(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Mickey Haller, le héros de la série télévisée The Lincoln Lawyer, a été marié deux fois. Quand ses ex l’appellent, il est facile de les départager : c’est soit «First Wife», soit «Second Wife», qui s’affiche sur l’écran de son téléphone.
Barney Panofsky, le narrateur du fabuleux roman Barney’s Version de Mordecai Richler, a été marié trois fois. Sa deuxième femme s’appelle «the second Mrs. Panofsky».
Ces deux cas sont légèrement différents. Dans la série télévisée, sauf pour l’ordre (première, deuxième), les épouses de Mickey Haller sont sur le même pied : elles n’ont pas de nom (téléphonique). Chez Richler, Clara Charnofsky (la première) et Miriam Greenberg (la troisième) ont un nom, pas «the second Mrs. Panofsky». Ce n’était peut-être pas sa préférée.
P.-S.—Ne l’oublions pas : la mère de «the second Mrs. Panofsky» n’aime pas qu’on siffle à table.
«There’s always room on our team for a goon Son, we’ve always got room for a goon»
Warren Zevon, «Hit Somebody ! (The Hockey Song)», 2001
Il faut le constater : toutes les équipes de hockey comptent maintenant en leurs rangs des joueurs engagés plus pour leur talent pugilistique qu’hockeyistique.
On les désigne de plusieurs façons : homme fort, bagarreur, policier. Venus de l’anglais, on voit aussi goon ou bully (ce qui donne, dans la langue de Pierre Bouchard, boulé).
Ces fiers-à-bras se battent généralement entre eux, après une invitation à valser.
Il faut constater la présence de ces joueurs et la déplorer.
P.-S. — Un des plus intéressants romans écrits sur le hockey dans la langue de Dave Semenko, The Last Season, de Roy MacGregor, suit le parcours jusqu’en Finlande d’un de ces redresseurs de torts, Felix Batterinski. Parmi ses surnoms, on trouve Kovanaama (bully en finlandais).
[Complément du 19 octobre 2015]
Comment Shayne Corson, 239 combats en 18 ans de carrière, se définit-il ? «On soumet notre corps à beaucoup de coups. On a pu observer l’état du cerveau des joueurs qui sont morts. C’est inquiétant. Ils étaient des pacificateurs, appelons les choses par leur nom.» Pacificateur : c’est dans la Presse+ du jour.
[Complément du 6 juin 2019]
Gaétan Barrette a été ministre de la Santé du gouvernement du Québec. S’il a fait l’unanimité, ce n’est probablement pas en sa faveur. Devenu député d’opposition, il ne fait toujours pas l’unanimité. Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale, le premier ministre de la province l’a traité de «goon de La Pinière», La Pinière étant la circonscription électorale que Gaétan Barrette représente. François Legault a dû retirer ses propos : on ne parle pas au parlement comme sur la glace.
[Complément du 18 juin 2019]
En 2017, un tweet de Jean-François Bégin, de la Presse+, a attiré l’attention de l’Oreille tendue sur le neuvième chapitre, «L’empire des brutes» (p. 215-250), de l’ouvrage les Nordiques. 10 ans de suspense, de Claude Larochelle. La fureur synonymique qui enflamme l’auteur en matière de goon est belle à voir, avec ou sans guillemets : «brutes» (p. 215, p. 218, p. 226, p. 249), «hercules de foire» (p. 215), «matraqueurs» (p. 216, p. 228), «dérouilleurs» (p. 216), «pugiliste» (p. 216), «équarisseur» (p. 216), «boulés» (p. 216), «taupins» (p. 216, p. 217, p. 218, p. 243), «tueurs à gages» (p. 217), «animals» (p. 217), «tueurs» (p. 217), «justiciers» (p. 217, p. 246), «policiers» (p. 217), «coupeurs de têtes» (p. 218), «hommes forts» (p. 218), «redresseurs de torts» (p. 219), «pans de mur» (p. 219), «dur à cuire» (p. 243, p. 248), «joueurs robustes» (p. 245), «bagarreur» (p. 245), «casseurs» (p. 245), «rudes gaillards» (p. 246), «gros bras» (p. 246), «gardes du corps» (p. 247), «vandales» (p. 250). On applaudit.
