(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.)
Le Devoir est un quotidien qui aime la diversité des points de vue. La preuve en est donnée dans l’édition des 2-3 septembre 2017.
Dominic Tardif, «Poésie. La tendresse des mots sur les douleurs du présent», p. F2.
«Notre époque serait celle du “je” tout-puissant, se plaisent à répéter les sociologues à la gomme et autres chroniqueurs du dimanche.»
Fabien Deglise, «Essai québécois. Des essais pour poursuivre la réflexion sur le monde autour de nous», p. F8.
«À l’ère de l’affirmation ostentatoire du “je”, il est illusoire de se croire seul au monde, et encore plus dans une époque mouvante où les décisions individuelles, tout comme les inactions de chacun, ont des conséquences ressenties par tous.»