De l’article Boulons
De l’article Chiasmes
De l’article Équipé pour veiller tard
De l’article Foxer
De l’article Guy Lafleur
De l’article Moratoire (à la Houellebecq)
« Nous n’avons pas besoin de parler français, nous avons besoin du français pour parler » (André Belleau).
De l’article Boulons
De l’article Chiasmes
De l’article Équipé pour veiller tard
De l’article Foxer
De l’article Guy Lafleur
De l’article Moratoire (à la Houellebecq)
Ce titre, dans le Devoir du 12 novembre : «Québec veut régler “au plus sacrant” le problème des allocations en francisation.»
Au plus sacrant ? Au plus vite.
Exemple romanesque chez Gilles Marcotte : «Rappelez-moi au plus sacrant, voulez-vous ?» (p. 95)
Autre version : au plus crisse. Pour les intimes : au pc.
Référence
Marcotte, Gilles, le Manuscrit Phaneuf. Roman, Montréal, Boréal, 2005, 216 p.
Soit la phrase suivante, tirée de la Presse+ : «La majorité achète ces bonnes paroles.» Pourtant, il n’y avait pas de «bonnes paroles» à vendre.
D’où vient alors ce «achète» ? Directement de l’anglais : «The majority buys that argument» (traduction volontairement très libre).
Par quoi le remplacer ? Accepte, fait siennes, etc.
P.-S.—Les amateurs de séries télévisées québécoises se souviendront évidemment du Gilles Guilbault de Lance et compte : «J’achète pas ça.»
Les fidèles bénéficiaires de l’Oreille tendue savent qu’elle a récemment fait une acquisition sylvicole. Un de ses collègues — et néanmoins ami — lui a offert la pièce qui manquait à sa garde-robe : une casquette aux couleurs de sa tchén’ssâ.
Sur Twitter, la réaction de @rafov74 à l’annonce de ce cadeau vestimentaire comportait un passage d’une chanson :
J’pense que chu rendu là
Un p’tit r’tour à’ terre ben gawa
Avec un bon vieux tracteur à battre
Pis ben d’la réguine 4×4
Me semble donc qu’ça s’rait débile
J’aiguiserais enfin ma Stihl
Pour faire mon propre bois
Parc’ que chu plus Stihl qu’Husqvarna
On aura (évidemment) reconnu la chanson «Me d’mandait ma blonde», du Québec Redneck Bluegrass Project.
Ne voulant pas être en reste, l’Oreille lui a répondu avec une citation romanesque :
Je me suis assis sur un tréteau de bois pendant que Michel rangeait quelques outils. J’ai, évidemment, remarqué la nouvelle Miss Octobre du calendrier Stihl : une fille en maillot de bain rose tenant une grosse scie à chaîne, à cheval sur un tronc d’arbre (Léthargie, p. 44).
On n’arrête pas l’érudition.
P.-S.—En effet : ce n’est pas la première fois que l’Oreille cite ces phrases de Sylvain Hotte.
Référence
Hotte, Sylvain, Panache. 1. Léthargie, Montréal, Les Intouchables, coll. «Aréna», 1, 2009, 230 p.
De l’article Déboulonner
De l’article Durable
De l’article Point final
De l’article Tour du chapeau
De l’article Virgule ($$$)