[Complément du 14 octobre 2019]
«Yves-François Blanchet. Pour en finir avec le “goon”», titre aujourd’hui la Presse+, dans un article faisant le portrait du chef du Bloc québécois. On peut notamment y lire ceci : «“Casseur (au service de quelqu’un)”. C’est la traduction du mot goon que propose le dictionnaire Larousse. C’est aussi l’épithète qui colle à la peau du chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.» Le principal intéressé le reconnaît : «En juin dernier, à la table de La Cabosse d’Or, Yves-François Blanchet l’avait bien dit. “Ça arrive de temps en temps que je juge à propos de sortir le goon de sa cage cinq minutes et de le renvoyer dedans ensuite. Ça peut servir encore”, a-t-il prophétisé.» Le goon serait-il un animal, lui qu’il faudrait garder en cage ?
[Complément du 5 février 2014]
Les 57 textes du «Dictionnaire des séries» — repris et réorganisés —, auxquels s’ajoutent des inédits et quelques autres textes tirés de l’Oreille tendue, ont été rassemblés dans le livre Langue de puck. Abécédaire du hockey (Montréal, Del Busso éditeur, 2014, 128 p., illustrations de Julien Del Busso, préface de Jean Dion, 978-2-923792-42-2, 16,95 $).
En librairie le 5 mars 2014.
Références
Larochelle, Claude, les Nordiques. 10 ans de suspense, Sillery (Québec), Lotographie, [1982], 358 p. Ill. Autre édition : Montréal, France-Amérique, 1982, 358 p. Ill.
MacGregor, Roy, The Last Season, Toronto, Macmillan of Canada, 1983, 310 p.
Un exemple ? «Pré-décédée par son époux […]» (le Devoir, 14-15 avril 2012, p. C8).
Les bras de l’Oreille lui en tombent. Et elle attend avec appréhension post-décéder.
[Complément du 24 août 2016]
Le mot existe en anglais : «Today his son, who has predeceased him, lies no stiller and quieter, ensconsed in scarlet satin, than his father stands, half-eclipsed in shadow at the rear of the church» («The Weary Chronicles», p. 189).
Référence
Allen, Robert, «The Weary Chronicles» (1983), reproduit dans Michael Benazon (édit.), Montreal mon amour. Short Stories from Montreal, Toronto, Deneau, 1989, xix/290 p., p. 186-208, p. 189.
Les écrivains qui mettent en scène des intrigues où le numérique joue un grand rôle utilisent le vocabulaire du numérique. C’est banal. N’en parlons pas.
Attachons-nous plutôt à ceux qui font appel à ce vocabulaire, en français aussi bien qu’en anglais, dans des contextes où le numérique n’est pas mis en scène. Comme tout le monde, ils ont intériorisé la langue de l’informatique.
binary : «There was a generation waiting to inherit the earth, caring nothing for old-timers’ concerns : dedicated to the pursuit of the new, speaking the future’s strange, binary, affectless speach — quite a change from our melodramatic garam-masala exclamations» (Salman Rushdie, The Moor’s Last Sigh, Toronto, Vintage Canada, 1996 [1995], 437 p., p. 343).
bogue : «J’aurais beau inventer, c’est toujours aux mêmes manques que la page me ramène, filles, frères, fantômes, du fond de ma tranchée, sous les images qui s’amoncellent, toujours aux mêmes bogues que je reviens, détails que le recul magnifie, petits mythes personnels, témoin tous ceux qui, de près ou de loin, me viennent de l’hiver» (Patrick Roy, la Ballade de Nicolas Jones. Roman, Montréal, Le Quartanier, coll. «Polygraphe», 01, 2010, 220 p., p. 89).
copie de secours : «Joyce a l’impression de vivre en marge d’un monde précieux et insaisissable. De l’autre côté de cette fenêtre, les événements se produisent par eux-mêmes, sans que l’on puisse les arrêter ou infléchir leur logique propre. Chaque seconde, chaque instant se déroule pour la première et la dernière fois. Impossible d’interrompre ce processus, de revenir en arrière ou d’enregistrer une copie de secours» (Nicolas Dickner, Nikolski, Québec, Alto, 2006, 325 p., p. 241).
