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En 2017, sur Twitter, @rafov74 et @JulienLefortF s’inquiétaient.

Deux tweets sur «être sur son x»

Être sur son x ? L’expression existe depuis quelques années et elle est appréciée des chroniqueurs culturels et autres omnicommentateurs aussi bien que des gestionnaires et des artistes.

Son sens ? «Être exactement à l’endroit où l’on veut être dans sa vie, autant personnellement que professionnellement, c’est ça, être sur son X» (les Inspirés, 5 octobre 2015).

Un synonyme (surtout sportif) ? Être dans la bonne chaise.

Un danger ? Perdre son x. Heureusement, le chanteur Louis-Jean Cormier vient de retrouver le sien.

 

[Complément du 27 mars 2021]

Le x, pour certains, est une destination : «C’est un cliché, certes, mais Solange Drouin décide de l’assumer : en se joignant à l’ADISQ, en 1992, elle est arrivée sur son X» (la Presse+, 27 mars 2021).

 

[Complément du 17 août 2025]

Un antonyme ? Être hors de son X. Exemple : «Latifah Abdu et Tanya Boychuk ont semblé particulièrement hors de leur X, samedi» (la Presse+, 17 août 2025).

Deux lyo(n)nismes du jour

Robert Belleret, Paul Bocuse, 2019, couverture

«On aura compris que ce qui peut apparaître comme du folklore lyonnais ou de la lyonnaiserie — ou mâchon rime avec bouchon, grattons avec saucisson — est indissociable de l’histoire de Paul Bocuse. Lyonnais ontologique, Collongeard consubstantiel, c’est de son ancrage régional et de son enracinement dans un paysage que Paul Bocuse a tiré sa force, et par sa spécificité qu’il a conquis une reconnaissance nationale et internationale — pour ne pas dire une certaine universalité. Personnage promis à la légende, Monsieur Paul n’aurait pu s’épanouir hors sol : il lui fallait un environnement favorable pour croître et exister, une manière de lyonnitude profonde qui n’est pas l’exact contraire du parisianisme frivole ou mondain.»

Robert Belleret, Paul Bocuse. L’épopée d’un chef. Biographie, Paris, Éditions de l’Archipel, coll. «Biographie», 2019, 259 p., p. 97.