Ne pas avoir la main trop lourde, heureusement

André Belleau, Notre Rabelais, couverture, 1990

«Cette série d’entretiens a été diffusée à la radio de Radio-Canada du 29 octobre au 2 novembre 1984, dans le cadre de l’émission Actuelles, réalisée par Fernand Ouellette. C’est Wilfrid Lemoine qui interviewait André Belleau. La transcription préparée par le Service des transcriptions et dérivés de Radio-Canada a fourni le canevas du texte, que nous avons entièrement réécrit en en conservant la forme dialogique et les divisions mais en y incorporant certains développements extraits des notes du cours d’André Belleau intitulé “Rabelais et la Renaissance” et d’autres documents personnels conservés aux archives de l’Université du Québec à Montréal. À l’occasion, nous avons également apporté les modifications que nécessitait le passage de l’oral à l’écrit et réaménagé l’enchaînement logique des propos de façon à assurer la cohérence du texte. Enfin, nous avons rectifié les inexactitudes, contresens ou imprécisions qui, dans le feu de la discussion, avaient pu se glisser çà et là. À cela se limitent nos interventions.»

La dernière phrase rassurera les lecteurs : l’éditrice est bien peu intervenue dans le texte qu’on va lire.

Diane Desrosiers, «Avertissement», dans André Belleau, Notre Rabelais, Montréal, Boréal, 1990, 177 p., p. 13. «Présentation» de Diane Desrosiers et François Ricard.

 

[Complément du 4 septembre 2018]

Voici une autre éditrice scrupuleuse :

«Le texte qui suit respecte strictement celui de l’édition dite de 1675, “à Paris, chez Claude Barbin, au Palais”.

Pour le confort du lecteur d’aujourd’hui, l’orthographe a été modernisée. Sans altérer la logique générale de la ponctuation, d’usage flottant dans les imprimés du XVIIe siècle, virgules, points-virgules et deux points ont pu, le cas échéant, être retranchés, ajoutés ou remplacés par un point.»

«Strictement.» C’est dit.

Sylvie Robic, «Note sur la présente édition», dans Madame de Villedieu, les Désordres de l’amour. Histoire de Givry, Paris, Payot et Rivages, coll. «Rivages poche. Petite bibliothèque», 2015, 141 p., p. 19. Édition originale : 1675.

 

[Complément du 9 octobre 2018]

Voici, de même, un «seule» qui rassure :

«Les quelques coupures effectuées dans le texte sont mentionnées en leur lieu et place. Seule la graphie a été modernisée; la ponctuation a été harmonisée.»

Martine Reid, «Note sur le texte», dans Madame Campan, Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette (extraits), Paris, Gallimard, coll. «Folio 2 €», série «Femmes de lettres», 4519, 2007, 132 p., p. 13.

Autopromotion 258

Études françaises, 52, 2, 2016, couverture

En juillet dernier paraissait, dans la revue Études françaises (Presses de l’Université de Montréal, vol. 52, no 2, 2016, 189 p., ISSN : 0014-2085, ISBN : 978-2-7606-3692-7), un dossier intitulé «Nouvelles maisons d’édition, nouvelles perspectives en littérature québécoise ?» (table des matières ici)

Pour marquer cette parution, une table ronde est organisée le 16 septembre 2016, à 16 h, à l’Université de Montréal. L’Oreille tendue était du dossier; elle sera de la table ronde.

Discussion animée par Andrée Mercier (Université Laval, Québec) et Élisabeth Nardout-Lafarge (Université de Montréal)

Avec :

Benoît Melançon, professeur (Université de Montréal), critique, essayiste, auteur du blogue l’Oreille tendue

Manon Auger, chercheuse, professionnelle de recherche pour l’équipe «Poétiques et esthétiques du contemporain. Porosité des pratiques narratives contemporaines au Québec» (Université Laval, Québec)

Pierre-Luc Landry, professeur (Collège militaire royal du Canada, Kingston, Ontario), romancier, éditeur (La mèche)

La table ronde se tiendra dans les locaux du Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ).

Université de Montréal
Pavillon Lionel-Groulx
3150, Jean-Brillant, Montréal
Salle C-8141
Plan

L’entrée est libre.

 

[Complément du 21 septembre 2016]

On peut (ré)entendre la table ronde ici.

Autopromotion 248

Études françaises, 52, 2, 2016, couverture

Le plus récent numéro de la revue Études françaises vient de paraître (Presses de l’Université de Montréal, vol. 52, no 2, 2016, 189 p., ISSN : 0014-2085, ISBN : 978-2-7606-3692-7). Il contient un dossier intitulé «Nouvelles maisons d’édition, nouvelles perspectives en littérature québécoise ?». L’Oreille tendue y a un article sur la langue de quelques romans québécois contemporains. Ses lecteurs ne devraient pas être dépaysés.

Table des matières

Dossier «Nouvelles maisons d’édition, nouvelles perspectives en littérature québécoise ?»

Mercier, Andrée et Élisabeth Nardout-Lafarge, «Présentation. Les lieux du changement ?», p. 5-14. https://doi.org/10.7202/1036921ar

Lapointe, Martine-Emmanuelle, «Portrait d’une maison d’édition naissante. La cas de La mèche», p. 15-28. https://doi.org/10.7202/1036922ar

Côté-Fournier, Laurence, «Les Éditions Rodrigol : un formalisme du commun», p. 29-46. https://doi.org/10.7202/1036923ar

Landry, Pierre-Luc et Marie-Hélène Voyer, «Paratexte et mentions éditoriales : brouillages et hapax au cœur de la “Renaissance québécoise”», p. 47-63. https://doi.org/10.7202/1036924ar

Audet, René, «Des sous-produits éditoriaux au secours de la littérature. Stratégies de construction d’image chez les éditeurs québécois contemporains», p. 65-86. https://doi.org/10.7202/1036925ar

Mercier, Andrée, «Avatars parodiques de la quête identitaire dans le roman québécois contemporain», p. 87-103. https://doi.org/10.7202/1036926ar

Melançon, Benoît, «Un roman, ses langues. Prolégomènes», Études françaises, 52, 2, 2016, p. 105-118. https://doi.org/10.7202/1036927ar

Exercices de lecture

Auger, Manon, «Le “contemporain” de la critique : quelques observations à propos d’un récit impossible», p. 121-140. https://doi.org/10.7202/1036928ar

Simard, Mathieu, «“La valse des adieux” de Louis Aragon ou le passé composé de l’avenir», p. 141-159. https://doi.org/10.7202/1036929ar

Simard-Houde, Mélodie, «Les avatars du “Je”. Roman et reportage dans l’entre-deux-guerres», p. 161-180. https://doi.org/10.7202/1036930ar