À tu et à vous et à toi et à vous et à tu, bis

Brigitte, Et vous, tu m’aimes, 2011, pochette

La chanson est interprétée par le duo Brigitte sur son album Et vous, tu m’aimes (2011) et s’appelle «Monsieur je t’aime».

Monsieur je t’aime
Monsieur je t’aime
Rendez-vous au cinéma
Impatiente, infidèle
Je ne vous résiste pas

C’est moins radical que «Rendez-vous courtois» de Jérémie Kisling, sur le Ours (2005), mais ça permet de rappeler que les pronoms personnels de la deuxième personne en français offrent de jolies occasions de jeux linguistico-amoureux.

Précisions démolinguistiques

Selon des sources filiales proches de l’Oreille tendue, on pourrait vedger dans la solitude, mais il faudrait être au moins deux pour chiller. (Attention : il serait aussi possible de vedger à plusieurs.)

Dans un cas comme dans l’autre, on glandouille — on fait le légume (vegetable, dans la langue de Julia Child), on relaxe (to chill) —, mais l’un se pratique seul, alors que l’autre, jamais.

Exercice

Quand Grand Corps Malade chante «j’ai chillé sur Sainte-Catherine» («À Montréal», 3ème temps, 2010), veut-il dire qu’il n’était pas seul ou commet-il une faute d’usage (il était seul, donc il ne pouvait pas chiller) ?

N.B. Chiller est un verbe, mais l’adjectif chill est attesté : «“Full Chill”…» (la Presse, 17 avril 2004, p. S5); «full pas chill» (le Devoir, 13 janvier 2004, p. B6). Son sens ? Bien, cool, gentil, planant : «Papa, ça dépend du contexte…» Ah ! le fossé des générations !

Actualité de Rousseau

Parc Jean-Jacques-Rousseau, Montréal

«La gloire est chose passagère
Le monde est toujours à refaire
Et moi j’ai mordu la poussière
Je suis un homme tout nu»
Robert Charlebois,
«Les rêveries du promeneur solitaire» (1983)

 

Il y a quelques jours, l’Oreille tendue participait à un colloque (genevois) sur «Amis et ennemis de Jean-Jacques Rousseau». On s’y est intéressé aux disciples comme aux détracteurs de l’auteur, du XVIIIe au XXIe siècle. Le Rousseau des Québécois d’aujourd’hui n’a pas été abordé, mais cela aurait été possible.

Exemples.

Parmi les pancartes des étudiants québécois mécontents de la hausse des droits de scolarité universitaires décidée par le gouvernement, ainsi que de la loi dite «78» promulguée par lui, une cite précisément, guillemets à l’appui, mais sans indication de sources, «le citoyen de Genève» :

«Les lois
sont toujours
utiles à ceux
qui possèdent
et nuisibles
à ceux qui n’ont rien»
Rousseau
dit non (le Devoir, 26-27 mai 2012, p. F2)

Ce Rousseau-là, qui dit «dit non» à la hausse et qui porte le carré rouge des étudiants en grève, est celui du Contrat social (1762, livre premier, neuvième chapitre, «Du domaine réel», note).

C’est le même ouvrage qui nourrit la réflexion de l’Office national du film (ONF) du Canada :

L’ONF […] produit de son côté un essai interactif, Rouge au carré, une série de 22 tableaux interactifs inspirés du contrat social de Jean-Jacques Rousseau et produits en collaboration avec l’École de la Montagne rouge et Commun, une agence de création montréalaise (la Presse, 18 juin 2012, cahier Arts, p. 6).

Ce projet doit être dévoilé le 22 juin, jour prévu de manifestation en appui aux étudiants.

Enfin, les pages du quotidien le Devoir ne manquent pas d’allusions à Rousseau, liées directement ou pas aux prises de position étudiantes. Des étudiants et des universités demandent aux tribunaux d’intervenir dans la grève ? «Il n’y a pas à en douter, Rousseau s’opposerait à une conception de l’éducation contrainte à coups de sentences et d’injonctions», affirme un philosophe (21-22 avril 2012, p. F1). Un professeur s’interroge sur «la corrélation […] entre l’élévation dans l’échelle sociale et les comportements contraires à l’éthique» ? Il cite deux fois l’auteur du Discours sur l’inégalité (5 mars 2012, p. A6). Le mouvement «Occupy» prend de l’ampleur ? «Jean-Jacques Rousseau aurait campé avec les indignés», titre le journal (4-5 février 2012, p. B6).

