De l’article Boldjî
De l’article Champ gauche
De l’article En chocolat
De l’article Imbibition
De l’article Malaisant
De l’article Tu me niaises ?
De l’article Fred Vargas
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
De l’article Boldjî
De l’article Champ gauche
De l’article En chocolat
De l’article Imbibition
De l’article Malaisant
De l’article Tu me niaises ?
De l’article Fred Vargas
Vous vous demandez pourquoi, dans l’édition française de 1997 de la Conjugaison pour tous (le Bescherelle), il y a des verbes dits «québécois» qui vous étonnent (affarmir, xaminer) ? Vous ne comprenez pas comment le français québécois de Sous les vents de Neptune (2004) de Fred Vargas peut être aussi bizarre ? L’accent de Marion Cotillard dans Rock’n’roll, le film de Guillaume Canet (2017), ne vous convainc pas ?
Allez lire, de Nadine Vincent, «Qu’est-ce que la lexicographie parasite ? Typologie d’une pratique qui influence la représentation du français québécois» (Circula. Revue d’idéologies linguistiques, 11, printemps 2020, p. 106-124). Vous y verrez que tout est affaire de sources. Quand on ne choisit pas les bonnes, ça peut causer toutes sortes d’incohérences.
En une formule : «pour reproduire le français du Québec, les Français pointés du doigt se sont parfois basés sur des sources québécoises inadéquates» (p. 108).
En quelque synonymes : «clichés» (p. 115), «inexactitudes» (p. 115), «stéréotypes» (p. 122), «idées préconçues» (p. 122).
À lire.
P.-S.—Cela ne peut probablement pas expliquer tout ce qui se trouve ici dans la rubrique «Ma cabane au Canada».
«Écoutez le silence, c’était sa phrase préférée. Il la prononçait souvent. Écoutez le silence, alors on tendait l’oreille comme des idiots sans rien entendre.»
Arnaldur Indridason, les Fils de la poussière. Une enquête d’Erlendur. Roman, Paris, Seuil, coll. «Points. Policier», P5093, 2019, 352 p., p. 181. Traduction d’Éric Boury. Édition originale : 1997.
«The waitress appeared and leaned forward impressively. Carolyn gave her a full-tilt smile and ordered a martini, very cold, very dry, and very soon.»
Lawrence Block, The Burglar Who Painted Like Mondrian. A Bernie Rhodenbarr Mystery, New York, HarperCollins, 2005. Édition numérique. Édition originale : 1983.
(Une définition du zeugme ? Par là.)
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Et vous, vos jaquettes, vous en faites quoi ?
Block, Lawrence, The Burglar Who Painted Like Mondrian. A Bernie Rhodenbarr Mystery, New York, HarperCollins, 2005. Édition numérique. Édition originale : 1983.
«Like so many non-collectors, he’d disposed of the dust jackets of most of his books, unwittingly chucking out the greater portion of their value in the process. There are any number of modern firsts worth, say, a hundred dollars with a dust jacket and ten or fifteen dollars without it. Onderdonk was astonished to learn this. Most people are.»
Baker, Nicholson, U and I. A True Story, New York, Random House, 1991, 179 p.
«For Christmas my mother gave me Picked-Up Pieces, a collection that included the golf essay that had cracked her up a few years earlier : she said she liked the cover a lot, which was a wide-angle black-and-white shot of [John] Updike in his front yard holding out a handful of fallen leaves. I was secretly disappointed by the gift, because I wanted to own paperback fiction, not hardback collection of book reviews, and I threw out the jacket because I wanted the hardback books I did have on my shelf to look more like the books in university libraries, which, unlike the embarrassingly crinkly tenants of public institutions, weren’t shelved with their jackets on» (p. 29).