L’oreille tendue de… William S. Messier

William Messier, Dixie, 2013, couverture

«Il se stationne de reculons vis-à-vis de la grande porte du garage. Il coupe le moteur et s’équipe de gants de travail. Avant de bouger, il tend à nouveau l’oreille pour s’assurer que la voie est libre et sort enfin du camion en demeurant légèrement penché — une hyène dans les Cantons.»

William S. Messier, Dixie. Roman, Montréal, Marchand de feuilles, 2013, 157 p., p. 11-12.

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte en 2014.

Autopromotion 414

«Le franglais, c’est full overrated», Nicolas Guay, Twitter, 14 juillet 2014

Les relations entre le français et l’anglais ne sont jamais simples au Québec.

Il en sera question plus tard cette semaine avec la diffusion à Télé-Québec du documentaire I speak français.

Il en sera aussi question cet après-midi, entre 15 h et 16 h, à l’émission Pas tous en même temps, au micro de Karyne Lefebvre.

Dans les deux cas, l’Oreille tendue en sera.

 

[Complément du jour]

On peut (ré)entendre l’entretien d’aujourd’hui ici.

L’oreille tendue de… Jo Nesbø

Jo Nesbø, le Bonhomme de neige, 2008, couverture

«Sylvia courait vers le cœur de la forêt. L’obscurité gagnait.

[…]

Elle s’arrêta et tendit l’oreille. Sa respiration haletante et rauque égratignait le calme, produisait le même son que lorsqu’elle déchirait le papier destiné à emballer les casse-croûte que les filles emporteraient à l’école. Elle parvint à modérer sa respiration. Tout ce qu’elle entendait, c’était le sang qui battait dans ses oreilles, et le clapotis bas d’un ruisseau.»

Jo Nesbø, le Bonhomme de neige. Une enquête de l’inspecteur Harry Hole, Paris, Gallimard, coll. «Folio policier», 575, 2008, 583 p., p. 106. Traduction d’Alex Fouillet. Édition originale : 2007.

L’oreille tendue de… Jo Nesbø

Jo Nesbø, Pølice, 2014, couverture

«Il attendit, mais personne ne vint. Il commença alors à avancer lentement dans le couloir. Il vérifia toutes les portes en chemin, mais elles étaient toutes fermées à clef comme il le fallait. Il arriva au coin, le couloir continuait. Éclairé jusqu’au bout. Et il n’y avait personne. Il s’arrêta à nouveau, tendit l’oreille. Rien. Il n’y avait personne. Il rangea le pistolet dans son holster.»

Jo Nesbø, Police. Une enquête de l’inspecteur Harry Hole, Paris, Gallimard, coll. «Folio policier», 762, 2014, 670 p., p. 146. Traduction d’Alain Gnaedig. Édition originale : 2013.

P.-S.—L’Oreille tendue a présenté ce texte le 19 février 2019.