Voilà un écrivain des Lumières qui ne paraît avoir que des amis ces jours-ci au Québec.

P.-S. — L’exception qui confirme la règle ? En réponse au texte «Jean-Jacques Rousseau aurait campé avec les indignés», un lecteur du Devoir traite l’écrivain de «squatteur», mais de squatteur des riches au crochet desquels il aurait vécu (7 février 2012, p. A8). Il n’y a rien à faire : Rousseau ne fait jamais l’unanimité.

 

[Complément du 29 octobre 2021]

L’Oreille tendue a continué à réfléchir à cette question. La preuve ?

Melançon, Benoît, «Jean-Jacques Rousseau au Québec en 2019», Sens public, revue numérique, 30 septembre 2019; repris, sous le titre «Voltaire, Rousseau et les autres, au Québec», dans Nos Lumières. Les classiques au jour le jour, Montréal, Del Busso éditeur, 2020, p. 15-34. http://sens-public.org/article1433.html

Vie et mort du bougon ?

En 2004, la télévision de Radio-Canada lançait la série les Bougon. C’est aussi ça la vie !

Bougon ? Voici comment l’Oreille tendue définissait le terme alors.

Prestataire de l’aide sociale qui n’a pas besoin de consultant pour faire preuve de vision. Le bougon s’enrichirait sans jamais travailler, ce qui ne l’empêche pas de dépenser beaucoup d’énergie pour se faire vivre par le gouvernement. Synonyme : affreux, sale et habile.

Histoire. Mot ancien au sens de râleur renfrogné, mais popularisé en ce nouveau sens par une émission de télévision lancée par la Société Radio-Canada en janvier 2004. Comme le dit son auteur, «J’aimerais qu’un jour on dise de quelqu’un qui est contre le système que c’est un Bougon» (la Presse, 11 janvier 2004). Circule sous des formes diverses, plus ou moins neuves : «Il n’y a pas de scandale “Bougon”, à peine quelques gémissements, quelques râles, un peu de bougonnage, en somme» (la Presse, 9 janvier 2004); «Petite bougonnerie journalistique» (la Presse, 12 janvier 2004); «La Bougonmanie frappe : 1 945 000 téléspectateurs» (la Presse, 16 janvier 2004); «Bougonner autour des Bougon» (le Devoir, 19 janvier 2004); «Fraude bougonnante et fraude bourgeonnante» (le Devoir, 24-25 janvier 2004).

Donc, pour 2004, outre bougon : bougonnage, bougonnerie, bougonmanie, bougonner, bougonnante.

Par la suite, le mot a continué à exister, avec ou sans guillemets, tant pour désigner les pauvres que les riches qui abusent de l’État, communément appelé «le système» :

«Les Bougon de la pub» (le Devoir, 4-5 juin 2005, p. A7).

«Un plan Bougon, accuse l’ADQ» (la Presse, 24 mars 2006, p. A10).

On notera que bougon est ici employé comme adjectif.

«20 000 “Bougons” pris au piège au Québec» (la Presse, 31 mars 2006, p. A7).

«Les Bougon pilleurs de la faune» (le Devoir, 8 décembre 2006, p. B8).

«Les Bougon de la location» (la Presse, 19 février 2007, p. A1).

«Québec épingle 26 000 “Bougon”» (la Presse, 8 janvier 2008, p. A1).

Si le mot a moins fait les manchettes par la suite, il n’en continue pas moins sa vie publique jusqu’à aujourd’hui.

Alecka le chante en 2011 :

Ben voyons don
Heille creton
C’est don ben bon
Heille creton
Dans l’fond
Bougon gigon
Ou bedon

Et le Devoir titre, les 2-3 juin 2012 : «La chasse aux “Bougon saisonniers» (p. B1).

