Le niveau baisse ! (2009)

Paul St-Pierre Plamondon, Des jeunes et de l’avenir du Québec, 2009, couverture

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Je constate personnellement que dans l’axe Atwater-Bleury de Montréal, l’utilisation du français, tant dans la rue que dans les commerces, diminue et donne l’impression que le français est en train de devenir une lange morte, un peu comme le latin que plusieurs connaissent, mais que personne n’utilise. Par ailleurs, plusieurs moins jeunes me soulignaient, lors de la tournée, leur inquiétude quant à l’état du français, qui se détériore également à l’écrit, surtout chez les jeunes.»

Source : Paul St-Pierre Plamondon, Des jeunes et de l’avenir du Québec. Les rêveries d’un promeneur solitaire, Montréal, Éditions Les Malins, 2009, 136 p., p. 95. Préfaces de Bernard Descôteaux et Marc Lalonde.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (1947)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Par ailleurs, le directeur [en 1947 du journal étudiant le Quartier latin, Camille Laurin] se montre particulièrement exigeant en ce qui concerne l’écriture de la publication. […] Il ajoute que si l’orthographe, la syntaxe et la correction française n’ont plus leur place dans la plus grande université française d’Amérique, il vaudrait décidément mieux regagner l’Europe, où, malgré beaucoup de tares, ces humbles choses sont encore respectées. Il s’étonne également que, après huit années de cours classique et deux ou trois ans d’université, on puisse encore ignorer jusqu’aux rudiments de l’art d’écrire.»

Source : Jean-Claude Picard, Camille Laurin, l’homme debout, Montréal, Boréal, 2003, 528 p., p. 81.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

P.-S. — Oui, ce Camille Laurin-là, le père de la Loi 101.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2016)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«La dictée est de moins en moins courante dans les écoles. Si elle est encore pratiquée dans l’enseignement primaire, elle l’est très peu dans le secondaire. Certains enseignants interprètent même le programme en disant qu’elle est interdite. Le niveau des élèves ayant incontestablement baissé, ne faudrait-il pas encourager à nouveau la dictée ? […] Ces dernières années ont vu une nette dégradation de la maîtrise du français écrit, notamment en raison des nouveaux modes de communication. Il faut rappeler aux enseignants que les savoirs de base sont essentiels et qu’ils doivent être renforcés.»

Source : Question de Mme Mathilde Vandorpe à Mme Marie-Martine Schyns, ministre de l’Éducation, intitulée «Dictée du Balfroid et maîtrise de l’orthographe», Commission de l’éducation du parlement de la communauté française de Belgique, 3 mai 2016.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2015)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«la maîtrise simplement “correcte” de la langue française, au Québec, participe désormais de l’exploit»

Source : Jean-Luc Gouin, «Bibliothèque de Québec. “Anglaisement” tous azimuts», le Devoir, 17 août 2015, p. A7.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baissait aussi chez les Amérindiens

Serge Bouchard, les Yeux tristes de mon camion, éd. de 2017, couverture

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Les Ouolostoqiuks étaient de la famille des Algonquiens, cousins et partenaires des Micmacs au nord-est, des nations abénaquises au sud-est, des Innus au nord-ouest et des Algoumequins au sud-ouest. Tous ces peuples se rencontraient lors de marchés internationaux, à Tadoussac, Matane, Kennebec et Ouigoudi. C’étaient toutes des nations amies, même si les Micmacs avaient parfois tendance à regarder les Ouolostoqiuks de haut, les appelant “ceux qui parlent la langue brisée”, pour évoquer une forme dégradée du micmac classique.»

Source : Serge Bouchard, «Ouigoudi, sur la rivière cliquante suivi de La beauté mandane», l’Inconvénient, 66, automne 2016, p. 68-70, p. 68. Texte repris dans les Yeux tristes de mon camion. Essai, Montréal, Boréal, coll. «Boréal compact», 303, 2017, 212 p., p. 183-191, p. 184.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture