Citation révolutionnaire du jour

«Du jour au lendemain, les mœurs se font démocratiques. Rien ne subsiste des anciennes distinctions sociales. […] Les formules de cérémonieuse politesse font place au tutoiement; l’ouvrier et le patron, le député et l’électeur, le soldat et l’officier, les hommes et les femmes se tutoient; et, remarque Pigault-Lebrun, comme en France l’administration est toujours la même, on lit en entrant dans tous les bureaux possibles : “Ici on se tutoie. Fermez la porte, s’il vous plaît.”»

André Le Breton, le Roman français au XIXe siècle. I, Avant Balzac, Paris, Société française d’imprimerie et de librairie, 1901, 315 p., p. 71.

Autopromotion 131

Dix-huitième siècle, 46, 2014, couverture

Avec son collègue Glenn H. Roe, l’Oreille tendue vient de publier un article intitulé «Penser le numérique aujourd’hui. Réflexions dix-huitiémistes» dans le 46e numéro de la revue Dix-huitième siècle («Des recherches dix-huitiémistes aujourd’hui», 2014, p. 167-187). On peut le lire .

La table des matières de ce numéro est disponible ici.

 

Référence

Melançon, Benoît et Glenn H. Roe, «Penser le numérique aujourd’hui. Réflexions dix-huitiémistes», Dix-huitième siècle, 46, 2014, p. 167-187. https://doi.org/1866/28779

Titre du jour

Lisant un texte de Dena Goodman sur l’orthographe à l’âge classique, l’Oreille tendue tombe sur ce titre de l’abbé Louis Barthélemy : la Cantatrice grammarienne, ou l’art d’apprendre l’Orthographe française seul, sans le secours d’un Maître, par le moyen des Chansons érotiques, pastorales, villageoises, anacréontiques, &tc. (À Genève; et se trouve à Paris : chez Briand, 1788, xvi/416 p.).

Cela donne à rêver.

 

Référence

Goodman, Dena, «L’ortografe des dames : Gender and Language in the Old Regime», French Historical Studies, 25, 2, printemps 2002, p. 191-223.