deleter : «On doit se “deleter”, pour le bien de l’humanité, pour que l’humanité ait encore le droit à sa connerie» (Catherine Mavrikakis, Ça va aller. Roman, Montréal, Leméac, 2002, 155 p., p. 99); «Il faut que j’arrive à roupiller, à me coucher hébétée et à me deleter» (Catherine Mavrikakis, Fleurs de crachat, Montréal, Leméac, 2005, 198 p., p. 113).
disque dur : «“Oh !” said James, his eyes opening wide. He opened his mouth again, wordless. The language sector of his hard disk was spinning, inaccessible» (Russell Smith, Noise, Erin [Ontario], The Porcupine’s Quill, 1998, 266 p., p. 37); «Je voudrais tant apprendre à oublier, effacer tout mon disque dur» (Catherine Mavrikakis, Fleurs de crachat, Montréal, Leméac 2005, 198 p., p. 108); «le disque mou que j’ai dans ma tête» (Daniel Bourrion, 19 francs, édition numérique, Saint-Cyr sur Loire, publie.net, 2010); «Vers 14 h 10, hier, sur la Saint-Denis, j’ai croisé François Guérette (le reconnaissant après qu’il m’ait interpellé, mon disque dur de visage ayant pris du temps à trouver les correspondances baudelairiennes associées aux joues, mâchoires, yeux, barbe, sourire etc.)» (Bertrand Laverture, blogue Technicien coiffeur, 20 janvier 2011).
données : «Ce cauchemar m’a court-circuité les neurones, une décharge qui a érasé des données impossibles à stocker» (Tonino Benacquista, la Maldonne des sleepings, Paris, Gallimard, coll. «Série noire», 2167, 1989, 249 p., p. 149).
hyperlink : «my memory […] hyperlinks the two announcements» (Jaclyn Moriarty, The Year of Secret Assignments, Scholastic, 2005 [2004], 338 p., p. 195).
interface : «“Lookee,” she said, “if we’re going to go on like interfacing together, you know, and why not, it’s a free country, why don’t we grab that little table in the corner, you know, before somebody else like beats us to it ?”» (Mordecai Richler, Barney’s Version. With Footnotes and an Afterword by Michael Panofsky, Toronto, Alfred A. Knopf, 1997, 417 p., p. 235).
navigating : «His head, he realized, was like a computer game bristling with hidden lasers and fanged things; it was just a question of navigating the right path through the bad thoughts without getting zapped» (Russell Smith, Young Men. Stories, Toronto, Doubleday, 1999, 254 p., p. 119).
programming : «But twelve years, that’s something else, every programming you ever received out of jail, from birth onward, will have been erased from your mind» (John Burdett, The Godfather of Kathmandu. A Novel, New York, Alfred A. Knopf, 2010, 295 p., p. 120).
ram : «He slid the key in and turned over the engine. The random access memory of his mind produced the image of the pizza delivery car he had seen earlier. A reminder that he was hungry» (Michael Connelly, Chasing the Dime, Boston, New York et Londres, Little, Brown and Company, 2002, 371 p., p. 323).
réinitialisation : «Une expérience propice à la réinitialisation des valeurs, à l’introspection solitaire sous le regard des étoiles» (Julien Blanc-Gras, Touriste, Vauvert, Au diable vauvert, 2011, 259 p., p. 81).
software : «I think the question is so far out of her range of knowledge she assumes I’m just another local whose mental software differs so far from the Australian that no understanding between us is possible» (John Burdett, The Godfather of Kathmandu. A Novel, New York, Alfred A. Knopf, 2010, 295 p., p. 93).
[Entrée mise à jour. 28 décembre 2010 : ajout de la vidéo de l’album de Guy Lafleur datant de 1979. 29 décembre 2011 : ajout de l’excellent portrait de Lafleur par Roy MacGregor en 1978. 22 avril 2013 : Guy Lafleur entre au musée. 2 janvier 2014 : deux livres publiés à la fin de 2013. 1er avril 2015 : Lafleur au théâtre. 18 novembre 2018 : un tatouage. 1er octobre 2020 : un alcool. 28 octobre 2021 : trois statues et deux livres de plus, une statue de moins. 24 avril 2022 : Guy Lafleur est mort. 30 mai 2023 : une autoroute a pris son nom.]
