Le zeugme du dimanche matin et d’André Carpentier

André Carpentier, Journal de mille jours, 1988, couverture

«Je doute si je suis jamais plus près de l’incendie ! Des ouvriers qui creusaient un trou devant la maison avec une excavatrice ont touché des fils de l’Hydro et ont arraché le fil d’alimentation de l’entrée d’électricité dans la salle de lavage. Si cela s’était produit durant mon absence […], j’aurais sans doute retrouvé la maison brûlée; les deux creuseurs ne voyaient, joli zeugma, ni la fumée ni l’utilité d’appeler les pompiers.»

André Carpentier, Journal de mille jours. Carnets 1983-1986, Montréal, XYZ éditeur et Guérin, coll. «Guérin littérature», 1988, 354 p., p. 207.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et d’Adeline Dieudonné

Adeline Dieudonné, Reste, 2023, couverture

«Il adorait les bains. C’était hier, dans l’après-midi. Il était si froid, j’ai voulu le réchauffer. Il n’était pas encore raide. Je l’avais ramené dans le chalet, luttant contre son poids et mon chagrin.»

«Sur la route, le ballet des vacanciers reprenait doucement. Kayaks ou vélos sur les toits des voitures, de la vallée au sommet ou inversement, le troupeau promenait ses mômes et son ennui.»

Adeline Dieudonné, Reste. Roman, Paris, Éditions de l’Iconoclaste, 2023. Édition numérique.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Le zeugme du dimanche matin et de Marie-Jeanne Riccoboni

Mme Riccoboni, Lettres d’Adélaïde de Dammartin, éd. de 2005, couverture

«[…] la perte d’un procès m’enleva mon père et ma fortune.»

Lettre de Marie-Jeanne Riccoboni à David Garrick, dans Marie-Jeanne Riccoboni, Lettres d’Adélaïde de Dammartin, comtesse de Sancerre, au comte de Nancé, son ami. Roman, Paris, Desjonquères, coll. «XVIIIe siècle», 2005, 167 p., p. 17 n. 6. Présentation, établissement du texte et annotation de Pascale Bolognini-Centène. Édition de 1786.

P.-S.—Il a déjà été question de ce roman ici.

 

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Le zeugme du dimanche matin et de Sébastien La Rocque

Confiture, vin, bois

«Père, j’ai tout tenté. J’ai essayé de ne plus lire, de ne plus écrire, de ne plus me souvenir, je me suis livré corps et âme aux échardes et à la poussière, à l’alcool et à la peur afin de ne plus ressentir ton empreinte.»

Sébastien La Rocque, «La mort d’Éric», Lettres québécoises, 188, printemps 2023, p. 44-45, p. 44.

P.-S.—Il a déjà été question de Sébastien La Rocque ici.

 

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