.ca/2014/03/les-yeux-colles-en-lair.html

Bis.

Giraud, Frédérique et Mélodie Faury, «Le carnet de thèse», blogue Espaces réflexifs, 13 février 2012. http://reflexivites.hypotheses.org/641

Gunthert, André, «Le blogging académique, entre art et science», blogue l’Atelier des icônes, 14 octobre 2013. http://culturevisuelle.org/icones/2820

Gunthert, André, «Quand un blogueur scientifique cesse-t-il d’être scientifique ?», blogue l’Atelier des icônes, 24 février 2014. culturevisuelle.org/icones/2944

Huitric, Solenn, «Rédiger une thèse : retours d’expériences», blogue Devenir historien-ne. Méthodologie de la recherche et historiographie en master & doctorat, 27 novembre 2013. http://devhist.hypotheses.org/2237

«Jeunes chercheurs et humanités numériques : un manifeste», Digital Humanities à l’IHA, 13 septembre 2013. http://dhiha.hypotheses.org/1108

Klein, Delphine, «Du repérage des appels à communication à la rédaction d’une proposition (en SHS)», blogue Ressources pour la thèse et au-delà. Méthodologie, outils et astuces du (jeune) chercheur, 27 juin 2012. http://enthese.hypotheses.org/559

Long, Christopher, «The Googled Graduate Student», blogue Christopher P. Long, 4 septembre 2013. http://www.cplong.org/2013/09/the-googled-graduate-student/

Maitzen, Rohan, «Accept no Substitutes: Blogging is a Valuable Supplement to Scholarship and Rightfully Challenges the Status Quo», Impact of Social Sciences, 25 juin 2013. http://blogs.lse.ac.uk/impactofsocialsciences/2013/06/25/blogging-accept-no-substitutes/

Mulholland, James, «What I’ve Learned about Revising a Dissertation», Journal of Scholarly Publishing, 43, 1, octobre 2011, p. 39-51. http://muse.jhu.edu/journals/journal_of_scholarly_publishing/summary/v043/43.1.mulholland.html

Rey, Olivier, «À quand une formation à la communication scientifique ?», blogue Éduveille. Autour des recherches en éducation et formation, 9 septembre 2013. http://eduveille.hypotheses.org/5694

Ruiz, Émilien, «Pourquoi déposer sa thèse dans TEL ?», la Lettre de l’École des hautes études en sciences sociales, février 2014. http://lettre.ehess.fr/7094

Terras, Melissa, «Is Blogging and Tweeting about Research Papers Worth it? The Verdict», Melissa Terras’ Blog, 3 avril 2012. http://melissaterras.blogspot.co.uk/2012/04/is-blogging-and-tweeting-about-research.html

Thiffault, Nelson et Stephen Wyatt, «L’art de ne pas présenter : 12 astuces pour ne plus être invité», l’Aubelle, 150, automne 2006, p. 18-20. www.mrn.gouv.qc.ca/publications/forets/connaissances/recherche/Thiffault-Nelson/LAubelle-150-automne-18-20.pdf

Conseils utiles à ne pas suivre.

Weller, Martin, «The Virtues of Blogging as Scholarly Activity», The Chronicle of Higher Education, 29 avril 2012. http://chronicle.com/article/The-Virtues-of-Blogging-as/131666/