«He spoke with painful slowness and agitation, as if each word was a fish he had to catch with his hands.»
Tobias Wolff, The Barracks Thief, New York, Ecco. An Imprint of HarperCollins Publishers, 1984, 101 p., p. 49.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«He spoke with painful slowness and agitation, as if each word was a fish he had to catch with his hands.»
Tobias Wolff, The Barracks Thief, New York, Ecco. An Imprint of HarperCollins Publishers, 1984, 101 p., p. 49.
Le débat fait rage, par exemple dans les pages du New York Times : faut-il remplacer le mot nigger par autre chose dans les nouvelles éditions des Adventures of Huckleberry Finn de Mark Twain ? C’est ce que propose de faire la maison NewSouth Books, qui préfère slave à nigger. Certains ont les oreilles plus sensibles que d’autres.
On n’ose pas imaginer leur réaction devant un titre comme celui du premier roman de Mauricio Segura, Côte-des-Nègres (1998).
(En anglais, Côte-des-Nègres vient de paraître sous le titre Black Alley, mais ce n’est pas pour cause de pudibonderie. Il s’agit plutôt de la difficulté à rendre en anglais le jeu de mots sur Côte-des-Neiges, cette artère montréalaise qui traverse le quartier, du même nom, où se déroule le roman de Segura.)