Noces de plomb

Composition chimique du plomb

L’Oreille tendue est née il y a pile-poil quatorze ans. Avec ses bénéficiaires, elle célèbre donc aujourd’hui ses noces de plomb.

En chiffres, cela donne :

5 173 billets, dont 1012 contiennent au moins un «Complément» (certains en contiennent plusieurs, notamment celui sur la ruée vers les bars);

un peu plus de 3 150 000 vues;

5 652 commentaires;

3 274 photos;

166 vidéos;

16 325 URL uniques pour 30 744 liens (internes ou externes);

beaucoup de collaborateurs (merci à tous);

plus de 293 000 «tentatives de connexion malveillantes bloquées»;

98 956 «commentaires indésirables bloqués».

L’entrée la plus populaire ? Encore et toujours swag, avec plus de 581 000 visionnements. «Depuis le 1er jour», dixit WordPress, sa meilleure journée reste le 29 avril 2012, avec 6 094 vues, essentiellement pour ce texte.

Les quinze articles les plus populaires ?

Du postcool [swag]

Unicité vitale [yolo]

Sic

Divergences transatlantiques 012 [thermos]

Histoires (d’abord) de chalet [sauf une fois]

Au carré [malaisant]

Le dilemme de l’autobus

De la germaine

Divergences transatlantiques 015 [gosses]

Non, point du tout [pantoute]

Défense et illustration de la garnotte

Rime en -ag [vagg]

Du mot(t)on

Crissement riche

bs

Qu’est-ce que ce blogue ? L’Oreille tendue a donné un long entretien à ce sujet à Emmanuelle Lescouët en 2021; ça se trouve sur le Carnet de la Fabrique du numérique sous le titre «Penser publiquement la recherche». Elle a aussi publié un article sur le sujet dans les Cahiers internationaux de sociolinguistique en 2022. Il lui est aussi arrivé de répondre à ses propres questions, par exemple ici et .

L’Oreille tendue, c’est un blogue. C’est aussi des livres tirés, complètement ou partiellement, d’icelui.

Langue de puck. Abécédaire du hockey, Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 125 p. Préface de Jean Dion. Illustrations de Julien Del Busso.

Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

L’Oreille tendue, Montréal, Del Busso éditeur, 2016, 411 p.

Nos Lumières. Les classiques au jour le jour, Montréal, Del Busso éditeur, 2020, 194 p.

La vie et l’œuvre du professeur P. Sotie, Montréal, À l’enseigne de l’Oreille tendue, 2022, 56 p.

On continue ? On continue.

Autopromotion 649

J.-H. Bernard, Manuel de diction. Parlons bien, 1905, p. 9

L’Oreille tendue est née il y a pile-poil treize ans. Avec ses bénéficiaires, elle célèbre donc aujourd’hui ses noces de muguet.

En chiffres, cela donne 4905 articles, dont 951 contiennent un complément (ou plusieurs), pour 2 973 795 vues.

«Depuis le 1er jour», dixit WordPress, sa meilleure journée reste le 29 avril 2012, avec 6 094 vues. Ce jour-là, l’Oreille débordait de swag. C’était le bon vieux temps.

 

Illustration : J.-H. Bernard, ptre, Manuel de diction. Parlons bien, Saint-Hyacinthe (Québec), Les éditions de la bonne chanson, 1950, 102 p., p. 9.

Crise de genre du jour

L’Oreille tendue blogue en ces lieux depuis le 14 juin 2009. Cette enseigne est féminine, mais l’auteur des textes est un homme. Rien de plus facile à découvrir : il suffit de cliquer, en haut à gauche, sur le bouton «À propos». Cela paraît clair. Pourtant…

L’Oreille est citée dans un mémoire de master de 2018 d’une façon qui la trouble dans son genre, pour paraphraser boiteusement Judith Butler.

Mémoire de master, Paris, 2018

Dans le texte, il est question d’une «[C]anadienne francophone» qui tiendrait «apparemment» le «blog» que vous êtes en train de lire. En note, cette «[C]anadienne francophone» devient un homme.

L’Oreille ne sait plus où elle en est. Devra-t-elle avoir recours au pronom iel, ainsi que le lui suggère @machinaecrire ? Il y a certain chroniqueur du Devoir que cela pourrait irriter.