Le niveau baisse ! (1881)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Nous voudrions simplement rappeler aux candidats que la faculté désirerait ne plus avoir à corriger des fautes d’orthographe aussi nombreuses que stupéfiantes.»

Source : Gaffarel, doyen de la Faculté des lettres de Clermont, 1881, cité dans Claude Lelievre, «La “bataille de l’orthographe” à l’Université», 5 octobre 2010.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (1946)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«En des âges plus calmes, [Étienne Parent] eût été un excellent écrivain académique au surplus : par malheur, la langue du temps [XIXe siècle], je veux dire la langue du Canada français, faute de contact intime avec les véritables écrivains contemporains, s’appauvrissait de plus en plus […].»

Source : Berthelot Brunet, Histoire de la littérature canadienne-française, Montréal, L’Arbre, 1946, 186 p., p. 22.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (1933)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Toutes les critiques que l’on formule au sujet des insuffisances en orthographe des écoliers d’aujourd’hui étaient formulées il y a cinquante ans ou vingt ans, avec la même insistance; il n’y a rien de changé sous le soleil.»

Source : L. Poriniot, la Crise de l’orthographe et l’école primaire, Bruxelles, Lamertin, 1933, cité dans Jean Guion, l’Institution orthographe. À quoi sert l’orthographe ? À quoi sert son enseignement ?, Paris, Le Centurion, coll. «Paidoguides», 12, 1974, 203 p., p. 6, cité dans Jacques Maurais (édit.), la Crise des langues, Québec et Paris, Gouvernement du Québec / Conseil de la langue française et Le Robert, coll. «L’ordre des mots», 1985, 490 p., appendice I. http://www.cslf.gouv.qc.ca/bibliotheque-virtuelle/publication-html/?tx_iggcpplus_pi4[file]=publications/pubf102/f102appendices.html

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (1689)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Pauline [la fille de madame de Grignan] est trop heureuse d’être votre secrétaire; elle apprend, comme je vous ai dit, à penser, à tourner ses pensées, en voyant comme vous lui faites tourner les vôtres; elle apprend la langue française, que la plupart des femmes ne savent pas […].»

Source : Madame de Sévigné, lettre à madame de Grignan, 1er juin 1689, citée dans Jacques Maurais (édit.), la Crise des langues, Québec et Paris, Gouvernement du Québec / Conseil de la langue française et Le Robert, coll. «L’ordre des mots», 1985, 490 p., appendice I. http://www.cslf.gouv.qc.ca/bibliotheque-virtuelle/publication-html/?tx_iggcpplus_pi4[file]=publications/pubf102/f102appendices.html

Pour en savoir plus sur cette question :

 

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

 

 

Le niveau baisse ! (1905)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Même dans l’enseignement secondaire où les études sont plus approfondies et plus longues, on remarque que beaucoup d’élèves sortent du lycée avec une connaissance imparfaite de l’orthographe. C’est ce qu’attestent tous les professeurs qui ont pris part aux examens universitaires.»

Source : Paul Meyer, Pour la simplification de notre orthographe. Mémoire suivi du Rapport sur les travaux de la commission chargée de préparer la simplification de l’orthographe française, Paris, C. Delagrave, 1905, cité dans Jean Guion, l’Institution orthographe. À quoi sert l’orthographe ? À quoi sert son enseignement ?, Paris, Le Centurion, coll. «Paidoguides», 12, 1974, 203 p., p. 15, cité dans Jacques Maurais (édit.), la Crise des langues, Québec et Paris, Gouvernement du Québec / Conseil de la langue française et Le Robert, coll. «L’ordre des mots», 1985, 490 p., appendice I. http://www.cslf.gouv.qc.ca/bibliotheque-virtuelle/publication-html/?tx_iggcpplus_pi4[file]=publications/pubf102/f102appendices.html

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture