«Ses cheveux proprement tressés formaient un nœud derrière sa tête, et un léger soupçon de poudre leur laissait leur couleur naturelle. Ce simple accommodage ne présentait point une pyramide plâtrée de pommade et d’orgueil, ni ces ailes maussades qui donnent un air effaré, ni ces boucles immobiles qui, loin de retracer une chevelure flottante, n’ont d’autre mérite que celui d’une roideur sans expression, comme sans grâces.»
Louis Sébastien Mercier, l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais, Bordeaux, Ducros, 1971, 426 p., p. 94-95. Édition, introduction et notes par Raymond Trousson. Édition originale : 1770-1771.
P.-S.—Il y a peu, l’Oreille tendue a écrit un texte sur ce roman.
(Une définition du zeugme ? Par là.)