 

[Complément du 10 avril 2013]

Titre vu dans la Presse du jour : «Fiscalité. Québec solidaire veut traquer les “Bougon”» (p. A11). De qui s’agit-il ? De ceux qui cachent de l’argent dans les paradis fiscaux. Les Bougon(s) sont partout.

 

Référence

Alecka, «Choukran», Alecka, 2011, étiquette Spectra musique

Seizième article d’un dictionnaire personnel de rhétorique

Diaphore

Définition

«On répète un mot déjà employé en lui donnant une nouvelle nuance de signification» (Gradus, éd. de 1980, p. 155; voir aussi la Clé. Répertoire de procédés littéraires).

Exemples

«Sur l’Europe, si rapidement que l’on ne vit rien venir de cette vague de terreur, et ce ne fut pas une vague terreur qui déferla comme une vague, mais bien une vague de terreur, qui déferla sur l’Europe et qui allait tout emporter avec elle» (l’ABC du gothique, p. 15).

«Fou d’un livre, fou à cause d’un livre. Fou d’un genre, à cause d’un genre, et même si ce n’est pas vraiment son genre, en tomber fou» (l’ABC du gothique, p. 67).

«Le temps n’en fait qu’à sa tête et le chauffeur scrute la mienne avec un drôle d’air» (Voyage léger, p. 11).

«Les escargots me sont complètement sortis de la cervelle, et pourtant, certains jours, il fallait se la creuser pour trouver un menu qui satisfasse les clients…» (la Respiration du monde, p. 161).

«Pour élucider le mystère de ceux qui tournent la page, il n’est pas inutile de feuilleter celles signées par Stéphane Ledien» (la Presse, 18 mai 2012, cahier Arts, p. 4).

Remarque

Dans les trois derniers exemples, le mot est repris («la mienne», «la», «celles»), mais pas répété.

Interrogation

Le gouvernement du Québec a voulu augmenter les droits de scolarité universitaires de 1625 $. Des associations étudiantes lui ont répondu par la grève. Dans certaines de leurs manifestations, les participants étaient peu vêtus. C’est le cas de cette manufestante, qui trouve que l’augmentation prévue la frappe trop fort («ça fesse»). Comme ce message se trouve juste au-dessus de «Chacune des deux parties charnues (musculo-adipeuses) de la région postérieure du bassin, dans l’espèce humaine et chez certains mammifères» (le Petit Robert, édition numérique de 2010), ne peut-on pas considérer ce voisinage comme une forme scripto-visuelle de diaphore, de fesser à la fesse ?

Une hausse qui fesse (littéralement)

Source : la Presse, 4 mai 2012, p. A5

 

[Complément du 28 avril 2014]

Après les fesses, les bourses : «Joel Quenneville s’est pris la bourse… et maintenant les Hawks délient les cordons de la leur. 25 000 $ d’amende pour geste obscène» (@MAGodin)

 

[Complément du 2 juillet 2014]

Peut-on parler de diaphore par homonymie ? C’est ce que donne à penser la une du Canard enchaîné du jour : «Les bleus en quart et Sarko en car de police.» (Titre repéré sur Twitter.)

 

[Complément du 28 octobre 2014]

Dans l’entrée «J comme Jesus Price» de la série «ABC de la religion du #Canadien» de son collègue Olivier Bauer, l’Oreille tendue tombe sur cette diaphore biblique : «Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église» (Matthieu 16, 18). Olivier, lui, parle plutôt de «mauvais jeu de mot». En cela, il est d’accord avec Voltaire.

 

[Complément du 12 novembre 2014]

«On ne se réchauffe qu’au feu de bois, au fioul, à l’électricité ou au gaz et ce n’est pas elle, qui ne m’a jamais payé le mien, qui va me dire de quel bois je me chauffe» (Autour du monde, p. 262).

 

[Complément du 11 décembre 2014]

«Quequ’un qui a pas passé ses maths de secondaire 3 faque c’est la moppe qu’y passe dans un IGA jusqu’à 19 ans» («Monde (le vrai)», p. 63).

