L’Oreille tendue se répète (radote, diraient certains) : mourir lui sied mieux que décéder.
Mais il y a pire que décéder : pré-décéder.
Un exemple ? «Pré-décédée par son époux […]» (le Devoir, 14-15 avril 2012, p. C8).
Les bras de l’Oreille lui en tombent. Et elle attend avec appréhension post-décéder.
[Complément du 24 août 2016]
Le mot existe en anglais : «Today his son, who has predeceased him, lies no stiller and quieter, ensconsed in scarlet satin, than his father stands, half-eclipsed in shadow at the rear of the church» («The Weary Chronicles», p. 189).
Référence
Allen, Robert, «The Weary Chronicles» (1983), reproduit dans Michael Benazon (édit.), Montreal mon amour. Short Stories from Montreal, Toronto, Deneau, 1989, xix/290 p., p. 186-208, p. 189.