Deux zeugmes pour le prix d’un

Jean Echenoz, Caprice de la reine, 2014, couverture

«Au cours d’une conversation, sous la neige et d’abord technique avec un ingénieur local, Gluck en vint pour une fois à raconter un peu sa vie, d’abord professionnelle puis, de fil en aiguille, privée. Mieux vaut en effet, si l’on veut bien se confier, le faire auprès de parfaits inconnus, si possible étrangers car on évoque mieux ses tourments dans une langue qu’on maîtrise mal : le handicap est tel qu’on va plus droit au but. En battant la semelle et en mauvais anglais, Gluck avait donc évoqué son passé, son veuvage, le poids de sa solitude et jusqu’au profil d’une compagne idéalement souhaitée.»

Jean Echenoz, Caprice de la reine. Récits, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 121 p., p. 71-72.

 

(Une définition du zeugme ? Par .)

Les zeugmes du dimanche matin et du hockey

Le gardien «immobilise le disque et le jeu du même coup» (Pierre Houde, Réseau des sports, 5 avril 2014).

«Il entraîne la rondelle et l’arrêt du jeu» (Pierre Houde, Réseau des sports, 1er mai 2014).

«Carey Price était mieux d’avoir perdu ses chiens plutôt que ses repères» (@jpballeux, 5 mai 2014).

 

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Le zeugme du dimanche matin et du joueur de baseball

Steve Rushin, The 34-Ton, 2013, couverture

«In the grand narrative of his improbable life, [le joueur de baseball Pete] Browning knew personal bereavement, which began early, with the loss of both his hearing (to a condition called mastoiditis) and his father (to a cyclone)

Steve Rushin, The 34-Ton Bat. The Story of Baseball as Told Through Bobbleheads, Cracker Jacks, Jockstraps, Eye Black, and 375 Other Strange and Unforgettable Objects, New York, Boston et Londres, Little, Brown and Company, 2013, 343 p., p. 53.

 

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