Et si le niveau ne baissait pas ?

«Je suis vieux, j’ai trente ans de service derrière moi, mais je ne vois ni avènement de la médiocrité ni absence d’idéaux et je ne trouve pas que les choses vont plus mal que dans le temps. Mon concierge Nikolaï, dont l’expérience sur ce point a son poids, dit que les étudiants d’aujourd’hui ne sont ni meilleurs ni pires que les précédents.»

Source : Anton Tchékhov, «Une histoire ennuyeuse», dans Nouvelles, Paris, Librairie générale française, coll. «Le Livre de poche / La Pochothèque», 1993, 999 p., p. 558.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2012)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Il y a de bonnes raisons pour déplorer dans la période actuelle une anémie de la langue et un dépérissement de la littérature.»

Source : Pierre Nora, le Nouvel Observateur, 11 septembre 2012.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2010)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«[Pour] Claude Imbert le français est un chef-d’œuvre en péril, pour Jean Dutourd c’est une langue en état de siège.»

Source : le Monde, 26 février 2010.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2008)

Annie Ernaux, les Années, éd. de 2015, couverture

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Il n’y avait pas de nom précis pour cette impression de se trouver à la fois dans la stagnation et la mutation. Dans cette incapacité à saisir ce qui arrivait, un mot commençait à passer de bouche en bouche, les “valeurs” — sans que soient précisées lesquelles —, comme une réprobation générale des jeunes, de l’éducation, de la pornographie, du projet de Pacs, du cannabis et de la perte de l’orthographe. D’autres bouches se gaussaient de ce “nouvel ordre mondial”, ce “politiquement correct”, “prêt-à-penser”, prônaient la transgression et applaudissaient le cynisme de Houellebecq. Sur les plateaux de télé, les langages s’entrechoquaient sans fracas.»

Source : Annie Ernaux, les Années, Paris, Gallimard, coll. «Folio», 5000, 2015, 253 p., p. 205. Édition originale : 2008.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2010)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Les facs s’attaquent aux fautes d’orthographe. C’est un constat unanime : trop d’étudiants sont fâchés avec l’orthographe et, plus globalement, avec le français. Une vingtaine d’universités proposent désormais des cours de rattrapage.»

Source : le Parisien, 2010, cité dans Claude Lelievre, «La “bataille de l’orthographe” à l’Université», 5 octobre 2010.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture