«Lorsqu’un air de piano résonna, Oscar s’immobilisa, les mains dans les poches de son imper, coiffé de son feutre tout neuf, l’oreille tendue, à l’affût.»
Mauricio Segura, Oscar. Roman, Montréal, Boréal, 2016, 231 p., p. 102.
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
«Lorsqu’un air de piano résonna, Oscar s’immobilisa, les mains dans les poches de son imper, coiffé de son feutre tout neuf, l’oreille tendue, à l’affût.»
Mauricio Segura, Oscar. Roman, Montréal, Boréal, 2016, 231 p., p. 102.
«Les voisins commencent à être curieux, ils s’arrêtent sur son palier en descendant les marches, tendent l’oreille quand ils remontent.»
Catherine Leroux, Madame Victoria, Québec, Alto, 2015, 195 p., p. 22.
«Elle prend quand même un air concentré pour l’écouter. Et penche la tête comme lui. Ou le prêtre, dans le confessionnal, quand ce qu’on a à avouer est bien laid et qu’on hésite. C’est pour ça qu’il hésite ? Parce que ça va être laid ? Elle tend l’oreille, attend, patiente.»
Michel Tremblay, la Traversée du continent, dans la Diaspora des Desrosiers, Montréal et Arles, Leméac et Actes sud, coll. «Thesaurus», 2017, 1393 p., p. 11-192, p. 92. Préface de Pierre Filion. Édition originale : 2007.
«Le groupe passait lentement d’un lit à l’autre et des regards le suivaient, certains, à peine humains, qui n’exprimaient plus qu’une peur animale. Chacun attendait son tour, tendait l’oreille, s’efforçait de comprendre les commentaires du médecin qui auraient aussi bien pu être prononcés en latin.»
Simenon, les Anneaux de Bicêtre, dans Romans. II, Paris Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 496, 2003, p. 807-916 et 1604-1620, p. 1057. Édition établie par Jacques Dubois, avec Benoît Denis. Édition originale : 1963.
«Nous avons mangé en silence, dans la cuisine, comme toujours, tendant l’oreille, sans trop en avoir l’air, à cause de Sophie, aux bruits du dehors. On aurait dit que notre fille elle-même hésitait à poser des questions et elle nous observait l’un après l’autre en silence.»
Simenon, le Train, dans Romans. II, Paris Gallimard, coll. «Bibliothèque de la Pléiade», 496, 2003, p. 807-916 et 1604-1620, p. 818. Édition établie par Jacques Dubois, avec Benoît Denis. Édition originale : 1961.