 

[Complément du 12 décembre 2014]

Deux diaphores pour le prix d’une : l’une en français (bien / biens), l’autre en anglais (good / goods).

Deux diaphores en vitrine

 

[Complément du 22 décembre 2014]

Diaphore animale, chez Daniel Canty, repérée par @SimonBrousseau : «Une chienne amputée d’une patte joue entre celles de la table.»

 

[Complément du 9 février 2015]

Exemple tiré de Parlez-vous franglais ? d’Étiemble : «Beaucoup de ces notions, vous le constaterez sans peine, mais avec peine, sont maintenant devenues “bien françaises”» (éd. de 1991, p. 290).

 

[Complément du 27 mars 2015]

Entendu l’autre jour, vers la quinzième minute de l’émission Des Papous dans la tête du 15 mars 2015, un extrait de la chanson «Hay dit oh» de Bourvil et Pierrette Bruno :

[Elle] Le panorama te plaira
Là haut tu feras
Avec ta nouvelle caméra
Une bobine comme ça

[Lui] T’as pensé à celle que je f’rais
Si jamais on tombait
Dans le piège
De l’abominable homme des neiges

 

[Complément du 10 août 2015]

Le comte Medroso «était familier de l’Inquisition; milord Boldmind n’était familier que dans la conversation» (Voltaire, article «Liberté de penser», Dictionnaire philosophique, cité dans Tolérance, p. 51).

 

[Complément du 9 septembre 2015]

Ce matin, Stéfanie Trudeau, l’ex-Matricule 728, était à la radio de Radio-Canada, au micro d’Alain Gravel. Elle y a notamment dit ceci : «Moé j’veux r’venir chez nous avec tout’ mes membres, pis j’veux qu’mes membres de mon escouade fassent la même chose.»

 

[Complément du 9 juin 2016]

Un autre exemple tiré d’un polar, Mardi-gris (1978), d’Hervé Prudon : «Nos trois mauvais sujets en trouvèrent donc un quatrième, de satisfaction celui-là, il n’y aurait pas foule dans les rues et sur les routes et ils pourraient opérer en souplesse» (p. 113).

 

[Complément du 10 juin 2016]

L’Oreille tendue, ces jours-ci, fait du ménage dans ses polars. Elle y retrouve la Position du tireur couché (1981) de Jean-Patrick Manchette : «Terrier lui donna vingt-six ans. Elle lui donna une clé» (p. 36); «En sortant d’une charcuterie une maman flanqua une claque à un bambin qui la flanquait, il se mit à hurler» (p. 92).

 

[Complément du 30 juillet 2016]

«— Ma femme, ça fait longtemps qu’elle a pris son paquetage elle aussi.
— Elle s’est tirée ?
— Oui. Une balle dans la tête après la mort de notre fils» (Ian Manook, les Temps Sauvages, p. 268).

 

[Complément du 7 décembre 2016]

Ceci, lu dans Comment j’ai fait mon dictionnaire de la langue française (1880) d’Émile Littré : «Dans cette inerte attente, et pour tuer le temps qui me tuait, je mis à contribution la bibliothèque de M. le docteur Formorel […]» (éd. de 1897, p. 40).

 

[Complément du 30 janvier 2017]

Chez Éric Chevillard : «J’ai froissé ma serviette dessus pour que le monsieur ne le soit pas lui-même s’il revenait, en voyant que j’ai fait la fine bouche avec son dessert» (Ronce-Rose, p. 22).

 

[Complément du 29 février 2018]

Encore chez Éric Chevillard : «Leurs grimaces ont tant souillé les vitrines des librairies du quartier que celles-ci ont préféré fermer. Se vendent à présent dans ces boutiques des costards étriqués pareils à ceux qu’ils taillent aux écrivains véritables et des plastrons avantageux pour leurs torses creux» (Défense de Prosper Brouillon, p. 8).