Le Devoir de ce matin publie un texte de l’Oreille tendue sur un joueur de hockey qui est aussi une icône culturelle, «De Guy Lafleur considéré comme un des beaux-arts» (p. E1). Le texte est disponible ici.
Un complément filmo-vidéo-icono-musico-bibliographique, même partiel, s’impose bien évidemment. Les non-fans peuvent passer leur chemin.
Filmo
Baillargeon, Paule et Frédérique Collin, la Cuisine rouge, long métrage de fiction, 1979. On peut voir un extrait du film, consacré à Lafleur, sur le site de Télé-Québec.
Vidéo
On peut (ré)entendre Robert Charlebois chanter «Champion» (1987), sur des paroles de Luc Plamondon et une musique de Jean Roussel, grâce (?) à YouTube.
On y trouve aussi «Bleu, blanc, rouge» (1981) de Michel Como, avec la participation de Tierry Dubé-Bédard et Éric Dubrofsky.
L’album de 1979 de Guy Lafleur y est aussi audible.
Les œuvres de Serge Lemoyne sont reproduites dans plusieurs ouvrages, par exemple le catalogue d’exposition rédigé par Marcel Saint-Pierre, Serge Lemoyne, préface d’Andrée Laliberté-Bourque, prologue de Normand Thériault, Québec, Musée du Québec, 1988, 236 p. Ill.
Le 27 octobre 2021, une statue de Guy Lafleur a été inaugurée au Centre Vidéotron de Québec. Intitulée «Trop fort pour la ligue», elle est l’œuvre de Guillaume Tardif. La ville de Thurso en avait accueilli une dès 2013, de Jean-Raymond Goyer, et le Centre Bell, cinq ans plus tôt.
Musico (par ordre chronologique)
Thiffault, Oscar, «La toune à Ti-Guy Lafleur», 1978
École Saint-François d’Assise, 4e année, «Le hockey, c’est la santé», 1979
Como, Michel, avec la participation de Tierry Dubé-Bédard et Éric Dubrofsky, «Bleu, blanc, rouge», 1981. La version anglaise s’intitule «Red, White, Blue».
Charlebois, Robert, «Champion», 1987
Boucher, Daniel, «Boules à mites», 1999
Wry Eel, «The Flower», 2000
Pullfinger, «One Timer», 2000
Les Mecs comiques, «Le hockey est malade», 2001
Les Cowboys fringants, «Le plombier», 2001
Brazeau, André, «Ti-Guy», 2002
Alain-François, «C’est pour quand la coupe Stanley ?», 2007
Mes Aïeux, «Le fantôme du Forum», 2008
Khan, Steve, Anthony Jackson et Dennis Chambers, «Guy Lafleur», 2008
Dompierre, François, «Les Glorieux», 2008
Loco Locass, «Le but», 2009
Biblio
April, Jean-Pierre, «Le fantôme du Forum», Imagine…, 7 (vol. 2, no 3), mars 1981, p. 29-47. Repris dans les Années-lumière. Dix nouvelles de science-fiction réunies et présentées par Jean-Marc Gouanvic, Montréal, VLB éditeur, 1983, p. 31-53 et dans Jean-Pierre April, Chocs baroques. Anthologie de nouvelles de science-fiction, introduction de Michel Lord, Montréal, BQ, coll. «Littérature», 1991, p. 161-184.
Bazzo, Marie-France, «Marc Tardif, ailier gauche et pédagogue», dans Marc Robitaille (édit.), Une enfance bleu-blanc-rouge, Montréal, Les 400 coups, 2000, p. 77-81.
Brown, Kenneth, Life After Hockey, Toronto, Playwrights Union of Canada, 1985, 36 p. Texte polycopié. Repris, sous le titre «Alma’s Night Out», dans David Gowdey, Riding on the Roar of the Crowd. A Hockey Anthology, Toronto, Macmillan, 1989, p. 303-318.
