(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
En Bref, «Grande histoire d’amour», Silence radio, 2014
Le temps s’arrête et le temps file
À pleine vitesse ou immobile
Je ferme les yeux je me sens bien
Je trouve ma force et mon chemin
Pas de début ni de fin
Le temps est venu rien ne m’retient
Le coup d’envoi le coup de cœur
Je risque le tout j’irai jusqu’au bout
Grande histoire d’amour
Je suis entouré de mes âmes sœurs
Liés par le sang et par le cœur
Dans nos luttes par nos désirs
Nourris par le feu des choses à v’nir
Grande histoire d’amour
Où que nous soyons nous racontons
L’écho de nos dépits le récit d’aujourd’hui
Dans la langue de chez nous
Nous traçons le parcours ensemble nous chantons
Grande histoire d’amour
Grande histoire d’amour
Je suis ton air t’es ma chanson
Je rêve et nous accomplissons
Je tenterai nous réussirons
Je marche seul ensemble nous courons
(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Ils ont fait souche dans ce pays blanc,
Ils ont su donner tellement d’enfants,
Qui, une fois devenus grands,
Ont résisté aux conquérants.
Je te chante, mon beau drapeau
Des Français de l’Ontario.
Je te lève, brandi bien haut,
Pour que vous voyiez bien
Je suis Franco-Ontarien !
Fidèles à leur passé lointain,
Parlant la langue des anciens,
Fiers d’êt’ venus et d’êt’ restés,
D’être encore là après tant d’années.
Je te chante, mon beau drapeau
Des Français de l’Ontario.
Je te lève, brandi bien haut,
Pour que vous voyiez bien
Je suis Franco-Ontarien !
Levons-le ce beau drapeau
Hissons-le toujours plus haut, plus haut.
Je te chante, mon beau drapeau
Des Français de l’Ontario.
Je te lève, brandi bien haut,
Pour que vous voyiez bien
Je suis Franco-Ontarien !
Aujourd’hui et demain.
«J’te parle foule pine à ’planche ben raide
J’te parle dans ’face
Paye moué une bière si j’en ai plein mon cass
D’la langue de bois, celle d’Ottawa»
(Arseniq33, «J’use d’la langue», Dansez, bande de caves ! 15 ans d’arseniq33 [1992-2007], 2008)
«De toute évidence, une telle performance de [Marie-Philip] Poulin ne surprend plus personne. On a d’ailleurs compris, après la partie, qu’elle avait joué malgré un vilain rhume. “Je suis congestionnée ben raide !”, a-t-elle lâché en fin de conférence de presse. Ça ne l’a pas empêchée d’inscrire un tour du chapeau» (la Presse+, 30 janvier 2025).
Ben raide ? Dans le français populaire du Québec : complètement, totalement, mais aussi, selon Pierre DesRuisseaux, brusquement, abruptement (p. 36).
(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
Big Balade, «Levons nos voix (Francos de l’Ontario)», 2015 (Chant thème du 400e anniversaire de la présence francophone en Ontario)
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
Francos de l’Ontario
On est d’la family
Francos de l’Ontario
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
On est d’la family
On est d’la family
Francos de l’Ontario
On est d’la family
On est d’la family
On est d’la family
On est d’la family
Levons nos voix
Sur mon chemin le paysage défile
Je regarde la rivière qui brille
J’imagine tous ceux qui ont vogué
Sur ces eaux qui nous sont prêtées
Sur mon chemin je reconnais ton chant
Même si dispersé c’est toi qu’j’entends
Je te tends la main, tu peux compter sur moi
Nous sommes tous ensemble
Levons nos voix
Entendez-vous le cri de ralliement ?
Qui nous invite à nous joindre au mouv’ment
Hey ! Hey ! Est-ce que vous entendez le cri de ralliement ?
Qui nous invite à célébrer fièrement
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Qu’on vienne d’ailleurs ou bien d’ici
C’est notre langue qui nous unit
Je la défendrai avec tout c’que j’ai
Nous sommes tous ensemble
Levons nos voix
Entendez-vous le cri de ralliement ?
Qui nous invite à nous joindre au mouv’ment
Hey ! Hey ! Est-ce que vous entendez le cri de ralliement ?
Qui nous invite à célébrer fièrement
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Toujours plus haut
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Sans savoir où je vais
Je sais qui je suis
Sur ce grand chemin
Je sais que pour toujours
On est d’la family
On vient de partout autour du monde
Et nous sommes tous réunis ici
Alors encore une fois
Il est temps, il est temps
Levons nos voix
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin
On porte le blanc et le vert
Aujourd’hui et demain
On s’inspire de nos racines
Pour viser plus loin, plus haut
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Francos de l’Ontario
Levons nos voix
Francos de l’Ontario
Il est toujours temps
Francos de l’Ontario
Encore une fois, levons nos voix
Francos de l’Ontario
[?] toujours
On est d’la family
(Il n’y a pas que «La langue de chez nous» dans la vie. Les chansons sur la langue ne manquent pas. Petite anthologie en cours. Liste d’écoute disponible sur Spotify. Suggestions bienvenues.)
C’est en arrière des Kentucky
Dans les bébelles et les cochonneries
Que j’ai trouvé de ma parenté
Au beau milieu des États-Unis
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Je l’ai cherchée au bord des bayous
De New-Orleans jusqu’à Mamou
Était cachée dans sa Chevrolet
Je l’ai trouvée dans son coup d’archet
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Quand y s’est mis à parler français
C’était une langue que j’connaissais pas
À mesure que j’le comprenais
C’était lui qui m’comprenait pas
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
C’est au bal qu’on s’est bien compris
Vous demanderez aux joueurs de violons
Ainsi qu’au gars qui pousse les p’tits cris
Au triangle et à l’accordéon
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
De Bâton Rouge jusqu’à Lafayette
Les Acadiens swinguent d’la boîte à bois
Mais l’Acadie joue à la cachette
Des soirs on la voit quasiment pas
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras
Le highway mène au mardi gras
Chez les cadjuns d’la Louisiane
Mais la route qui mène aux États
A traverse un grand embarras