Le 7 septembre, l’Oreille tendue s’amusait à rassembler les détestations des uns et des autres en matière de langue. Parmi celles-ci, sans y réfléchir plus avant, elle avait inclus le mot épique.
Le jour même, @OursAvecNous lui faisait parvenir la photo suivante.
Depuis, l’Oreille voit le mot partout. Trois exemples.
Dans la Presse du 20 septembre : «Des patients victimes d’une dispute épique entre médecins» (p. A19).
Dans celle du 25 : «Dans un texte épique publié dans le Devoir samedi […]» (p. A16).
Hier, sur Twitter : «À voir- prendre le bus: c’est vraiment, vraiment cool / Bus épique?»
C’est bien comme s’il y avait là une tendance, et qu’elle se maintenait.
P.-S.—Consciencieuse, l’Oreille se promet de lire le roman Épique (Montréal, Marchand de feuilles, 2010) de William S. Messier.
[Complément du 30 octobre 2021]
C’est fait.
[Complément du 11 juillet 2023]
En chanson ? Bien sûr, chez Les Cowboys fringants, avec «Épique Éric» (2020).