Le niveau baisse ! (1961, 1917, 1785 et bien avant)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

Source : Steven Pinker, «Linguistics, Style and Writing in the 21st Century», conférence à la Royal Institution, mise en ligne sur YouTube le 28 octobre 2015, de 1 minute 50 secondes à 3 minutes 40 secondes.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (1835)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«D’où vient qu’une partie des élèves qui ont achevé leurs études, bien loin d’être habiles dans leur langue maternelle, ne peuvent même pas en écrire correctement l’orthographe ?»

Source : L.-G. de Lacombe, Un coup-d’œil sur l’état actuel de l’enseignement en France, Paris, A. Jeanthon, 1835.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2017)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Il faut prendre la chose au sérieux : le français a besoin d’être protégé. On ne mesure pas à quel point la chose est grave. Le français est un élément essentiel de notre identité. La langue dominante anglaise exerce une pression constante, il nous faut patrouiller constamment et rester vigilants, la langue française est attaquée, maltraitée, méprisée, houspillée, injuriée. Il est primordial de réagir au déclin du français au Québec, car le mal se marque nettement, et de plus en plus.»

Source : Daniel Gagnon, «Le français menacé», le Devoir, 14 février 2017, p. A6.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (2009)

Paul St-Pierre Plamondon, Des jeunes et de l’avenir du Québec, 2009, couverture

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Je constate personnellement que dans l’axe Atwater-Bleury de Montréal, l’utilisation du français, tant dans la rue que dans les commerces, diminue et donne l’impression que le français est en train de devenir une lange morte, un peu comme le latin que plusieurs connaissent, mais que personne n’utilise. Par ailleurs, plusieurs moins jeunes me soulignaient, lors de la tournée, leur inquiétude quant à l’état du français, qui se détériore également à l’écrit, surtout chez les jeunes.»

Source : Paul St-Pierre Plamondon, Des jeunes et de l’avenir du Québec. Les rêveries d’un promeneur solitaire, Montréal, Éditions Les Malins, 2009, 136 p., p. 95. Préfaces de Bernard Descôteaux et Marc Lalonde.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture

Le niveau baisse ! (1947)

(«Le niveau baisse !» est une rubrique dans laquelle l’Oreille tendue collectionne les citations sur le déclin [supposé] de la langue. Les suggestions sont bienvenues.)

 

«Par ailleurs, le directeur [en 1947 du journal étudiant le Quartier latin, Camille Laurin] se montre particulièrement exigeant en ce qui concerne l’écriture de la publication. […] Il ajoute que si l’orthographe, la syntaxe et la correction française n’ont plus leur place dans la plus grande université française d’Amérique, il vaudrait décidément mieux regagner l’Europe, où, malgré beaucoup de tares, ces humbles choses sont encore respectées. Il s’étonne également que, après huit années de cours classique et deux ou trois ans d’université, on puisse encore ignorer jusqu’aux rudiments de l’art d’écrire.»

Source : Jean-Claude Picard, Camille Laurin, l’homme debout, Montréal, Boréal, 2003, 528 p., p. 81.

 

Pour en savoir plus sur cette question :

Melançon, Benoît, Le niveau baisse ! (et autres idées reçues sur la langue), Montréal, Del Busso éditeur, 2015, 118 p. Ill.

P.-S. — Oui, ce Camille Laurin-là, le père de la Loi 101.

Benoît Melançon, Le niveau baisse !, 2015, couverture