 

[Complément du 12 novembre 2018]

Message à Érik Vigneault : oui, ça intéresse l’Oreille tendue.

vous avez une pièce célèbre non seulement pour ses qualités esthétiques, ses qualités intrinsèques, mais pour les événements, la suite d’événements qui s’y sont déroulés, les gens qui y sont passés, c’est notre pièce de résistance si vous me passez le jeu de mots (deux fois le mot pièce dans deux sens différents : cela s’appelle une diaphore pour ceux que ça intéresse) (Tout savoir sur Juliette, p. 35).

 

[Complément du 23 décembre 2020]

Exemple juridicoromanesque : «Joanna s’est déplacée au siège de Valdeo à Philadelphie avec un jeune avocat associé qui suit les dossiers et d’ailleurs les porte» (l’Anomalie, p. 69-70).

 

[Complément du 7 avril 2021]

«Laisse-toi au gré du courant
Porter dans le lit du torrent
Et dans le mien
Si tu veux bien»

«L’eau à la bouche», paroles de Serge Gainsbourg, musique de Serge Gainsbourg et Alain Goraguer, 1965.

 

[Complément du 28 novembre 2021]

Soit le tweet suivant :

https://twitter.com/MarcCassivi/status/1464616492658483209

La première Céline chante. Pas le deuxième.

 

[Complément du 16 janvier 2024]

Dans l’Employé (1958), de Jacques Sternberg, ceci, qui n’est pas tout à fait une diaphore, mais c’est tout comme : «Orphelin, je fus recueilli par un oncle mélomane qui fit de moi un petit orphéon. Malheureusement, ce philanthrope était tellement pieux qu’on dut finalement le planter dans un terrain vague, où il servit à rafistoler une vieille clôture. Demeuré seul, je décidai d’entrer à l’orphéonat» (p. 9-10).

 

Références

Chevillard, Éric, Ronce-Rose. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2017, 139 p.

Chevillard, Éric, Défense de Prosper Brouillon, Paris, Éditions Noir sur blanc, coll. «Notabilia», 2017, 101 p. Illustrations de Jean-François Martin.

Cloutier, Fabien, «Monde (le vrai)», dans Olivier Choinière (édit.), 26 lettres. Abécédaire des mots en perte de sens, Montréal, Atelier 10, coll. «Pièces», 02, 2014, p. 60-64.

Dupriez, Bernard, Gradus. Les procédés littéraires (Dictionnaire), Paris, Union générale d’éditions, coll. «10/18», 1370, 1980, 541 p.

Étiemble, Parlez-vous franglais ? Fol en France. Mad in France. La belle France. Label France, Paris, Gallimard, coll. «Folio actuel», 22, 1991, 436 p. Troisième édition. Édition originale : 1964.

Huglo, Marie-Pascale, la Respiration du monde. Roman, Montréal, Leméac, 2010, 165 p.

Le Tellier, Hervé, l’Anomalie. Roman, Paris, Gallimard, 2020, 327 p.

Littré, Émile, Comment j’ai fait mon dictionnaire de la langue française, Paris, Librairie Ch. Delagrave, 1897, viii/47 p. Nouvelle édition, précédée d’un avant-propos par Michel Bréal.

Manchette, Jean-Patrick, la Position du tireur couché, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 1856, 1981, 181 p.

Manook, Ian, les Temps sauvages. Roman, Paris, Albin Michel, coll. «Le livre de poche. Policier», 34208, 2016, 573 p. Édition originale : 2015.

Mauvignier, Laurent, Autour du monde. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 2014, 371 p. Ill.

Prudon, Hervé, Mardi-gris, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 1724, 1978, 185 p.

Régniez, Emmanuel, l’ABC du gothique. Fiction, Montréal, Le Quartanier, «série QR», 50, 2012, 184 p.

Sternberg, Jacques, l’Employé. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1958, 216 p.

Tolérance. Le combat des Lumières, Société française d’étude du dix-huitième siècle, 2015, 96 p. Préface de Catriona Seth.

Verreault, Mélissa, Voyage léger. Roman, Chicoutimi, La Peuplade, 2011, 219 p.

Vigneault, Érik, Tout savoir sur Juliette. Roman, Montréal, Le Cheval d’août, 2018, 177 p.