Brunet, Mathieu, Raconte-moi Guy Lafleur, Montréal, Éditions Petit homme, coll. «Raconte-moi», 43, 2020, 144 p.
Bujold, Michel-Wilbrod, les Hockeyeurs assassinés. Essai sur l’histoire du hockey 1870-2002, Montréal, Guérin, 1997, vi/150 p. Ill.
Germain, Georges-Hébert, Guy Lafleur. L’ombre et la lumière, Montréal, Art global / Libre Expression, 1990, 406 p. Ill. Traduction anglaise : Overtime. The Legend of Guy Lafleur, Markham, Viking, 1990, et Toronto, Penguin Books, 1992, 455 p.
Hébert, François, «La Bible de Thurso», Liberté, 152 (26, 2), avril 1984, p. 14-23. Repris dans Jean-Pierre Augustin et Claude Sorbets (édit.), la Culture du sport au Québec, Talence, Éditions de la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine et Centre d’études canadiennes, coll. «Publications de la MSHA», 220, 1996, p. 207-213. https://id.erudit.org/iderudit/30741ac
Kemeid, Olivier, Moi, dans les ruines rouges du siècle, Montréal, Leméac, coll. «Théâtre», 2013, 109 p. Idée originale : Sasha Samar et Olivier Kemeid. Voir la scène intitulée «11. Le démon blond» (p. 49-54).
Kinsella, William Patrick, «Truth», dans The Fencepost Chronicles, Don Mills, Totem Press, 1986, p. 1-12. Repris dans Doug Beardsley (édit.), The Rocket, the Flower, the Hammer and Me, Winlaw, Polestar Book Publishers, 1988, p. 25-37 et dans Doug Beardsley (édit.), Our Game. An All-Star Collection of Hockey Fiction, Victoria, Polestar Book Publishers, 1997, p. 153-160.
MacGregor, Roy, Une dangereuse patinoire, Montréal, Boréal, coll. «Carcajous», 7, 2002, 151 p. Traduction de Marie-Josée Brière. Édition originale : 1998.
Norris, Ken, «Guy Lafleur and Me», dans In the House of No, Kingston, Quarry Press, 1991. Repris dans Kevin Brooks et Sean Brooks (édit.), Thru the Smoky End Boards. Canadian Poetry about Sports and Games, Vancouver, Polestar Book Publishers, 1996, p. 55.
Ouin, Christine et Louise Pratte, Guy Lafleur, Saint-Bruno-de-Montarville, Éditions Goélette, Minibios, 2010, 71 p. Ill. Voir les remarques de l’Oreille tendue sur cette courte biographie là.
Pozier, Bernard, «Génétique I» et «Postérité», dans Les poètes chanteront ce but, Trois-Rivières, Écrits des Forges, coll. «Radar», 60, 1991, 84 p., p. 30 et p. 70. Réédition : Trois-Rivières, Écrits des Forges, 2004, 102 p.
Richler, Mordecai, «The Fall of the Montreal Canadiens», dans Home Sweet Home. My Canadian Album, New York, Alfred A. Knopf, 1984, p. 182-209. Repris dans Dispatches from the Sporting Life, Foreword by Noah Richler, Toronto, Vintage Canada, 2003, p. 241-274. Édition originale : 2002.
En répondant aux invitations de Radio-Canada, tant pour la radio (le 15-18) que pour la télévision (le Téléjournal 22 h).
En tournant une vidéo pour le Devoir.
[Complément du 25 avril 2022]
Il a aussi été question de Guy Lafleur et de sa place dans la culture populaire avec Jean-Christophe Laurence et avec André Duchesne, les deux de la Presse+.
Encore un coup, à la télévision, pour répondre aux questions d’Anne-Marie Dussault.
[Complément du 30 mai 2023]
Il existe dorénavant une autoroute Guy-Lafleur au Québec. Explication, de la Commission de toponymie du Québec, ici : cette autoroute, ci-devant l’autoroute 50, «traverse notamment la municipalité de Thurso, d’où était natif l’exceptionnel joueur de hockey».