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L’Oreille tendue est donc allée voir ailleurs si elle y était. Notes.

L’urbain fait fureur au Québec, mais pas seulement. Paris n’échappe pas à cette plaie.

Paris, juillet 2015, publicité

La mauvaise pub est universelle. L’Oreille a proposé celle-ci à Jean-Philippe Pleau.

Paris, juillet 2015, publicité

C’est pourtant simple. Quand il s’agit du genre autobiographique, le mot Mémoires est masculin et prend la majuscule. Pourtant…

Paris, juillet 2015

À chacun ses traditions. L’Oreille a les siennes.

Paris, juillet 2015

Hommage (Paris 15e) à Philippe Didion et à ses Notules.

 

Paris, rue du Théâtre, 15e, juillet 2015

Dans les appartements de location (barcelonais), on trouve des lectures étonnantes. (Non, personne ne feule dans Otages en Irak [2005].)

Gérard de Villiers, Otages en Irak, 2015, couverture

 

Après Wikipédia, Wikimedia Commons, Wikibooks, Wikidata, Wikinews, Wikiquote, Wikisource et Wikivoyage, voici, à Barcelone, Wikinails. Un bar à ongles ?

 

Wikinails, Barcelone, juillet 2015, affiche

Il y eut l’extrême, puis l’ultime. Voici l’ultra.

 

Barcelone, juillet 2015, publicité

Foi d’Oreille et d’oreille de fils d’Oreille, il y eut du soleil.

 

Barcelone, juillet 2015

Hommage à Nicolas Dickner

Conteneurs, port de Barcelone, juillet 2015

La mondialisation est réelle : des Québécois buvant du vin espagnol dans un verre inspiré d’une société finlandaise.

Verre Angry Birds, Barcelone, juillet 2015

 

Bla-bla-bla.

 

Barcelone, juillet 2015, publicité

Pourquoi aller si loin quand le dépaysement est au coin de la rue ?

Boulevard Décarie, Montréal, juillet 2015, vitrine avec tour Eiffel

 

Autopromotion 178

Opsucules, l’applicaton mobile de l’UNEQ

L’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) lance aujourd’hui son application mobile consacrée à la littérature québécoise.

Sur la page d’accueil d’Opuscules. Littérature québécoise mobile, on trouve deux rubriques : «Anthologie» donne à lire «des textes inédits d’écrivains québécois lauréats de prix littéraires»; «Agrégateur» rassemble des blogues traitant de littérature québécoise, «sélectionnés en fonction de leur qualité et de leur pertinence».

L’Oreille tendue découvre qu’elle est présente dans cet «Agrégateur». Elle en rougit de tous ses lobes.

Pour télécharger Opuscules, c’est ici. Pour lire le communiqué de l’UNEQ, c’est .

Néologie pédagogiconumérique

Mooc (logo)

En français, on parle (rarement) de cours en ligne ouvert et massif (CLOM). L’acronyme anglais est plus fréquent : MOOC (pour Massive Open Online Course).

Mais pourquoi se contenter de ces deux acronymes quand tant d’autres peuvent être créés ?

Les mauvaises langues, qui doutent du succès réel de ce type d’enseignement assisté par ordinateur, gardent MOOC, mais lui donnent un autre sens : Massively Overrated Online Courses (@AcademicsSay).

Le MOOC ne vous paraît pas suffisamment ouvert ? Pratiquez, comme on le fait à Saskatoon, le TOOC, le Truly Open Online Course.

Vous préférez le local au mondial ? Le LOOC (Local Open Online Course) est pour vous, dit-on à Vancouver.

Vous n’aimez ni les grandes structures ni le libre accès ? Optez pour un SPOC (Small Private Online Course). Ça se pratique à Harvard.

Ce n’est pas assez avancé pour vous ? Rassurez-vous : on parle parfois de MOOR (Massive Open Online Research).

On n’arrête pas le progrès.

 

[Complément du 28 août 2015]

Vous voulez rester en groupe ? L’Université McGill vous propose un GROOC, «a MOOC for groups».

 

[Complément du 30 novembre 2015]

Variation sur un même thème, chez @AcademicsSay, qui passe de Massively Overrated Online Courses à Massively Overhyped Online Courses.

 

[Complément du 15 juillet 2016]

Faisons plus simple, moins massif.

 

 

Illustration : Elliot Lepers, «MOOC – Massive Open Online Course logo», 2013, logo déposé sur Wikimedia Commons

Autoanalyse assistée

Les mots de l’Oreille tendue selon Voyant Tools

 

Deux collègues de l’Oreille tendue, Geoffrey Rockwell (University of Alberta) et Stéfan Sinclair (McGill University), ont créé un logiciel de visualisation et d’analyse de textes.

Vous allez sur le site de Voyant Toolsa web-based reading and analysis environment for digital texts»), vous téléversez du texte, puis vous consultez les résultats.

L’Oreille tendue, qui ne comprend pas grand-chose à ce genre de représentation des textes, y a téléchargé tout le contenu de ce blogue, du 14 juin 2009 au 23 avril 2015. Résultats ?

Le blogue compte au total 540 521 mots; 48 227 seraient des «unique words». On peut les regrouper en nuage, selon leur fréquence (voir ci-dessus). C’est en 2013 que l’Oreille a été la plus prolixe (114 581 mots). Quand on en exclut un certain nombre d’éléments (prépositions, conjonctions, dates, etc.), le vocabulaire est dominé par un mot, «Montréal» (2093 occurrences). Cela s’explique en partie parce que beaucoup de textes publiés dans cette ville sont cités sur le blogue.

En 2012, parmi les «distinctive words», ceux qui ressortent du lot de façon étonnante sur le plan statistique, il y a eu «Charest», du nom du premier ministre de l’époque. En 2015 — mais l’année est jeune —, il s’agit plutôt de mots liés au hockey : «Maurice», «Richard», «Campbell», «émeute».

La rubrique la plus intrigante est «Highest vocabulary density». Explication de Stéfan Sinclair, consulté pour l’occasion : «C’est un ratio qui exprime le nombre de mots uniques par rapport au nombre total de mots. Plus la valeur est haute, plus on peut prétendre que le vocabulaire est divers.» L’Oreille pourrait s’inquiéter : elle a atteint sa plus haute densité lexicale… en 2009. Heureusement, 2015 arrive en deuxième position.

Il y a encore de l’espoir.

P.-S. — Pourquoi l’Oreille a-t-elle utilisé le mot «culture» plus souvent en 2014 que durant toutes les autres périodes («Words with notable peaks in frequency across the corpus») ? Elle ne sait vraiment pas.