L’Oreille tendue tient à aviser ses fidèles bénéficiaires qu’elle va voir ailleurs si elle y est.
Elle sera de retour après la pause.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
L’Oreille tendue tient à aviser ses fidèles bénéficiaires qu’elle va voir ailleurs si elle y est.
Elle sera de retour après la pause.
L’Oreille tendue, pour la première fois de sa longue carrière de professeure d’université, a donné récemment un cours de création littéraire. Ce cours portait sur le blogue.
Elle a tenu son journal de cette expérience d’enseignement. Ça se lit ici, chez les amis de la revue numérique Sens public.
Référence
Melançon, Benoît, «Le blogue à l’université. Journal d’un enseignement», Sens public, revue numérique, rubrique «Chroniques», 5 juillet 2018. http://sens-public.org/article1333.html
Illustration : Un écrivain taillant sa plume, tableau de Jan Ekells, 1784, Rijksmuseum, Amsterdam
L’Oreille tendue célèbre aujourd’hui ses noces de faïence. Merci à tous les lecteurs qui l’accompagnent depuis le 14 juin 2009.
L’Oreille tendue donne actuellement un cours sur le blogue. Dans ce cadre, elle est à la recherche d’œuvres de fiction qui représentent cette pratique d’écriture.
Des exemples ?
Le blogue du docteur John Watson dans la série télévisée Sherlock.
L’épisode de The West Wing où Josh Lyman démontre qu’il ne comprend rien à cette forme d’expression.
Le film Julie & Julia de Nora Ephron (2009).
Les romans de la série Gossip Girl et les émissions de télévision qu’on en a tiré.
Le Compteur intelligent. Carnets libres, volume II de Daniel Sylvestre (Montréal, La Mèche, coll. «Les doigts ont soif», 2013, 92 p. Ill.).
Vous avez d’autres suggestions ? Les commentaires sont ouverts. Merci à l’avance.
P.-S.—Des livres tirés de blogues ? Non merci : pour l’instant, l’Oreille a ce qu’il faut sur ce plan.
Illustration : logo original de la série télévisée Gossip Girl. L’élite de New York déposé sur Wikimedia Commons
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Dans sa boîte de courriels, l’Oreille tendue a trouvé ce matin un texte de Gillian Pink consacré aux notes que Voltaire laissait en lisant, «Apprivoiser ses livres : Voltaire “marginaliste”». Elle y lit ceci :
«“Je voudrais bien savoir quel est l’imbecille […] qui a défiguré par tant de croix et qui a cru rempli de fautes le plus bel ouvrage de notre langue” : c’est ainsi que Voltaire réagit en marge aux traces qu’un autre a laissées dans son exemplaire des Œuvres de Racine.»
Pourtant, Voltaire ne fera pas différemment, grand annotateur qu’il était.
Hier, l’Oreille consultait le numéro de la revue Itinéraires. Littérature, textes, cultures intitulé «Les blogs. Écritures d’un nouveau genre ?», dirigé par Christèle Couleau et Pascale Hellégouarc’h (2010) et emprunté à sa bibliothèque universitaire. Certaines pages ressemblent à ceci.
L’Oreille est bien d’accord avec Voltaire.