Ouvrant son Devoir des 19-20 octobre, un fidèle lecteur de l’Oreille tendue, @profenhistoire, a eu l’œil attiré par un mot.
«Plateau Mont-Royal. Un quartier mythique au musée» (p. D4).
«Dès lors, on mesure mieux la dimension archétypale, mythique, de cette histoire d’une adolescente ostracisée relevant peut-être après tout non pas du conte, mais de la tragédie» (p. E3).
«La danse de la réalité d’Alejandro Jodorowsky. Le cinéaste mythique clôture ce samedi le 42e Festival du nouveau cinéma» (p. E9).
«Trevanian, ça vous dit quelque chose ? Un auteur mythique, semble-t-il, qui a publié à compter du début des années 1970 une bonne douzaine de romans — dont cinq vendus à plus d’un million d’exemplaires — sous trois ou quatre pseudonymes avant de s’éteindre en 2005 dans le Pays basque» (p. F2).
«Un nouveau western, dans les territoires mythiques de l’Ouest» (p. F5).
Pareille déferlante inspire deux réflexions à l’Oreille.
Tant de mythes, ça doit faire beaucoup de boulons, non ?
Pour le dire comme Diderot, «si tout ici-bas était mythique, il n’y aurait rien de mythique».